Petit repas familial = gros massacre [PV Helena et Sacha]

Sveltana Darr'en
où comment être si obsédée par sa nourriture que l'instinct de défense devient secondaire.
Grave erreur.

Je m'approchais de la ville. Lentement. A pas de loups. Calculés. Silencieux. Les lueurs colorées d'une boite de nuit luisaient au clair de lune. Les phares des voitures et les lumières vives, jaunes, des réverbères illuminaient presque toute la campagne alentour. Bon ça facilitait ma progression mais bon. J'étais allergique au soleil et cette lumière si -eh bien, lumineuse, justement- commençait sérieusement à me faire mal aux yeux. Bon, ok c'était supportable mais bon. Je préférais agir de nuit, seulement à la pâle lueur de la lune, faible, qui me permettait de me cacher plus facilement. De toute façon, même avec si peu, j'y voyais comme en plein jour.

Franchement, cette planète me donnait envie de vomir. Toute cette pollution qui donnait mal à la gorge à force d'être inhalée. Et c'était quelque chose, de me donner envie de gerber. Voir des entrailles d'humains encore sanglantes, ça allait. Mais l'odeur des voitures, de leur carburant appelé pétrole, Beurk. Horrible. Abominable. Comment les humains supportaient-ils cette puanteur constante ? Enfin, tant que leur goût restait inchangé... C'était supportable. Enfin presque. Je grimaçais toutes les dix respirations environ. Mais bon, ça, c'était juste pour avoir l'air fragile. Ou dégoutée. En tout cas, tant que cet endroit n'était pas surveillé par les Brigades Noires, ça allait. A peu près.

Je me tenais devant la boite de nuit, le sourire aux lèvres. J'étais arrivée à mon restaurant. Enfin, c'était pas trop tôt. Je m'engageais dans une allée sur le côté, plus sombre que les autres quoique pas assez. Enfin, ça irais, j'imagine. Personne ne viendrait chercher un cadavre ici pendant la nuit. Personne ne me verrait. Tant mieux. Peut être découvriraient-ils le corps au matin. Mais d'ici là, je serais loin, partie, envolée. Comme si je n'avais jamais existé, que je n'étais jamais apparue. Telle une ombre, presque invisible, pas vraiment là.

Je la remarquais tout de suite, ma proie. Un repas digne de ce nom. Je pouvais voir le sang palpiter dans les veines de son cou, humer son parfum si enivrant qu'il me donnait envie -non, qui m'intimait- de me jeter sur cette petite créature si fragile, entendait les pulsions de son cœur régulières, celles d'une proies qui n'a pas encore décelé le prédateur qui la guète depuis quelques temps. J'étais patiente, très. J'attendrais le bon moment. Comme n'importe quel chasseur accompli.

Mon repas était un jeune homme. Bourré sans aucun doute à en voir ses mouvements désordonnés, hésitants. Au moindre coup d'œil, je sus qu'il me serait facile de le tuer. Ses cheveux bruns étaient emmêlés et tout dans son apparence avait quelque chose de sale. Enfin, j'étais là pour me nourrir. Peu importait la qualité chez un humain, pourvus qu'il y ait du sang dans ses veines. Et je savais que celui-ci serait particulièrement délicieux. Grâce à l'alcool qui, même si je n'en sentais pas les effets, donnait une saveur encore meilleure à la boisson nécessaire à ma vie. Il serait parfait. A déguster.

Je sortais de ma cachette d'un simple mouvement, fluide et silencieux et me posais devant le garçon, usant de mon charisme. J'illuminais la rue d'un allo de lumière pâle. J'étais belle, sublime. Majestueuse. Il ne remarqua pas mes yeux rouges, ne vit pas le rictus mauvais sur mes lèvre ni mes crocs dévoilés. Pour lui, j'étais une déesse. La perfection elle-même dans le corps d'une femme. Rectification, d'une vampyr, mais ça, il ne le savait pas. Et ne le saurait probablement que quelques secondes avant de mourir. Je m'approchais de lui encore un peu plus et n'eut même pas besoin de l'entourer de mes bras. Ce fut lui qui réagit de lui même. Tant mieux, je gagnais du temps. Il ne semblait pas avoir les idées bien claires car il marmonnait des choses incompréhensibles -que je ne cherchais d'ailleurs pas à comprendre.

