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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: OmoisOmois :: TingapourPartagez
 

 Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|

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AuteurMessage
Coleen Gowhen

Fruit de la passion en décomposition
Coleen Gowhen

Age du personnage : 21 ans

Familier : /
Couleur de magie : /
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Serveuse & Etudiante.
Résidence : J'donne pas mon adresse à des inconnus.
Dans le sac : Un peu d'argent, une brosse à cheveux, les clés de son appart, un élastique à cheveux, une trousse à maquillage, quelques livres de cours et une photo de Candice et elle.

Affinités : Candy : ex qui vient encore hanter ses nuits

MessageSujet: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeVen 5 Avr 2013 - 22:12



Miroir miroir, qui est la plus belle ?
❝ Une cigarette déjà bien entamée au bout des doigts, tu tournais en rond devant l’agence, jetant des coups d’œil rapides et discrets à l’intérieur, cherchant en vain quelque chose pour te motiver à entrer, pour vaincre ta peur et pousser cette putain de porte qui te barre le chemin vers ton rêve. A son bureau, la secrétaire semblait t’ignorer totalement bien que tu sois plantée devant la vitre depuis maintenant plus d’une heure, ta cinquième cigarette aux lèvres, jouant nerveusement avec tes mèches de cheveux. P’tain mais qu’est ce qui te retiens bordel ? Qu’est-ce que tu as à perdre au fond ? Dans ta tête, tu t’engueules, pestant contre ta trouille maladive sans oser la battre et entrer dans l’agence, grand sourire et l’allure fière, comme tu sais si bien le faire d’habitude. Le trac des grands artistes, que voulez-vous.

La température avait chuté d’un coup et un vent glacial soufflait rudement, t’obligeant à sautiller sur place pour te réchauffer. Tu avais envie de rentrer pour te coller contre un radiateur bouillant (enfin si ça existait sur ce monde, ce dont tu n’avais pas la moindre idée), pour passer cet entretien que t’avais mis tant de temps à décrocher, pour réaliser un rêve de gamine, pour rendre fière ta mère, mais un truc te bloquais, un tu ne-sais-quoi qui te torturais le ventre et te faisais trembler les mains, te laissant là, devant cette porte, sans oser attraper la poignée et entrer, paralyser par une peur horrible de décevoir

Parce qu’au fond, tout ce que tu as fait, tout ce que tu as toujours fait, c’était pour ta mère, pour la rendre fière, heureuse, pour qu’un jour elle croit de nouveau à la vie, à un futur meilleur, à un monde meilleur. Depuis toujours c’est pour elle que tu te bas, et même si vous êtes séparés par tout un monde, tu le feras toujours pour elle. Gamine, c’était pour voir son sourire que tu brillais sur scène aux spectacles de danse. Ado, c’était pour ses câlins que tu faisais de ton mieux pour ramener une moyenne correcte sur tes bulletins. Et là, presque adulte, tu te battais comme une lionne pour percer, pour lui montrer qu’avec de la motivation, on peut tout faire, cancer ou pas cancer. Evidemment, sans elle à tes côtés, c’est un peu plus dur, mais au fond, elle est toujours là, dans ton cœur, avec son faible sourire triste et ses yeux larmoyant.
Tu laissas tombée machinalement ton bout de cigarette à terre et l’écrasa distraitement du bout de ta chaussure rose à talon, fixant cette porte qui te sembles impossible à ouvrir. Pour ta mère, Coleen, pour ta mère…

A l’intérieur, une radio crachotait un air monotone et sans âme, le truc qui te déprime bien et qui te donne juste envie de fuir, vite et loin. Anxieuse, tu te précipitas sur un horrible fauteuil vert et inconfortable et attendis que l’on s’intéresse à toi. La secrétaire pianotait activement sur son clavier, n’ayant même pas remarqué ta présence, concentrée sur l’écran lumineux. Les jambes croisées, tu tripotais nerveusement ton bracelet, jetant un coup d’œil toutes les cinq minutes à la grande porte beige au fond du couloir, espérant voir apparaitre le directeur de cette agence qui semble si connut dans ce putain de monde de merde.

Et puis la porte s’ouvrit, laissant passer une jeune blondinette, plutôt pas mal. Carrément bien foutue même. Non, un canon. Quelque chose te troublas. Ce quelque chose fit battre ton cœur plus vite, le rouge te monta aux joues et tes mains devinrent moites. Respire Coleen, respires. Ce quelque chose ne pouvait pas émaner de la jeune femme, non, c’était impossible. Tu refusais catégoriquement cette explication. Mais non voyons, juste le stress dut au fait que ça allait être à toi de passer l’entretien, voilà tout. Pourquoi serais tu troublée par une fille, plutôt jolie en son genre. Pourquoi ? Pour rien, voilà tout. Tu t’efforças de te calmer, refusant de te laisser bercer par cette impression de douceur qui emplissait tes muscles de cotons, te faisais flotter sur un nuage. Coleen, bordel, ressaisis-toi. Tu soufflas un coup et cela ce dissipa. Tu ne vis plus en cette fille qu’une concurrente potentielle. En fait, une sacrée concurrente qui pourrais bien de volée ton rêve, à moins que ce ne soit déjà fait. La bouche pincée, tu te dirigeas vers la porte la tête haute et le regard fière, jaugeant mauvaisement la blondasse. Tu savais que cela ne servais strictement à rien et que cela ne t’aiderais pas à convaincre le directeur, mais par pur plaisir de montrer ton animosité envers l’arrivante, tu laissas ton côté petite peste de dix-sept piges prendre le dessus. Un sourire ironique sur les lèvres tu la bousculas légèrement de l’épaule sans t’excuser, traçant ton chemin vers le bureau du directeur de l’agence. ❞

© charney

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Plume


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Age du personnage : 137

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Métier : Chamane
Résidence : le Tardis

MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeVen 10 Mai 2013 - 21:09


Candice Heaven

Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch. Little Bitch.


