Une mission.....une banque

Un matin, un professeur frappa à ma porte à sept heures, qui me réveilla en sursaut :
-Debout la dedans ! Une petite mission pour toi ! Ca te fera un entrainement !
Je me levai avec peine et retombai sur mon lit, morte de fatigue. Je m’habillais et optais pour le choix de me faire une tresse sur le côté, je l’attachais et descendis dans le réfectoire, prendre mon petit déjeuner. Il y avait pleins de choses, on voyait seulement que les premiers groupes venaient de passer à la va-vite et avaient piqués des pains au lait, pains au chocolat, croissant et du jus d’orange.
Je choisis les croissants au beurre et un verre de lait froid, comme tous les matins.
Je commençai à déguster quand le professeur vint me voir et me dit :
-Aller ! Dépêche-toi tu vas être en retard dans le bureau du directeur !
Ma première réaction fut de mettre le reste de mon croissant, en gros la moitié, dans ma bouche.
Il se retourna en entendant que je m’étouffais et me tapa dans le dos pour me faire recracher, au lieu de ça! J’avalai le bout de croissant tout entier. Après quelques secondes de rire, il commença à se fâcher sévèrement .Je finis mon verre de lait et partis dans le bureau du directeur.
-Bonjour ! Le professeur Matanit m’a dit que vous alliez me donner une mission.
-Oui, ta mission sera d’aller chercher un parchemin avec toute les informations ...Je ne vais pas tout te dire mais se parchemin est top-secret il doit se trouver à la banque de Tingapour. Tiens l’agent pour le transfert et une carte de la banque, ne la perd surtout pas .Bonne chance ! Reviens nous vite !
Je sortis de l’école et pris le chemin du transfert. Il y avait beaucoup de monde, il fallait de doubler pleins de gens pour réussir à prendre le transfert sans y laisser sa journée.
Je donnais ma pièce et rentrai dans le transfert quand quelqu’un me bouscula en rentrant de force.

Encore une mission à l'étranger qui se finit en queue de Balboun.
Tsss...
Je vais encore me faire sérieusement remonter.
Tout ça à cause d'un informateur bidon !
Heureusement, j'ai un plan B.
Mais quand même!
Comment j'ai fait pour croire ce type!
Ravalant mon agacement, je marche à grands pas dans les rues de Travia.
Les gens tombent ou s'écartent sur mon passage.
De toute façon je m'en fiche.
Ils ne courent pas depuis sept ans après des psychopathes machiavéliques, eux.
J'arrive à la porte de transfert.
Bouchée.

Deux secondes plus tard...

Débouchée.
Les gens pestent autour de moi.
Il faut dire que je n'y suis pas allée de main morte.
Les feuilles volent, les chapeaux tombent, les perruques aussi.
Une vieille dame joufflue voulut s'en prendre à moi, sac à main en guise d'arme.
Mais devant mon regard glacé, elle se détourna et continua son chemin en murmurant des insultes.
Les autres firent pareil.
Du coin de l'oeil, je remarque une petite fille.
Elle voyage seule?
Curieux...
Bref, je n'ai pas le temps de m'en préoccuper.
J'ai un Sangrave à coincer à la banque.

Je montre mon pass, et entre dans la salle de transfert.
Les gens se sont serrés pour mon laisser une place.
Une grande place.
Bieeen.

- Tingapour!

Nous disparaissons.

Ce matin, comme d'habitude, je me suis réveillée grâce au soleil qui entrait dans ma chambre. faudrait vraiment que je m'achète des rideaux. Mais il faut croire que le destin m'a été favorable. Lorsque je descendis pour prendre mon petit déjeuner, comme tous les matins depuis que j'habite au Château du Lancovit. Je vois, comme d'habitude, des groupes courir dans tous les sens. Et au milieu de cette foule, une personne. Une que je n'avais pas vue depuis longtemps. La directrice de l'Académie des Voleurs Patentés.
Que fait-elle ici? Je ne dépend plus de l'académie maintenant. Elle avait certes mentionné qu'il arriverait qu'elle ait recours à moi. Et je suis contente qu'elle soit là. je manque un peu de missions en ce moment. Je m'avançais vers elle, et elle me sourit aussitôt en se précipitant vers moi. Elle me confia rapidement le but de ma mission, et je partis en courant. J'arrive à la porte de transfert, et je repère rapidement deux filles. Une adolescente et une petite fille. Toutes deux ont une allure d'espionnes. je sais exactement qu'elles sont là pour le même but que moi. capturer le Sangrave de la banque. Je bouscule volontairement la petite fille, et m'avance vers la porte de Transfert. Nous disparaissons tous.
J'apparais dans Tingapour, pas loin de la banque. J'avance à grands pas, la main sur mon poignard au cas où, préparant ma magie. je vois du coin de l'oeil les deux filles me suivre. Je me retourne, et lance nonchalamment, les prenant par surprise:

Vous auriez pas un Sangrave à coincer à la banque? Parce que je le cherche aussi.