J'effleurais du doigt sa peau chaude, sentais chaque pulsion de son cœur à travers sa chair. Et soudain, il ne me fut plus possible de reculer, de réfléchir, d'attendre. D'un geste rapide, celui d'un prédateur donnant le coup de grâce, j'entamais sa chair de mes canines aiguisées et aspirais goulûment le sang qui y jaillissait en un flot continu. Ma proie poussa un petit gargouillement. Je n'y tint pas compte. Le sang était si chaud, nourrissant, obsédant. Je ne pouvais plus m'arrêter. Seules importaient les senteurs qui envaillissaient ma bouche, atteignaient le cerveau et me faisaient pousser des petits grognements de plaisir. J'avais si faim !

Janny Edelweiss
ou relation mathématique Janny + Colère = Diner d'humains

Je franchis la porte de Transfert sans encombre. Enfin, de mon point de vue. Je ne crois pas que deux malheureux gardes intrigués par le fait qu'à onze heures du soir passées je veuille me rendre sur Terre et troubler ainsi leur repos soient considérés comme un obstacle. Un obstacle, cela se franchit, et parfois même très simplement. Dans mon cas, je suppose qu'expliquer avec les détails ne serait pas nécessaire. Il faut épargner les âmes sensibles.
J'atteris dans une petite rue sombre. Un bar y est ouvert. Fantastique, je vais pouvoir déchaîner ma colère. Elle s'est accumulée en moi, me faisant suffoquer. J'ai souvent des accès de colère, mais tellements infimes comparé à celui-ci...Je dois évacuer toute cette rage, cette fureur, ou mon talent de combattante pourrait légèrement en pâtir. Et il en est hors de question.
Je ne rentre pas dans le bar pour me noyer dans l'alcool loin de là. Je supporte mais n'aime pas l'alcool. Je pense que le seul moyen de me débarasser de ma fureur est de me comporter comme la BSH que je suis envers mes plus terribles ennemis, soit disons tous les trois mois. Et cela ne m'affectera en rien. Ma demie nature me protège.
Je ne déboule pas comme une furie dans le bar et ne fais pas tout exploser. Oh non. Je rentre, jouant l'indifférence face aux regards admirateurs des quelques hommes de ce bar désert. Les Terriens ne sont pas habitués à voir des vampyres, encore moins femelles. Et la dizaine d'hommes ici présents ne comporte que des dragueurs de tout âge. Des dragueurs qui courent à leur perte.
Je m'assois sur un tabouret face au serveur, nonchalemment. Les plus âgés s'en retournent chez eux retrouver leurs femmes. Il ne reste maintenant plus dans le bar que cinq hommes, le barman, jeune et pas mal, un homme vers la trentaine, et un trio de jeunes, environ la vingtaine ou un peu moins. Ceux-là sont pas mal.
Je fais un clin d'oeil au barman. Bon, à la tête qu'il fait, je crois qu'il a déjà une copine. Pas grave, ça attirera les troid autres. D'ailleurs, cela ne se fait pas attendre. Le plus musclé et plus craquant des trois s'avance vers moi et passe un bras autour de mes hanches. Je me retourne, et lui souris. Puis l'entraîne vers la ruelle. Là, je le séduis un peu, et, pour renforcer le tout, active mon charisme.

-Ne sommes pas nous mieux ici? lui sussurais-je à l'oreille tout en le caressant.

Puis sans prévenir, je tentais quelque chose que je n'avais jamais essayée jusque là. Je l'attirais plus vers moi et l'embrassait fougueusement...avant d'avoir une superbe vue sur sa veine saillante...et de croquer dedans. Ca marche super bien cette tactique, mais pas agréable. Il eut un cri de douleur. Décidant d'abréger cette souffrance inutile, je le ligotais rapidement, puis l'étouffais avec sa propre chemise. Avec mon couteau, je découpais son corps en petits morceaux, tel du steak hâché. Il ne manquait que la sauce, pensais-je. Je lui vidais son sang puis le but. Même traitement pour les deux autres idiots qui ne se rendaient compte de rien. Je laissais le barman et le trentenaire (trop vieux pour moi) de côté, rassasiée.
Je décidais ensuite de seulement torturer les passants. J'entrais dans une autre rue, et attrapais un passant en stoppant sa marche par une flèche dans la nuque. Il s'effondra, et, regrettant de ne pouvoir utiliser la magie sans être découverte, je dus marcher jusqu'à lui. Je sortis ma longue épée et une corde que j'attachais à un échafaudage. Je pendis l'homme sans ménagement. Sortis l'équivalent d'une petite bombe, pas nucléaire mais puissante, silencieuse que je le forçais à ingurgiter. Il explosa en petits morceaux. Que je ramassais à l'aide d'une petite cuillère. Je recollais les morceaux du cadavre et continua à le déchiqueter minutieusement à l'aide de toutes mes armes.
Une fois le cadavre en miettes, je le brûlais et le réduit en cendres. Puis continua à marcher. Il n'y avait personne dans les rues à cette heure aussi avançée de la nuit.
Mais j'entendais de la musique et tournais dans la rue d'à côté. Effectivement, il y avait là une boîte de nuit. Chic, encore des humains! Je m'avançais et m'apprêtait à en croquer un quand une fille surgie de nulle part se mit à me bousculer violemment. Et sous mes yeux ébahis, lui but son sang. Chouette, une vampyr BSH! Mais...