Ke$ha – Blah Blah Blah

Poussant la porte de l’agence, je fronçais le nez. On sentait une odeur de désinfectant propre aux hôpitaux. Le décor était digne des films des années 60 Terriennes. Je soupirai. Encore une petite nouvelle qu’on essayait de dégoûter du monde du mannequinat. Encore une fille à tuer. Ça devenait lassant à la fin. Mais merde quoi, n’est pas mannequin qui veut ! Déjà, il faut frôler la perfection au naturel, ce qui n’est pas donné pour ces poufiasses qui se cachent sous trois tonnes de magie. Ensuite, il faut avoir un certain égo. Et puis taper dans l’œil de la vieille. Et surtout, ne jamais tenter de prendre ma place. Elles finissent toutes à la poubelle. Littéralement.

La radio posée sur le comptoir crachait des airs monotones et dépressifs. Cette chanson devait avoir fait un carton à la préhistoire. L’hideux fauteuil vert reposait, bien à sa place, non loin de la porte. J’attrapais la fiche qu’Edith tenait. Edith ? Oh, juste une secrétaire. Ancienne mannequin Terrienne, elle ressemblait plus à un petit roquet asséché qu’autre chose. Oh et puis elle ne s’appelait pas Edith mais j’ai jugé préférable de la renommer. Histoire de la ramener à sa place. Sinon, la pauvre se croit en mesure de me donner des conseils. Aux autres, je dis pas, elles savent autant s’habiller que traire les vaches, mais moi, franchement ! Bref. Voyons voir cette pétasse. Eh merde, elle est belle en plus. Enfin mignonne. Conasse, t’as 17 piges, pourquoi t’as pas de boutons plein la gueule ?

Coleen Gowen. Elle va sûrement se prendre pour Coco Chanel. Crève. Toi, tu vas pas tenir longtemps. En fait, j’vais même faire en sorte que tu rates ton entretien, pour être sûre. Ça fait longtemps que j’ai pas eu d’adversaire à ma taille, ça promet du sport ! Eh mais… Attends, j’viens d’y penser. La vieille, ça fait bien six mois qu’elle est morte ! Bordeeeel… C’est le p’tit-fils qui va l’auditionner ! Remarque, tant que c’est pas son père… Lui, dès qu’il voit une jeunette, il veut lui sauter dessus. Pauvre type, il a fini égorgé dans une rivière. N’empêche que Matt risque fort de la prendre. Elle est jeune, mignonne à souhait… Manque plus qu’une histoire tragique tiens ! Bon, va falloir lui faire du charme, y a pas photo. Le truc sympa avec Matt, c’est qu’il est sexy. Mais vraiment. Il doit avoir la trentaine, cheveux châtains, yeux noisettes et sourire ironique collé aux lèvres. Et très doué au lit.

Je lançai la feuille à Edith et poussai la porte du bureau du grand chef. Ah, ça tombe bien, j’avais mis un décolleté plongeant ! Avec une jolie jupe, facile à soulever. Le problème avec l’agence, c’était la mode en elle-même. Obligée de porter des couleurs. J’avais donc du rose tendre pour le haut et du blanc crème pour le bas. Ais-je déjà dis à quel point j’aime le gris ? Et le noir ? Et le blanc ? Enfin moins mais voilà. Avec un grand sourire, je m’assis sur son bureau. Il releva la tête et m’embrassa. Passant mes jambes par-dessus le plan de travail, je posais mes sandalettes sur ses genoux et me penchai vers lui, le faisant profiter de ma superbe poitrine. Oui elle est petite, et je vous emmerde ! Lui caressant les cheveux, je commençai à lui chuchoter des mots doux avant d’en venir au sujet principal. Il soupira et me fixa d’un air amusé. Je fis une jolie moue.

- Du calme Princesse, ce n’est qu’une audition.
- Mais elle est mignonne…
me plaignis-je en lui faisant les yeux doux. Il éclata de rire.
- Jamais autant que toi ! Roh, d’accord, je ferais le difficile, me promit-il en voyant que ça ne me convainquais pas.

Je lui souris et il me déposa doucement sur ses cuisses. Malheureusement, comme il devait l’auditionner l’aut’ connasse, on n’a pas pu aller bien loin. Mais c’est déjà ça. Je lui mordillai la bouche avant de me redresser et d’arranger mes cheveux dans la glace. On ne s’en rend pas compte au premier coup d’œil mais le bureau de Matt est très grand. Il y a un long tapis rouge face à un miroir, pour que les filles défilent en sous-vêtements. Parce qu’il faut aussi avoir de la classe pauvres boudins ! Une fois certaine d’être parfaite – ce qui n’est pas bien difficile pour une beauté comme moi -, je poussai la porte. Là, mini Coco me dépassa, sourire ironique et léger coup d’épaules. Je levai les yeux au ciel. Pauvre conne.