Je vois leur air étonné, et réprime un sourire. si on pouvait faire équipe, ça ne serait pas trop mal, si?

Je ne les connaissais pas mais...quelque chose me disais que se serai bien d’avoir des alliées, car un Sangrave peut être dangereux et si je tombe dessus c’est la fin pour moi. Je répondis par un hochement de tête et un sourire. Celle qui avait proposé l’idée avait l’air d’avoir quelques années de plus que moi alors que l’autre fille me paraissais étranges, elle avait de longs cheveux rouge, comme des cerises....Une teinture ?!Elle m’avait l’air d’être une fille calme, attentive et sérieuse...
Je dis timidement :
-Je dois prendre un parchemin à la banque. :oops:
Je pris le chemin de la banque et partis. Arrivée a la banque c’était fermé, c’est vrai, je suis en mission ce n’est pas si simple que ça, je vais devoir m’y infiltrer .J’escaladai alors, une gouttière sur le coté est de la banque, à l’ombre de la rue. Le toit était glissant, mouillé, il y poussait même de la mousse, je gravis avec peine le coté en pente du toit trempé. J’arrivai à un toit, plat, en verre tout aussi trempé, une vraie patinoire. Je sortis mon matériel de voleuse et arrivai à sortir avec peine un pied de biche. Il ne me manquait plus que trouver un trou. Aucun, pas l’ombre d’un, je pris alors un mini marteau de poche et un clou et brisai avec peine les triples couches de verre en recevant pleins d’éclats dans la tête. Une fois arrivée j’enfonçai mon pieds de biche dans l’ouverture et souleva la plaque épaisse de sept centimètres. Quand j’allai me hisser à l’intérieur j’entendis un grand bruit...

La plus petite, Alice, si mes souvenirs sont bons, me répond timidement:

- Je dois prendre un parchemin à la banque

Hum ça oui...Je le sais... Mais la directrice m'avait bien précisé qu'elle ne faisait recours à moi, qui ne faisait plus partie de l'Académie, que parce qu'elle n'avait pas tout confié à Alice. Quant à l'autre adolescente, qui a une allure d'espionne personnelle pour un roi ou une reine, elle ne dit d'abord rien, puis semble nous reconnaître:

- Oui, en effet, vous êtes bien les...

Mais Alice était déjà partie. Elle va se faire piéger! Elle aurait dû nous attendre! En même temps, ce n'est pas sa faute, elle ne sait pas qu'il y a un danger. La fille et moi nous regardons et avons le même pressentiment.

- Vite! Suis-moi! Si jamais elle rentre, nous sommes fichues!

Nous courrons vers la banque, à toute allure, sans nous arrêter, le coeur battant. Soudain, je perd de vue l'adolescente. Super, maintenant je suis seule. Je grimpe sur le rebord d'une des fenêtres et tente d'apercevoir sur laquelle je suis tombée. Je vois un attroupement de personnes autour d'un...vide. Je priais pour que ce ne soit pas l'adolescente espionne. Mais peut-être s'était-elle rendue invisible, qui sait?
Je changeais de fenêtre en escalader agilement le mur, et je vis une salle sombre, obscure, dans laquelle on discernait un petit coffre. Je fis exploser sans bruit la vitre, et la reconstruisit après pour effacer les traces de mon passage. Je me faufilais dans la salle, et m'approchais du coffre. Mais un rapide coup d'oeil me fit savoir que c'était un faux, et qu'il était vide. Je pestais intérieurement. Soudain, un bruit de pas assourdissant s'approcha de la porte, et une lumière vive éclaira la pièce, révélant l'identité de la personne qui l'avait ouverte. J'avais tout juste eu le temps de me cacher dans l'obscurité, tapie derrière un canapé. Cet homme était le Sangrave. De nous trois, il a fallut qu'il tombe sur moi. Et il n'a pas de chance. Pratiquement sûre qu'il irait vers le coffre, j'incantais en murmurant un sort qui ferait jaillir des boules de feu du coffre lorsqu'il l'ouvrirait. Le plan se déroula à merveille. Une fois le Sangarve aveuglé par la puissance de la lumière du feu, et le visage déformé par la douleur, je me relevais et assénais un coup magistral dans les côtes. Il s'effondra, en tentant de riposter. Sans plus hésiter, je plantais mon couteau sous sa gorge, laissant le sang couler. Un rictus déforma ses lèvres et il parla d'un air moqueur:

-Il est trop tard. Je ne suis pas seul, et mon camarade a déjà volé le parchemin. Il a fait sonner l'alerte avant de partir, et posté des hommes armés pour empêcher les fouineuses dans ton genre.

Puis il éclata de rire. Je n'hésitais pas à appuyer sur la lame du couteau, et lui transperçais la gorge. Puis je courus vers la fenêtre et sauta. Je vis au loin le Sangrave courir, sa cape grise volant autour de lui. Je le paralysais de loin, et lui courut après. Avant de me rendre compte qu'il était en train de se libérer....

J'étais sur le toit, vis les pièges d'en bas et Mystéria courir vers un Sangrave. Il se libère !Il se retourna et jeta un sort de paralysie à son tour...Je ne sus pas se qu'il sa passa après car des charrettes passèrent. Il n'y avait que Mystéria, QUE Mystéria, où est Lou M'enil?! Non! Elle doit être tombée dans les pièges en bas! Je décidai de confier à l’autre espionne l'arrestation du Sangrave et lança une corde dans le trou, je descendis rapidement en détournant les pièges quand un, se déclencha se qui fit un gros "flap", je ne le voyais pas...Où était-il ? J’entendis une gros "paf" juste derrière, je compris alors se qui allai arriver. Des parois de verre se métamorphosaient les unes après les autres en laissant 10mètres de séparation entre elles. Je me mis à courir dans les couloirs, Il n’y avait aucunes issues, pas une fenêtre il n’y avait que les airs....Mais oui les airs !

Je fis un sortilège qui permet de s’envoler, en courant mais j’échouais. Si seulement je n’avais pas dormis! Comme je suis sotte ! Quelle imbécile je fais !je refis un sort, rien ne se passa. Je me résignai à courir. Quand est-ce que ça va s’arrêter ?!Je courrai quand soudain je ne pu plus courir j’étais retenue par quelque chose, ça me tirait sur mon épaule gauche jusqu'à ma taille.Ca me sers, mon sac ! Mon porte clé est bloquée dans la paroi, elle s’est matérialisée dessus...Je vais être enfermée.

Je tirai sur mon porte clé jusqu'à ce qu’il se brise...Je m’assis par terre et me concentra sur le sort : »Levitus ».Je me sentais légère, comme si mon poids avait disparu, je suis dans une bulle, non je suis un bulle...J’ouvris les yeux et me vis a 15mètres du sol, si je me déconcentre je vais tomber...maintenant il faut que j’avance, c’est pas gagné, moi qui est un niveau faible de magie...

[Vive Arrietty! ]

Bon, j'étais mal.
Invisible, j'évite les gardes armés.
Comment sortir?
Les seules issues possibles de cette pièce sont les guichets.
Mais les tatris dans chaque fenêtre empêchent de passer.
Sur la gauche, il y a bien une porte, mais fermée.
Les trappes sur le sol mènent au système de défense.
Aucune chance de sortir vivante.
Je regardais en haut.
Non... toutes les fenêtres sont bien évidemment fermées.
Ça serait trop beau.
Je vois un système d'aération à droite à deux mètres cinquante de hauteur.
Avec une grille, et une hélice.
La voilà, ma sortie!

Mais je ne peux toujours pas utiliser la magie.
Dans mon sac j'ai plein de matériel de Voleur Patenté.
Je farfouille en silence.
Un morceau de mousse?
Je reste dubitative devant l'éponge.
Je cherche encore et encore...
Juste une épingle et du ruban adhésif double-face ultra.
Une potion de miniaturisation qui fait germer une idée dans mon esprit.
Malheureusement, rien qui puisse bloquer une hélice.
Il va falloir faire sans objet miracle.