-Heeeh! Non mais ça va pas la tête de me voler mon dessert?

La vampyr, jeune aussi, dut me répondre quelque chose que je n'entendis pas, trop occupée à dévisager l'homme aux traits malheureusement familiers, qui nous observait depuis le trottoir d'en face. Il traversa, et je m'approchais, le saluant sarcastiquement:

-Sacha, quelle coincidence! Comme on se retrouve...

Sacha
BSH affamées+démons=gros dégats

Je voulais paisiblement manger sur Terre. Et bien j'ai vite renoncée. Je pense que vous me comprendriez si vous aviez vu ce que moi j'ai vu.

Je connais un bon restaurant dans un coin sombre d'une ville terrienne. Pour raccourcir le trajet Porte/restau, je suis passé dans une petite ruelle qui donne sur un bar. Un plein milieu de la ruelle une jeune femme et un homme baraqué s’embrassaient. Ils prenaient bien évidement tout le passage. Franchement désolé pour eux (je déteste qu'on interrompe pendant que j'embrasse ma petite amie), je m'apprêtais à leur faire remarquer ma présence en espérant qu'ils pousserait lorsque le fille planta ses crocs dans le cou du gars. Oui des crocs, bien aiguisés, blancs, tranchant. Des dents de vamyrs quoi! Un sort d'invisibilité me cacha aussitôt des yeux de la vampyr. Heureusement d’ailleurs car la jeune femme étouffa sa victime avec sa chemise avant de le couper en petit morceaux. Une nausée horrible me prit à la gorge pendant que la fille faisait encore la même chose avec les deux autres. Je suis resté planté sur place pendant les massacres, trop médusé pour faire demi-tour. Je dois dire que les deux types qui ont suivis le premier avaient dû boire plus d'un verre parce qu'ils ne se sont pas aperçus des petits morceaux de corps par terre, de l'odeur, du sang et surtout du fait que leurs camarades avaient disparus alors que la fille venait les chercher à tour de rôle. Après ces massacres digne d'un scénario terrien, je suis enfin aperçue le visage de la vampyr. Slurk. Janny. Comment j'ai pu ne pas voir que c'était elle? Déjà que c'est pas le grand amour en nous alors après avoir vu ça, je ne savais pas ce que je vais faire. la BSH quitta la ruelle et je décidais de la suivre. Je dinerais plus. Bien m'en prit. Janny arriva dans une rue où, un seul passant circulait. Pauvre de lui. Il mourut, une flèche dans le cou. Janny le penda sans ménagement. Elle mit un objet dans ma bouche et le corps explosa en mille morceau. Je n'ai jamais rien vu d'aussi horrible. Janny recolle les morceaux avant de déchirer le cadavre méthodiquement. Puis elle se dirige vers une autre rue, où se trouve une boite de nuit. Le sort d’invisibilité cède. Plus rien ne me cache. Janny adresse la parole à une autre BSH vu que la fille plante ses crocs dans le cou d'un passant. Quelque instants plus tard, Janny s'aperçoit enfin de ma présence sur le trottoir d’en face. Je traverse, changeant mes habits gris en un jean, un T-shirt et une veste. D'un seul geste de main bien entendu.

-Sacha, quelle coïncidence! Comme on se retrouve...

-Mieux que tes pauvres victimes.

Ma voix ne trahit aucun sentiments.

[Pourrais-tu me donner la couleur des paroles de ce rp stp?]

Sveltana Darr'en
la suite

Je m’arrête soudainement. Il y a quelqu'un, derrière. Quelqu'un qui court trop vite pour être l'un des saoulés de la boite de nuit. Je retire mes crocs de l'humain avec peine. J'ai encore faim, moi ! Et il est super bon avec tout l'alcool qu'il a ingurgité. Celui qui a osé m'interrompre le regrettera très vite. Je jette le corps flasque presque mort à terre et me retourne. Il ne me sert plus à rien à présent, même si j'aurais bien aimé m'amuser un peu avant de le tuer complètement. Dommage... Une fille se tient devant moi, un cadavre dans les bras, les vêtements poisseux de sang. Une vampyr. Buveuse de sang humain. Elle me crie d'un air énervé :

Heeeh ! Non mais ça va pas la tête de me voler mon dessert ?