- Elle a une tête de gueen, lançais-je à Edith de façon à ce que l’ado pré-pubère m’entende. Elle est tout sauf sexy la pauvre. J’espère que Matt va pas trop la saquer.

Bien évidemment, ce n’était pas vrai. Elle était sexy. Et Matt n’étais pas du genre à saquer les gens. Mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années, et j’étais de loin la meilleure menteuse d’Omois. Les voleurs patentés ? Peuh. De pauvres amateurs. Je me retournais pour la fixer d’un air dédaigneux, accoudée au comptoir. Pauvre connasse. J’humais l’air. Il y avait une drôle d’odeur dans le studio depuis qu’elle était arrivée. Ça sentait… la maladie.
© B-NET

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Coleen Gowhen

Fruit de la passion en décomposition
Coleen Gowhen

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MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeLun 20 Mai 2013 - 13:36





Vous voyez les films américains que toutes les ados regardent ? Y’a toujours l’héroïne, bien foutue mais personne ne la remarque au début du film, et la peste de service, la grosse trainée en mini-jupe que tous les mecs se sont fait et qui marche au ralentit dans les couloirs. Le truc impossible en France mais bon passons. Et bien là, la jeune blondasse qui se la pétait plus haut que son cul, c’était la salope qui allait finir dans la merde à la fin du film. Mais dans la grosse merde même, ça tu te l’étais jurée. Et toi tu étais l’héroïne et ton histoire finirait comme un conte de fée. Ça ne pouvait-être autrement. T’avais déjà assez souffert ces dix-sept dernière années, fallait pas non plus qu’une petite pouf en rajoute. Il n’empêche qu’elle était rudement bien foutue et avait un regard qui disait « T’as aucune chance ma pauvre regarde-moi, tu fais pas le poids face à ce corps de rêve, pauvre merde, tu ferais mieux de fuir tout de suite. » Je vous assure que l’on peut voir tout cela dans un regard, sisi. D’ailleurs Coleen, tu étais plongée dans ces magnifiques yeux bleus, pétrifiée intérieurement par tous ce que tu y lisais. Mais tu continuas à t’avancer vers le bureau, la tête haute. Manquerait plus que tu sois la première à baisser les yeux, tu as ta fierté merde. Tu remontas ton soutifs et baissas ton tee-shirt, histoire qu’on est une vue imprenable sur le paysage. Autant mettre toutes tes chances de ton côtés, après tout…


« Elle a une tête de gueen. »

C’était le truc qui ne fallait pas dire. Tu t’arrêtas en pleins milieu du couloir. C’était la première fois qu’on te traitait de lesbienne. Quelque chose d’étrange emplit ton cœur. Quelque chose qui faisait mal. C’était comme si il était depuis toujours là, enfouie sous des tonnes de mensonges et d’illusions, et que c’est quelques mots avaient tout effacés et que cette chose était ressortie, plus forte et menaçante que jamais. Coleen, respire, c’est juste une bouffonne qui fait sa maline, respire voyons. Tu n’es pas lesbienne. Tu le sais, combien de fois t’es sorti avec un mec, hein ? Et puis ce n’est pas comme si t’avais jamais baisé avec un gars. Voilà. Tu n’es pas lesbienne.


Tu serras les points, soupira un grand coup et tu te tournas vers la blondasse. Elle parlait à la secrétaire, toujours avec cet air supérieur et hautain. Putain comme elle te saoulait celle-là. Elle ajouta, toute fière et bien haut pour que tu puisses l’entendre.


« Elle est tout sauf sexy la pauvre. J’espère que Matt va pas trop la saquer. »

Tout sauf sexy ? Toi ? Quelle blague. Tu t’avanças vers le bureau en tordant du cul avec un sourire narquois, cherchant quelque chose de bien cinglant à lui répondre. La répartie, ce n’était pas ton fort malheureusement. Tu te penchas vers la secrétaire, en regardant discrètement l’autre connasse, hésita puis dit en rigolant :


« Dites-moi, elle ne vous fais pas chier la femme de ménage là, à toujours parler ? »

Tu te redressas, un bras appuyé sur le bureau de l’accueil. Tu ne savais pas trop quoi ajouter à vrai dire. Tu aurais aimé lui balancer un truc à la figure, un truc bien méchant auquel elle ne pourrait rien ajoutée mais rien ne te venais. P’tain comme c’était pourri ce que tu venais de dire. Tu matas ta concurrente d’un peu plus près, histoire de voir à qui tu avais affaire. Elle était blonde, style Barbie, la meuf fabriquée en Chine quoi, avec de magnifique yeux bleus. Connasse va. Pas très grande, poitrine plutôt plate. Un sourire éclaira ton visage. Elle a de quoi s’inquiéter, la blondinette, car tu la dépasse certainement, même sans talons, et tes seins sont largement plus beaux que les siens. Tu rejetas tes cheveux en arrière, comme les meufs bonnes dans les films, toute fière. En plus, elle était de quelques années plus vieille que toi. La vingtaine. Bientôt la retraite que voulez-vous. Ça doit être dur à digérer…


« Ecoute mamie, je comprends que ce soit dur de devenir vieille et moche. Les mecs se retournent plus sur ton chemin, t’as les seins qui tombent, tu prends du ventre. Et puis tes plans culs partent en courant quand tu te déshabille, enfin l’horreur quoi. »

Tu te rapprochas d’elle, tout sourire.