J'avance à pas de loup.
Les gardes ne bronchent pas.
Normal, avec leurs gros casques sur la tête...
En trente secondes, je suis en face de l'aération.
Je prends l'épingle.
Je coupe deux petits morceaux de ruban adhésif.
Je me miniaturise avec la potion.
Je colle les deux morceaux sous mes pieds.
Avec l'épingle je pique dans le mur.
J'ignore combien de temps encore mon invisibilité durera.
Et ma miniaturisation aussi.
Je grimpe.
Jamais deux mètres ne m'ont semblé si hauts.
Je prends au moins dix longues minutes à escalader le mur.
Fatiguée, je me glisse à travers la grille, enlevant les morceaux de scotch de mes pieds.
L'hélice est là.
Elle émet une légère brise.
Je me colle aux parois du conduit pour aller plus vite.
Puis, je me mets a gauche car elle tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
1.
2.
1.
2.
Elle tourne relativement lentement.
Un tour 5 secondes.
J'inspire.
Il fallait que je saute à travers.
Car oui, le tunnel est rond, comme l'hélice.
Je m'avance quand soudain j'entends de grands chocs.
Comme des portes qui se ferment lourdement.
Je m'active.
Je plonge.
Et je survis.

Je suis en train de courir.
Vite.
Des pièges monstrueux s'activent autour de moi.
Je suis au deuxième étage de cette immense banque.
Je suis poursuivie par un espèce de chien aux dents de fer.
Pendant que je coure, je repense à ce choisi crucial que j'avais à faire deux minutes plus tôt.
C'était soit la sortie, soit les coffres.
Et malheureusement j'ai choisi la deuxième option.
J'avais vu Alice courir par mon conduit et était descendue.
J'ai repris ma taille normale à ce moment là.
Et perdu mon invisibilité.
Ce maudit chien de garde m'a tout de suite repérée.
Et j'ai su quels étaient les bruits de toute à l'heure.
Des "portes" enfin murs.
Qui tombaient.

Je courre toujours, chien et portes aux trousses.
Alice est devant.
Je regarde en haut.
Le troisième est une sorte d'étage sans murs extérieurs, accessible facilement.
- Levitus!
Je me envolée.
Laissant le sale cabot en bas.
TAC.
TAC.
TAC.
Les portes se ferment et je vais bientôt être coincée.
J'arrive à la faille juste avant.
Ensuite, je coure le long de l'étage,en suivant les murs qui tombent de haut.
Le bâtiment est rond à l'intérieur.

Ce piège a été formé pour les nonsos, d'après mes explications.
Soudain, je vois Alice.
Elle est en train de s'envoler.
Sauf que les murs s'allument de rouge.
Indication d'un captif.
Et commencent à se resserrer.
Non, enfait, pas que pour les nonsos.
Elle ne vole pas assez haut.
Il faut qu'elle dépasse les vingt-mètres.

-Alice! je crie. Dépêche toi!

Je suis trop loin pour qu'elle m'entende.
Je courre encore plus vite.
J'arrive au dessus d'elle.
Je lance un Levitus supplémentaire.
Mon stock d'énergie vitale baisse considérablement.
Il me reste environ un quart.
Les deux murs se referment à une vitesse alarmante.
Il reste 10 secondes.
10.
9.
8.
7.
6.
Je force.
Ma magie et celle d'Alice s'unissent.
Il reste encore deux mètres.
4.
3.
-Vite! je hurle.
1.
0.
Dans un grand claquement, c'est fini.
Alice est sauve.
Je la hisse jusqu'à l'étage.
Puis, je m'avance vers elle et fixe ses grands yeux verts.

- J'attends des explica...

L'alarme du troisième étage retentit.
Nous devons sortir de cette banque.

(bon désolée c'est un peu court)

Je le vis se libérer. Je lançais un rigidifus, un sort pas fairplay, mais que m'importe. L'homme se métamorphosa aussitôt en statue, et ej réussis à lui arracher le parchemin. Maintenant, il me reste à retrouver les deux filles.
Elles doivent sûrement être encore dans al banque. En approchant, j'entends une alarme retentir. Je fourre le parchemin dans ma sacoche, et entreprend de savoir d'où provient l'alarme. Troisième étage. Et il y a deux silhouettes dans la banque.
Je reconnais cette alarme. Celle qui annonce un inondation volontaire. Et je dois sauver les deux filles. J'escalade et rentre par la fenêtre brisée. Je m'écorche les genoux. Ma main saigne. Mais je n'y prend plus garde.
Avec un sort, j'enlève els débris. Je retrouve les filles et leur crie:

-Par ici! Par la fenêtre! C'est la seule issue!

Je ne epux entrer dans la pièce, je suis encore derrière la porte. J'espère pour elles qu'elles m'ont entendues...