Je ricane, méprisante. Bah tient ! Reprends le ton cadavre puant, je n'en ai plus besoin ! Bien sur, j'y ai un peu touché mais bon... Si t'en veux encore... Vas-y sers-toi. Et te prive pas, hein ! Juste le temps de faire trop attention à ton repas pour t'occuper de moi. Histoire que je puisse te sauter dessus par surprise. Je hais les gens qui se croient tout permis en interrompant les diners des autres, comme ça.

Elle ne jette pas un regard à son « dessert » mais s'intéresse plutôt à une silhouette sombre au loin. Rah mais slurk alors ! C'est donc si fréquenté, ici ? Les habits de l'Autremondien -car c'en est un- sont facilement identifiables, gris, un masque, une cape -ah non, pas de masque, tiens ; étrange. Un sangrave. Re-slurk. C'est pas que j'aime pas les sangraves -je prévois d'ailleurs de faire partie de leur... secte ? Rien que pour les avoir à mes trousses quand je « démissionnerai » et en gouter quelques uns mais bon- mais quand même. Ils sont relativement puissants. Et en matière de sortilèges je n'y connais pas grand chose.

L'autre vampyr s'avance vers le sangrave avec confiance. Elle traverse la route d'un pas vif, avec des airs fiers de conquérants. Nan mais elle se prend pour qui celle-là ? En tout cas c'est maintenant ou jamais si je veux la surprendre. Surtout que le partisan de Magister ne semble pas très disposé à lui parler. Son regard laissait à supposer qu'il la traitait un peu comme une gamine insupportable et collante -ce qui était surement le cas.

Sacha, quelle coïncidence ! Comme on se retrouve...

Le dénomé Sacha fait une mimique semblable à une moue dédaigneuse. Eh ben, ils ont pas l'air de s'apprécier tous les deux ! Mais pourquoi l'un ne tue-t-il pas l'autre, alors ? Ce serait plus facile pour eux. Enfin, c'est pas mon problème, hein. En attendant, tant qu'ils ne font pas attention à moi...

Mieux que tes pauvres victimes.

les paroles du sangrave me surprennent. Je ne m'attendais pas à ce qu'il réplique mais plutôt à ce qu'il l'envoie bouler. Et il maîtrise super bien ses émotions. Wouahh ! J'aimerai apprendre à me controler et à avoir la voix aussi... neutre. Il n'a même pas montré d'agacement ni... rien.

Je me concentre sur la vampyr, la détaillant de près. Il me semble l'avoir déjà vue quelque part. L'aurais-je déjà menacée ? [Vive Pirates des Caraïbes !]. Relativement petite pour une vampire et sa maigreur est caractéristique des vampyrs buveurs de sang humain. Ses cheveux nattés sont peut être brun clair mais c'est assez difficile à percevoir étant donné l'obscurité. Je reconnais cette silhouette...

Horreur ! C'est Janny qui se tient devant moi. Janny Edelweiss. Enfer et damnation. Janny, ma cousine ! La mi-naine, mi-vampyr, honte de notre famille -bon,ok, j'ai rien à dire là dessus mais bon- ! Beurk. Lui sauter dessus maintenant. Ça devient vital.

Je prend mon élan et bondit sur elle, les mains sur ses épaules menues, la plaquant à terre. Le sangrave n'a pas grande importance. Avec un peu de chance, il me soutiendra, même. Janny essaie en vain de se libérer. Elle gigote, sur le goudron de la route ruisselant de sang. Tiens, j'avais pas remarqué ! J'ai quand même pas fais autant de dégâts, quand même. Ravie d'être en position de force, je susurre à l'oreille de ma cousine :

Alors, Janny ? Tu me reconnais ?

Janny Edelweiss
ou comment retrouver d'anciennes et vieilles connaissances

Sacha fait, comme je m'y attendais, une moue dédaigneuse. Bien, enfin un point commun. Aucun de nous n'est ravi de voir l'autre. Pas étonnant d'ailleurs. On s'est peut-être quittés cordialement, mais après plusieurs belles bagarres mémorables. Que je ne suis pas prête d'oublier de sitôt.
Il désigna du doigt les cadavres entassés sur le sol. Ben quoi, j'ai pas le droit de m'amuser?
En plus l'autre imbécile m'a piqué mon dessert. D'ailleurs elle me le rend, mais c'est fini, je n'en veux plus moi. Pour qui se prend cette fille?

Mieux que tes pauvres victimes.