« Mais écoute, faut voir la réalité en face, t’es bonne pour la maison de retraire maintenant. Alors arrête de faire chier les belles gosses et retourne jouer à la belote. Hum ? »

Tu replaças discrètement ta perruque et la tête haute, tu retournas vers la porte du directeur, confiante.




© charney

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MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeDim 26 Mai 2013 - 5:18


    Candice Heaven

    POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA. POUAHAHA.


    Ke$ha – Blah Blah Blah


    L’autre poufiasse stoppa, visiblement blessée. ET UN-ZÉRO POUR CANDIIIIIE ! DANS TA GUEULE GROGNASSE. Là, chuis persuadée qu’elle essaye de se convaincre qu’elle est pas lesbos. Peuh. J’peux l’sentir d’ici que j’te fais d’l’effet. D’ailleurs, ça me dégoûte, sérieux. Tu peux pas être normale et baiser avec des mecs, merde ? Ou p’t-être que tu le fais remarque. … TU TOUCHES PAS A MATT SALE CONNASSE. C’EST MON PLAN CUL, PAS LE TIENS, ‘KAY ? Ah mais en fait t’es bi et tu le sais pas c’est ça ? Bordel, tu crains. N’empêche, arrête de fantasmer sur moi, tu veux bien ? Je sais que je suis sexy, canon et tout mais savoir que je fais bader des filles, ça me donne juste envie de gerber. Enfin bref. Elle se retourna, s’avança en tordant le cul – bigre qu’il était plat ! – comme un canard, un sourire narquois plaqué sur la figure. Elle se pencha vers Edith – elle allait l’embrasser ou quoi ? – et lui posa la question la plus conne du monde, après avoir cherché ses mots pendant une quinzaine de minutes.

    - Dites-moi, elle ne vous fait pas chier la femme de ménage là, à toujours parler ?

    Heureusement pour elle, la secrétaire se garda de sourire. Parce que je l’aurais volontiers expédié dans la gueule d’un krakdent. Je regardais l’ado pré-pubère d’un air dédaigneux. Meuf, sérieux, t’as rien à faire dans ta vie ? Et puis c’est quoi ces répliques à deux balles ? Va t’acheter de la répartie, histoire que cet échange soit un minimum intéressant. Oh et prends-toi un cerveau aussi, je crois que tu étais absente lors de la distribution. Et ça se voit. Minute… Elle vient de se redresser et de m’adresser un sourire fiérot. Heum, tu te plantes et tu joues à poupée Barbie ? What the… EH ! D’OU TU TE PERMETS D’AVOIR PLUS DE POITRINE QUE MOI POUFIASSE ? ET QUE TU SOIS PLUS GRANDE ? NON MAIS TU VEUX VRAIMENT CREVER OU QUOI ? PAUVRE CONNASSE, J’VAIS T’APLATIR LES SEINS AVEC UN MARTEAU, TU VAS VOIR. RAAAAAAAAAAAAAAAH.

    - Ecoute mamie, je comprends que ce soit dur de devenir vieille et moche. Les mecs se retournent plus sur ton chemin, t’as les seins qui tombent, tu prends du ventre. Et puis tes plans culs partent en courant quand tu te déshabilles, enfin l’horreur quoi, débita-t-elle avant d’ajouter : Mais écoute, faut voir la réalité en face, t’es bonne pour la maison de retraite maintenant. Alors arrête de faire chier les belles gosses et retourne jouer à la belote. Hum ?

    J’esquissai un sourire sadique. Ah ouais, tu le prends comme ça ? Tu vas avoir mal, très mal, je te le promets sweetie. D’autant que mes plans culs me supplient de ne pas les jeter, si tu veux tout savoir. Mon regard se fixa sur sa main, qui replaçait ses cheveux. Je plissai les yeux. Oui, en plus tu sens bizarre. Et c’est pas parce que j’ai le nez à moitié bouché – mais toujours aussi sexy – que je peux pas sentir qu’il y a un truc qui cloche. J’inspirai un grand coup et aussitôt, un grand sourire éclaira mon visage. T’es foutue ma belle. Tu vas mourir par toi-même en fait, ce sera bien plus drôle. Bouffée par ta propre connerie. Tu vois, si tu m’avais pas cherchée, tu aurais peut-être intégré l’agence. Mais là, t’as plus aucune chance. Elle se retourna, confiante. Comme si j’allais te laisser faire.