Ah oui, j'avais oublié l'ironie et le sarcasme qui le caractérisaient tant. Mais ce qu'il dit est juste et totalement flatteur en plus. J'esquisse un sourire.
J'avais complètement oublié la présence de la fille BSH. Je n'aurais pas dû. Elle me sauta dessus et avec une force surhumaine, celle des BSH, et me plaqua violemment au sol. Je reconnus cette empoigne. Je me débattis légèrement, mais pas beaucoup. Je la laissais faire pour voir si sa force avec augmenté depuis le temps. Mais dites donc, c'est le meeting point ici ou quoi?
Elle me susurra à l'oreille:

-Alors, Janny ? Tu me reconnais ?

Je ne me suis pas trompée. C'est bien elle. D'ailleurs, qui d'autre pourrait se comporter ainsi vis à vis de moi? Et me chiper mon repas? C'est elle qui volait les petits muffins que maman me faisait quand nous avions 6 ans. Elle avait un bon fond, mais toujours du genre à embêter les gens.Je vois Sacha impassible. Je lui réponds alors, en me relevant doucement, profitant du moment où elle avait légèrement relâché son étreinte:

-Moi aussi je suis contente de te revoir Svelt'.

Je vois Sacha qui nous observe attentivement. je l'ignore royalement et reprends:

-Ca fait un bail! 10 ans?Alors chère cousine, qu'as tu de neuf à me raconter?

Je n'avais pas remarqué que Sacha nous écoutait par contre, et je le vis tressaillir. Oups, je n'avais pas fait attention. je l'attire par le bras, et fait signe à Sveltana de nous suivre. Je nous emmène dans une petite ruelle où cette fois il n'y avait personne et fit apparaitre un peu de lumière. Ainsi on pourrait papoter tranquillement. Il ne manque plus que le bon feu, les chamallows, les insignes et on serait les parfaits petits scouts terriens. eh oui je me documente sur les coutumes et les moeurs des terriens. il ne faut jamais sous-estimer ses victimes. Ou plutôt son repas. Enfin, pas vraiment repas. Un encas. Vu que je me nourris surtout de sang animal. Ils se débattent plus que les humains, ce qui est plus amusant.
Mais je m'éloigne du vif du sujet. revenons à notre charmante soirée. Une fois installés, je me retiens de sauter au coup de Sveltana. Ca fait si longtemps, et elle était la seule de la famille à comprendre mes pulsions meurtrières. je l'ai toujours aimée pour ça. J'espère qu'elle n'a pas changé. je la dévisage. Non, on ne dirait pas. Après intérieurement....

Sacha
Ou comment se retrouver plongé dans un conflit familiale entre BSH

Ma réplique fait sourire Janny. Elle fait l'erreur d'oublier l'autre BSH. Qui en profite pour lui sauter dessus et la plaquer au sol. Je ne fais rien, me contentant de regarder la scène.

-Alors, Janny ? Tu me reconnais ?

Elle se connaisse donc. Mais elle n'ont pas l'air de s'apprécier. Un avantage pour moi.

-Moi aussi je suis contente de te revoir Svelt'.

En fait elle se déteste.

Ca fait un bail! 10 ans?Alors chère cousine, qu'as tu de neuf à me raconter?

10 ans? Elle n'entretiennent pas leurs relations ces deux là! 10 ans sans se voir! La vache!
Janny s'étant relever elle nous entraine dans une ruelle sombre. Trop sombre à mon gout. J'allume ma magie. Personne ne verra qu'elle est noire même les BSH qui ont une vision plus acérée que les humains.
Je ne dis toujours rien. Ces deux là ont l'air d'avoir des choses à se dire. Et ça peut être intéressant.

[J'ai le syndrome de la page blanche en ce moment. Désolé que ce soit aussi court, je ferai mieux la prochaine fois promis!]

Je relache mon étreinte. Assez pour que Janny se relève tout en la gardant en control. Elle se remet debout lentement, sans geste brusque. Apparemment elle a compris que je peux la réduire en bouille au moindre geste semblable à une agression. Elle ne semble pas si surprise. Tiens, se rappellerait-elle tout ses repas que je volais dans le dos de sa mère quand celle-ci nous gardait ? Surement. On oublie jamais complètement les humiliations qu'on a reçu. Ni les fois où on a humilié.

Elle m'aimait bien. Je souris au souvenir des nombreuses fois où je l'avais bernée. M'apprécie-t-elle toujours ? Apparemment oui parce qu'à la différence de toute autre personne, elle ne cherche pas à me torturer lentement puis me tuer. Tant mieux. Avoir un chien près à tout pour soi n'est pas si mal. C'est même agréable.

Moi aussi je suis contente de te revoir Svel't.

Je grimace au son de sa voix. Et à la façon dont elle prononce le surnom que maman m'avait donné. J'ai vraiment du mal avec tout ce qui se rapporte à ma famille en ce moment. Y compris ma cousine. Je m'apprête à lui répondre froidement un truc comme : « ne m'appèle pas comme ça ». Sauf qu'il y a le sangrave. Et j'ai aucune envie que mes paroles se retournent contre moi, même une information aussi banale que celle-ci.

Je me tais. Janny, elle, comme le moulin à paroles qu'elle a toujours été, s'écrie :

Ca fait un bail! 10 ans?Alors chère cousine, qu'as tu de neuf à me raconter?

Mais tais-toi ! Tais-toi ! Tu vois pas que tu rapporte des informations à l'ennemi ? Que cela peut se retourner contre toi ? Et contre moi ? Prenant sans doute compte de son idiotie, elle me prend par le bras et m'entraine dans une autre rue avant que j'ai pu l'en dissuader. Tient-elle tant que cela à sa vie pour me toucher ainsi ? Je déteste ça. Et elle doit le savoir. Je m'apprête de nouveau à l'immobiliser. Sauf qu'elle a amené le sangrave avec nous. Les sangrave ! Elle est donc complètement débile ? Apparemment oui.

Je me rend compte qu'elle attend une réponse. Qu'ai-je donc à lui dire ? Que je veux faire partie des sangraves pour me sortir un peu de cette vie pas assez sanglante ? Lui demander si elle va bien ? M'enquérir de ce qu'elle a fait ? Mais je m'en fiche d'elle. Je veux pas avoir affaire à ma famille. Bon, duuu calme. Doucement.

Tu as l'air de te porter bien...

Je n'ai rien d'autre à dire que le minimum. Je voudrais partir là. Tu vois pas que tu me fais chier ? Oh, mais ce serait super une fête avec pleins d'humains ! Le sangrave partirait. En parlant de lui... Il a allumé sa magie. J'aime pas la magie. Elle me fait peur. Aussitôt, j'engage une conversation plus enthousiaste. Histoire de m'éloigner un peu du serviteur de Magister.

Tu viens, on va chercher d'autres repas !

C'est adressé à Janny. Toi, le sangrave, tu dégage. Je m'approche de la boite de nuit, remarquant aussitôt une humaine à l'air complètement perdue qui rie comme une idiote. Toi, ma jolie, tu vas bientôt te taire et crever !

(Sacha, Ma couleur s'appelle sienna.)

Janny Edelweiss
ou comment se rendre compte que votre chère cousine n'a pas changé

Je me rappelle que ma très chère cousine n'a jamais aimé tout ce qui a trait aux salutations, cordialités et retrouivailles. Un autre point commun.
Ce que j'aimerais savoir, et que j'ai toujours voulu savoir, c'est pourquoi malgré tous nos points communs elle ne m'a jamais appréciée. Moi, je dois avouer que je l'aime bien cette fille, elle a un bon fond, Juste un peu trop BSH à mon goût. Autant moi je fais une à deux "réserves" dans l'année autant elle...En même temps, tout le monde n'a pas la chance d'être une hybride donc de ne pas être dépendant...Et de pouvoir vivre plusieurs siècles de plus que les autres? Parce que les vampyrs vivent longtemps, et les nains très longtemps. Alors j'ai une belle vie devant moi.
Je ne trouve pas Sveltana changée. C'est intriguant.
Sveltana me répond alors avec simplicité, celle-ci ayant toujours été sa plus fidèle compagne ( je ne dis pas que les autres ne lui ont pas été fidèles! Attention! ), démontrant encore une fois qu'elle n'avait pas changé depuis 10 ans :

-Tu as l'air de te porter bien...

Hein? J'ai L'AIR? Juste l'air? NON MAIS ELLE SE PREND POUR QUI CELLE-LA? L'AIR? MAIS ELLE PLAISANTE OU QUOI? JE VAIS EXCELLEMENT BIEN, JE N'AI PAS L'AIR BIEN!!

Ma fureur intérieure retomba quelque peu quand j'entendis Svelt' continuer. Je me mordais même la lèvre pour ne pas rire.

-Tu viens, on va chercher d'autres repas..

Non, Je confirme. Elle n'a pas changé. Et en plus elle est toujours BSH! Comment ai-je pu en douter une seconde?
Je remarque qu'elle est déjà partie en direction de la boîte de nuit. Je la quitte du regard, et la laisse avec sa proie.
Je remarque soudain que Sacha est avec nous. J'ai le chic pour toujours l'oublier. Et aussi que mz cousine l'a volontairement éloigné de nous en me demandant de la suivre. Je ne savais pas qu'elle avait une aversion pour les Sangraves. Je tâcherais de m'en souvenir.