    - Oh, pardon, j’ai cru que tu parlais à Edith, répondis-je en riant. Puis je repris un ton sérieux. Froid. Tranchant. Écoute sale môme, je suis une lycanne, j’ai à peine la vingtaine, alors crois-moi, ma beauté va durer un certain temps. Tu seras morte et enterrée que je serais toujours aussi sexy. Aucune chance donc, que mes beaux gosses me lâchent, surtout pour une pauvre gosse comme toi. Ensuite, sache qu’ici on aime pas les menteuses. Les perruques qui puent le synthétiques, elle vont se faire foutre. Ça s’appelle de la triche. Et celles comme toi qui fument, poubelle. Oh et puis les malades, on vire aussi. On a pas envie d’être contaminés tu vois ? Et comme tu pues la maladie et la mort…

    Je fis mines de réfléchir un moment puis ajoutais, l’air de rien :

    - Et remonte ton haut, on veut pas de traînées non plus.

    Sur ce, je m’accoudais au bureau. Edith commença à rire, un rire qui sonnait faux. Elle avait peur. Peur pour cette môme. Tss. T’inquiètes, j’la décapiterais pas. J’vais juste la ruiner émotionnellement. Je pris sa tasse de café et l’avalai d’un coup avant de la reposer. Je sentis une goutte de café rouler sur la partie inférieure de ma lèvre et faisant un sourire ironique, je me léchais les lèvres sensuellement. Comment on disait déjà ? Ah oui. CASSÉE !




    |Voilà voilà, dis-moi si y a un problème :B|
© B-NET

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Résidence : J'donne pas mon adresse à des inconnus.
Dans le sac : Un peu d'argent, une brosse à cheveux, les clés de son appart, un élastique à cheveux, une trousse à maquillage, quelques livres de cours et une photo de Candice et elle.

Affinités : Candy : ex qui vient encore hanter ses nuits

MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeMer 29 Mai 2013 - 17:08





Un sourire sadique se dessina sur le visage de la blondasse. Désolé, autant tu voulais bien l’admettre, elle était canon, mais le regard mauvais comme ça, c’était P.A.T.H.E.T.I.Q.U.E. quoi. Manquait plus que le rire de sorcière et elle ferrait le sosie parfait de la belle-mère à Cendrillon.
Il n’empêche que son sourire n’avait rien de rassurant. Tu n’osas pas te l’avouer, mais il faut bien le dire, cette confiance qui émanait de cette pauvre meuf te faisais peur. Genre horriblement peur. Avant t’étais un peu la petite reine, le centre de l’attention, la fille que tout le monde voulait avoir en ami sur Facebook et personne, je dis bien personne, n’aurait osé te parler mal ni même te regarder de travers. Mais ici tu n’es rien, juste une petite loque malade et sans magie. Alors même si ta fierté t’empêchait de le voir clairement, cette grosse pouf en face de toi te foutais un peu la trouille. Tu sentais que tant qu’elle n’aurait pas gagné, l’autre ne lâcherait pas, et que ça finirait mal. Très mal.


Un sourire envahit le visage de la chieuse de service. P’tain ça sent le caca pour toi ça Coleen. A ta place je filerais fissa dans le bureau du directeur, qu’on en parle plus. Mais t’as ta putain de fierté, pauvre gosse va. Alors tu restas bêtement en face du monstre, entendant qu’elle crache son venin.


« Oh, pardon, j’ai cru que tu parlais à Edith » dit-elle en se bidonnant.

Ah c’était une blague ? Ah pardon, tu n’avais pas saisis. Très drôle, vraiment, très drôle. Bouffonne va. Achètes toi de l’humour, c’est les soldes.


« Écoute sale môme, sale môme ? Faut qu’elle se calme la mamie là, woh, je suis une lycanne, genre comme dans Twilight et tout ? P’tain tu devais bien l’avouer, ça c’était la classe. Et un peu effrayant, tout de même. Tu reculas malgré toi, dévisageant la jeune blonde. Si tu vois un croc dépasser, tu cris, j’ai à peine la vingtaine, c’est bien ce que tu dis, une mamie, alors crois-moi, ma beauté va durer un certain temps. Tu seras morte et enterrée que je serais toujours aussi sexy. Aucune chance donc, que mes beaux gosses me lâchent, surtout pour une pauvre gosse comme toi. Ensuite, sache qu’ici on aime pas les menteuses. Menteuse ? D’où elle a vu que tu étais une menteuse ? Tu allais lui répondre mais elle ne t’en laissa pas le temps et continua de te lancer ses merdes à la figure. Les perruques qui puent le synthétiques, elle vont se faire foutre. Ça s’appelle de la triche. Et celles comme toi qui fument, poubelle. Oh et puis les malades, on vire aussi. On a pas envie d’être contaminés tu vois ? Et comme tu pues la maladie et la mort…


Tu avalas ta salive. Ton souffle se bloqua. Tes joues devinrent rouges. Ton cerveau n’arrivait plus à réfléchir. Il repassait juste en boucle la dernière phrase de la bouffonne blonde. Tu pues la mort. Tu pues la mort. Tu pues la mort. Tes ongles s’enfoncèrent dans ta chair. P’tain Coco, pleure pas bordel. C’est toi qui doit gagner à la fin de l’histoire, ne rend pas fière cette gamine qui se croit tout permit. Ne lâche pas Coco, ne lâche pas.


Tu te rappelais le jour où tu l’appris. Ta mère pleurait en bas sur le canapé. Toi tu étais allongée sur ton lit en fixant le plafond sans vraiment le voir. Tu n’arrivais pas à pleurer. Tes larmes ne voulaient pas couler. Tu ne réalisais pas encore. Non, en fait, tu ne voulais pas réaliser. C’était qu’un rêve, un mauvais rêve…
Mais c’était bien réel, t’es putain de cellules mal foutues se multipliaient et te dévoraient de l’intérieur, et toi, pauvre petite, tu ne pouvais rien n’y faire. Comment lutter contre soi-même ? C’était ancré en toi, c’était toi. Mais tu refusais de sombrer. Chaque larme que versait ta faible mère était une en moins pour toi. Car il ne fallait pas que tu sombres. Tu étais Coleen Gowhen merde ! Tu refusais d’être un de ses pitoyables malades qui ne supportent pas la maladie et qui la laisse grandir en eux, plus forte à chaque seconde qui passe, ravageant tout sur son passage. Jamais. Tu refusais de recevoir ses regards de pitié qui donne envie de vomir, tu refusais tous ces cadeaux-cancer qu’on donne aux gens malades, tu refusais d’être une cancéreuse. Non, tu n’étais pas malade. Tu n’étais pas malade.
Tu te répétais cela sur ton lit, et tous les matins en te levant, en enfilant ta perruque, en gobant tes médicaments. Et tu ne sombras pas. Jusqu’à aujourd’hui. Tu pues la mort. Devant cette blondasse à qui tous souriaient, si forte, si sûre d’elle, si belle, si puissante, tu étais malade Coleen, qu’une simple malade. Mais même avec un pied dans la tombe, tu refusais de laisser cette connasse gagner entièrement. Peut-être que tu étais malade, peut-être que tu puais la mort, peut-être que tu ne serais pas engagée, mais au moins il fallait que tu restes forte devant cette salope. Au moins cela. Elle ne pourrait pas te l’enlever.


Tu la regardas dans les yeux, intensément et fièrement, tu enlevas ta perruque, laissant apparaître ton crane blanc luisant. Tu vois bouffonne, ça c’est ma vie, chaque jour qui passe je porte ça sur mes épaules. Et moi j’ai pas la magie ou la jeunesse infinie ou une force surdimensionnée pour m’aider. Moi je porte ça toute seule, comme une grande. Je garde la tête haute et j’avance.
Tu ne dis rien. Qu’y avait-il à dire?
Tu posas ta perruque sur le comptoir et la fit glisser vers la lycane.




© charney

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Plume


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Age du personnage : 137

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MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeVen 9 Aoû 2013 - 7:59


    Candice Heaven

    Only God can judge me. Only God can judge me. Only God can judge me. Only God can judge me. Only God can judge me. Only God can judge me.


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    Princess Mononoke Main Theme

    Elle déglutit. Sa respiration se fait sifflante, ses joues rouges. Elle est choquée, blessée, surprise peut-être. Étrangement, ça ne me fait pas autant de bien que ce que j’attendais. J’ai plutôt le sentiment de m’être mal comportée envers elle. D’avoir fait une erreur incommensurable. Je fronçais le nez. Allons bon ! Voilà que je me mettais à avoir des états d’âme maintenant ! Jusqu’ici, rabaisser les gens m’avait toujours procuré un immense plaisir. Et à cause de cette petite miséreuse, ça ne marchait plus ? Je reniflais, méprisante. Il fallait réparer cette horreur au plus vite. Je me retournais vivement vers Edith, ignorant l’autre bonasse qui semblait voir sa vie défiler sous ses yeux. « Dégage et oublie ce que tu as vu et entendu. » J’avais sifflé entre mes dents ces quelques mots, jeté mon regard le plus haineux. L’effet était parfait, elle déguerpit sans attendre. Aussitôt, un sentiment de bonheur perfide m’assaillit et j’eus un sourire mauvais. Bien. Donc ça bloquait juste avec elle. Pas besoin de me pourrir l’existence par sa faute, suffisait de la tuer. Je lui jetais un coup d’œil, la reluquant de nouveau. Elle était quand même vachement bien foutue. Je tirais sur mon décolleté pour regarder ma petite poitrine et soupirai. Malgré moi, je me surpris à souhaiter qu’elle la touche. Je rougis et secouai vivement la tête. Allons bon, j’allais pas devenir lesbienne en plus ? Bordel, elle commençait sérieusement à m’agacer !