Je ne sais pas pourquoi j'ai le pressentiment que Sacha va encore me lancer un de ses sarcasmes style "Tu appelles ça une réunion de famille?", ou encore "Pourquoi tu ne suis plus ta cousine? Tu n'as plus faim?" etc...
Bon, je vais rejoindre Svelt'. Je n'ai plus faim mais les .évènements me donnent envie de replonger dans le sang.
Je dévisage Sacha sans rien dire puis lâche:

-Tu peux venir tuer des humains avec nous si ça te chante.

Si il veut nous accompagner, je ne l'en empêche pas. Tant qu'il ne vole pas mes proies...Mais il peut voler celles de Svelt, ça ne me dérange pas. Juste punition pour le dessert qu'elle m'a volé tout à l'heure.

-Tu as l'air de te porter bien...

Je me retiens pour ne pas sourire. Svel't (puisque je ne sais pas son prénom en entier) n'a pas l'air d'apprécier Janny plus que ça. En même temps, je la comprends, ça ne doit pas être facile tous les jours d'avoir une cousine qui met un point d'honneur à vous énerver.
La deuxième phrase que Svel't adresse à sa cousine comporte sept mots alors quelle ne se sont pas vues depuis 10 ans. Nouvelle preuve que leur relation n'a rien de fraternelle.

-Tu viens, on va chercher d'autres repas...

Ou comment se débarrasser quelqu'un d'indésirable. Ce quelqu'un étant moi. N'étant pas BSH, elle doit croire que je vais partir bien sagement pour les laisser se crêper le chignon sans moi. Parce que je ne leur donne pas cinq minutes de discutions pacifique à ces deux-là. Elle se trompe si elle croit que je vais obéir à son ordre dissimulé.

-Tu peux venir tuer des humains avec nous si ça te chante.

Ho, merci, c'est trop gentil d'avoir pensé à moi! Mais, non j'ai une meilleur idée. Je sors de la ruelle sans un mot et je me dirige vers la boite de nuit. Je change rapidement d'apparence, et je ressemble à un "beau gosse" comme dise les terriennes. Non, pas que je soit hideux en vrai (au contraire, je suis très beau) mais je ne veut pas que Janny et Svel't me reconnaisse.
L'idée est bizarre et limite dangereuse mais je veux voir comme les vampyres se débrouille pour attraper leur proie.

[ C'est pas que je veuille dire mais vous ne m'avez pas donné grand chose pour écrire un rp long. ]

Sveltana Darr'en
la suite

J'observe un instant la jeune humaine. Elle est, de toute évidence, complètement bourrée, ne marche pas droit et marmonnant des propos incompréhensibles. Ses yeux bleus sont vides d'émotions et elle semble complètement désorientée. L'alcool ne la réussit pas, apparemment. Activant mon charisme, qui ne doit pas beaucoup marcher avec les filles, je m'approche de ma petite proie toute nouvellement trouvée.

L'humaine ne réagit pas en me voyant approcher. Eh ben, elle a vraiment, vraiment abusé ! Elle ne se rend même pas compte que je la tire par le bras, se laissant faire comme un pantin. Génial ! M'enfin, seulement pour ce qui est de l'attirer ailleurs parce que là, elle ne me servir qu'à me nourrir, je ne pourrais absolument pas jouer avec elle dans cet état. Rohhh, slurk ! Les humains, alors... Y'a toujours quelque chose qui va pas dans leur système. C'est dingue !

Je jète un sortilège d'insonorisation juste au cas où elle sortirait de son mode zombie pour hurler et attirer tout le monde dans cette rue dont le goudron est couvert de flaques de sang et de morceaux de chair -eh, c'est pas moi, c'est Janny ! Bon, dans cette état, je peux être sur de ne pas pouvoir m'amuser avec cette humaine. Autant ne pas prendre de risques. D'un coup de poing bien placé, elle s'évanouit. Je la bois sans ennuis, prenant même le temps de savourer le liquide chaud qui coule -coulait ?- dans ses veines. Je la laisse en grande anémie -tellement grande qu'elle va mourir dans la nuit si on ne la retrouve pas avant-, dans le jardin d'un honnête humain. Bon, maintenant que je n'aie plus soif, allons nous amuser un peu.