    Je me redressais et m’aperçut qu’elle avait fait de même. Elle me fixait d’un air farouche et intense, l’air déterminée à gagner cette bataille. Peut-être, elle le savait, la dernière de son existence. Et fièrement, elle enleva sa perruque, dévoilant un crâne aussi pâle que la mort. Je grimaçai. Pas parce que ça me gênait mais que même sans, elle restait fichtrement bien foutue. L’odeur de mort m’assaillit de nouveau, plus forte. Soit elle en avait plus pour très longtemps à vivre, soit un rat avait crevé dans sa perruque. Étrangement, je préférais la deuxième option. Et me rendis compte que mon esprit bloquait sur sa maladie. Cancer. Le mot résonnait soudain à mes oreilles, comme chuchoté par des milliers de voix venimeuses. Il me sembla brusquement intolérable qu’elle meure. Qu’elle bousille encore plus sa vie. Elle avait poussé la masse de cheveux vers moi. Sans un mot, je la pris d’une main et de l’autre, attrapait son paquet de clopes et son briquet avant de les foutre à la poubelle. Puis je replaçai doucement sa perruque sur sa tête. Une partie de mon esprit me criai d’arrêter, de l’égorger, de passer à autre chose. Mais je ne pouvais tout simplement pas. « T’en as pas assez de foutre ta vie en l’air ? T’es déjà à moitié morte, tu veux te précipiter encore plus dans la tombe ? » Je poussais un soupir exaspéré. Étrangement, je m’étais auto-fixée le rôle de mentor. Je repris d’une voix plus douce. « Tu es forte Coleen. Mais arrête tes conneries. Si Matt te demande, tu t’es rasé les cheveux parce que tu trouves les perruques plus pratiques. » Je l’embrassais tendrement sur le front, tandis qu’elle semblait totalement choquée par ma réaction. A vrai dire, je l’étais autant qu’elle. Je la poussais vers la porte et la fixai jusqu’à ce qu’elle se referme. Brusquement, une envie de vomir m’assaillit. Je me précipitais vers les toilettes et dégobillais. Putain. Cette salope m’avait fait un truc. Pourquoi je m’étais comportée comme ça ? Je m’écœurais littéralement. Et pourtant, je me demande toujours pourquoi je l’ai attendue, là, assise dans le vieux fauteuil vert, à écouter des disques pourris en croisant les doigts pour qu’elle soit prise. Pourquoi ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ?
© B-NET



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Coleen Gowhen

Fruit de la passion en décomposition
Coleen Gowhen

Age du personnage : 21 ans

Familier : /
Couleur de magie : /
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Serveuse & Etudiante.
Résidence : J'donne pas mon adresse à des inconnus.
Dans le sac : Un peu d'argent, une brosse à cheveux, les clés de son appart, un élastique à cheveux, une trousse à maquillage, quelques livres de cours et une photo de Candice et elle.

Affinités : Candy : ex qui vient encore hanter ses nuits

MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeVen 16 Aoû 2013 - 0:25





En faisant ça, tu ne savais pas vraiment à quoi d’attendre. Après tout la blondasse pouvait très bien ne pas avoir de cœur et t’enfoncer encore plus, prêtant main forte avec joie à ton cancer, appuyant  gaiement et de toutes ses forces ta tête dans l’eau. Tu regrettas l’espace d’un instant ton geste. Tu rougis et des larmes apparurent aux coins de tes yeux. C’était finit, c’est bon, elle avait gagné, la connasse. Tu te voyais déjà dehors, en train de trainer les pieds dans la rue bondée, te faisant bousculer de toute part, enchainant cigarette sur cigarette. Pathétique quoi.


Mais la jeune blonde prit ta perruque d’une main, ton paquet de cigarette et le briquet qui allait avec de l’autre et les jeta à la poubelle, sans plus d’explication. En plus il allait falloir que tu sortes chauve et sans cigarette pour te réconforter ? Dieu des filles qui ont la poisse, faite quelque chose je vous en supplie, c’est un cas désespéré, parce que là, après avoir touchée le fond, je creuse encore. Elle s’approcha de toi. Tu déglutis bruyamment, ne sachant pas trop à quoi t’attendre. Finalement, elle replaça doucement et simplement ta perruque sur ta tête dénudée, avec gentillesse et délicatesse. Tu restas bouche bée, ne sachant trop quoi dire. Après avoir été la pire des pestes jamais rencontrée, voilà que la pétasse jouait les mamans poules et attentionnées. Trop drôle. Si ça se trouve, elle avait un dédoublement de personnalité… Tu reculas d’un pas, assez peu rassurée et sentant un mauvais coup venir.


«T’en as pas assez de foutre ta vie en l’air ? T’es déjà à moitié morte, tu veux te précipiter encore plus dans la tombe ? »

Ton étonnement s’agrandit en même temps que tes yeux. Elle poussa un soupir, comme si ta conduite irresponsable l’exaspérait et l’attristait. On aurait dit ta mère. Elle n’avait pas être pas un mauvais fond finalement. Etrangement, tu avais envie de la prendre dans tes bras, de la serrer de toutes tes forces et de sentir ses bras autour de ta taille. Coco, redescend sur terre, merde. Grand dieu non, il était hors de question que tu es le moindre contact physique avec cette blondasse. Tu haussas les épaules pour toi-même.


« Tu es forte Coleen. Mais arrête tes conneries. Si Matt te demande, tu t’es rasée les cheveux parce que tu trouves les perruques plus pratiques.  »

Tu hochas la tête comme si tu étais une gamine de cinq ans. Tu ne savais plus quoi faire, quoi dire, quoi penser. Auparavant, tu ne croyais pas que l’on pouvait éprouver deux sentiments contradictoires pour une même personne. Apparemment si. Tu oscillais entre une répugnance immense pour cette fille et une admiration incontrôlable. Tes sentiments t’échappaient totalement, débordant en un flot immense et confus de ta poitrine, valsant devant des yeux et venant envelopper la jeune fille en face de toi. Tu avais mal et pourtant tu te sentais étrangement bien. Et tu avais une envie folle de la prendre dans tes bras. Merde, Coleen Gowhen, merde !


Elle t’embrassa sur le front et ton cœur se mit  à battre plus fort. Coleen, non, ressaisis-toi. Elle mit ses mains sur tes épaules et te poussas vers la porte d’un pas ferme et assuré. Tu entras dans le bureau du dénommé Matt et la porte se referma derrière toi. Encore abasourdie par ce qui venait de se passer, tu restas planter là, sans parler, sans bouger, les yeux dans le vague et la bouche pendante. Un jeune homme fort séduisant s’approcha de toi et l’entretient commença. Le temps semblait s’être arrêté. Tu étais là, mais  tu étais loin en même temps. Tu voyais le directeur de l’agence, mais les contours du visage de Candice se dessinaient bien malgré toi devant tes yeux.


L’entrevue ce passa plutôt bien, Matt étend plutôt conquit pas ton book et par l’aspect frenchie que tu dégageais. Il était aimable et souriant, le genre de mec qui en temps normal t’aurait immédiatement plus. Mais tu n’essayas même pas de flirter avec, perdue dans tes pensées. Finalement l’entretien se termina et Matt te dis qu’il te rappellera bientôt afin de faire un shooting en essaie. Tu lui décochas un de tes plus beaux sourire et sortis du bureau. Et tu la vis. Elle était là, certainement à t’attendre, assise sur un de ces immondes  fauteuils verts. Promis, tu arrêteras la cigarette.




© charney

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MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitimeLun 7 Oct 2013 - 7:33


    Candice Heaven

    Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out ! Just get out !


    Princess Mononoke Main Theme

    Elle sort. Je suis censée faire quoi au juste ? Me jeter sur elle ? La pouponner ? L’embrasser ? Non. Juste envie de mourir. De dormir dans ses bras à tout jamais. L’un ou l’autre, peu importe, juste ne plus exister. Faut se faire à l’évidence, elle me plaît. Va savoir pourquoi, peut-être la crise d’adolescence qui a décidé de venir squatter mon esprit. Pendant qu’elle était derrière cette porte, je m’étais fondue dans l’ombre, tel un parasite. Et maintenant qu’elle était là, je revivais. Pitoyable. L’amour est aussi futile que l’argent, quoique que le second soit très pratique. L’amour, l’amitié, tout ça t’apporte que des emmerdes. Puis une gueen quoi ! Mais sérieux, qu’est-ce qui tournait pas rond dans ma tête ? J’aurais adoré frapper ma tête contre une pastèque, m’arracher les cheveux, hurler comme une possédée, mais je pouvais pas. Toute force m’a avait abandonnée. J’étais impuissante. Et je détestais ça. Je sentis sur elle l’odeur de la joie, mêlée à l’hésitation. Ben voyons. T’hésites à être joyeuse parce que Matt t’a accordé un shooting (ben oui, j’ai les oreilles longues) ou à cause de moi ? Levant les yeux au ciel, je lui lançais : « T’inquiètes pas va, tu risques pas de me piquer ma place. Tu vas juste te faire bizuter, c’est normal. Ferme-la et endure avec le sourire, comme une grande. J’suis sûre que t’as l’habitude. Oh et puis tant qu’à faire, vu qu’on s’est fait chier à rendre l’endroit moche juste pour toi, réaménage-le avec des vrais trucs, y a des meubles dans la pièce à la gauche des toilettes. Je crois que c’est tout. Bye bitch. »

    Je me demande encore comment j’ai pu faire ça. Pas m’adresser à elle comme à une merde, non, ça j’ai l’habitude. C’était revigorant d’ailleurs. Mais au moment de me barrer, j’ai fait l’énorme connerie d’aller la serrer dans mes bras, beaucoup trop longtemps à mon goût. J’avais son odeur imprégnée sur mes vêtements, c’est dégueulasse. J’ai pas attendu sa réponse. Je l’entendrais de toute façon. J’suis pas une lycanne pour rien. après ça, j’me suis enfuie par la porte, les talons claquants sur le sol. J’avais besoin d’un remontant. Un verre de vodka, quelque chose pour me défouler, je sais pas. Maintenant que je l’avais quittée, j’étais pleine d’énergie, prête à refaire le monde, ma vie. J’me suis assise à un bar, commandé un pina colada, bu d’un coup sec. Le tour des magasins, des nouvelles fringues, passage éclair à la plage pour démoraliser les grosses et les moches, et les filles en général en fait, j’ai même eu le temps de m’arrêter à la Forteresse ! Une journée flash en somme. Mais le pire, ce fut dans le lit. Impossible de ne pas penser à elle. J’ai eu beau me frapper avec un oreiller, son image continuait de me hanter. Répugnant. Je suis allée dégobiller au moins trois fois. Juste envie qu’elle soit là, à côté de moi, qu’elle rit à mes conneries, m’enlace, posa sa tête contre ma poitrine. Quatrième tour aux toilettes. Désespoir total, incompréhension. Et au fond, le bonheur de l’avoir rencontrée. Insoutenable. Juste envie de mourir. Impossible. Dommage.
© B-NET



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MessageSujet: Re: Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute|   Miroir, miroir, qui est la plus belle ? |with Candy-choute| Icon_minitime

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