Je sors de la ruelle, les vêtement tout propres, sans une tache de sang. Wouah, je fais des efforts en ce moment ! Un jeune humain, beau, se tient devant la boite de nuit, l'air relativement sobre. Cool. Avec lui, au moins, je pourrais m'amuser. Pas de Janny en vue, tant mieux. Je m'approche de mon futur repas d'un air décidé et séducteur, activant mon charisme.

[vraiment court. Désolée.]

Janny Edelweiss
ou comment ne pas résister à un joli garçon

Je n'avais pas attendu Sacha. Il fait ce qu'il veut. J'en ai sérieusement rien à faire. Il veut venir, il vient. Il veut dégager, grand bien nous fasse. Sa présence me rend indifférente. Vous voyez, je progresse! Je sais mieux contrôler mes émotions envers quelqu'un que je n'apprécie pas particulièrement (je sais même modérer mes mots vous vous rendez compte?! ). Et je commence même à contrôler mes pulsions meurtrières. Hiiiiiiii! Une jeune fille! Viiite il faut que je la tue! Son sang sent siiiiiii boooooon!
Heu, en fait, non. J'arrive pas du tout à les contrôler. Mais bon, le répétez pas! C'est un secret!
Je me précipite vers la jeune fille. Je m'approche d'elle, et voit qu'elle est malheureusement saoule. Oh zuut! C'est pas drôle! C'est pas du zeu, c'est pire que de la trisse! Suis pas contente là! Sveltana m'a laissé que les alcooliques! Bouh..Je peux même plus m'amuser!
D'ailleurs...elle est où Svelt? Je farfouille la place du regard. Je la vois, un peu plus loin, en train de s'occuper d'une jeune alcoolique elle aussi. Au moins, je ne suis pas seule!
Je m'amusais un peu avec la jeune fille qui les yeux dans le vague, n'opposait aucune résistance. Par m'amusais, je le dit au sens divertir, penser à autre chose. mais ce n'était pas amusant. Ni drôle. Passer une corde aucun de quelqu'un d'ivre n'est pas hilarant. Quand les victimes se débattent, tout devient aussitôt nettement plus intéressant. Or, l'alcool embrume le cerveau et détruit les nerfs, ce qui, si vous avez bien appris votre cours de Physique-Chimie de niveau maternelle, empêche de ressentir la douleur. Donc s'il n'y a aucune douleur, pourquoi se débattre? Je décidais quand même de boire son sang. Mmh, ca va il était quand même bon. J'ai vu mieux, mais que voulez-vous, c'est la crise économique!
Maintenant, c'est fini, j'ai plus faim. Avec tout ce que j'ai bu, j'ai des réserves pour deux ans. Et sans exagérer. D'habitude, je fais deux descentes par an et cela me suffit amplement. Aujourd'hui, c'était la première de l'année et ça m'étonnerait que j'en fasse d'autres.
Je lançais à nouveau un regard vers Svelt, qui était quasiment à la hauteur d'un jeune garçon plutôt mignon. Et qui n'avait pas du tout l'air ivre!! AH NOOOOOON! Pas question! Tu m'as déjà volé mon dessert de tout à l'heure, pas le second! Celui-là m'a l'air d'être le plus beau dessert que j'ai jamais eu! La faim revenait d'elle-même. Je décidais donc de lancer un petit sort sur Sveltana pour qu'elle s'empêtre les pieds dans des lianes le temps que j'arrive. Cela l'immobiliserait un instant. Je n'était pas loin, alors le temps qu'elle se démêle de ses "liens".
J'arrivais, la bousculais un peu et lui murmura:

-Laisse moi celui-ci, et je te présenterais la proie de tes rêves. Et d'ailleurs, ce serait normal que tu me laisses ce charmant garçon en compensation de tout ce que tu m'as fait subir petite.

Avant qu'elle ait pu esquisser le moindre geste, je fonçais sur ma victime et fit mine de m'attarder autour de lui. Je prie une moue timide et fascinée, comme si j'étais une adolescente transie face au plus beau garçon du lycée. Puis je changeai de technique et prit une moue un peu séductrice, juste pour voir sa réaction.

-Salut mon mignon! Mais c'est que tu es beau gosse dis donc! On en rencontre pas souvent dans ces coins là! Ca te dirait de m'accompagner dans un lieu où l'on pourrait faire plus ample connaissance?.

Connaissance. Hin hin. Plus ample connaissance avec ta mort. Mais ça le beau gosse ne le sait pas. J'ai une foule de projets pour lui. Et tous très amusants.

» Petit réunion princière et gros désastres...
» Comment passer son anniversaire avec une petit soeur meurtrière, un petit ami en cavale et un bébé mi-démon mi-elfe ..
» Helena janny de Brina
» DARKS AMBITIONS ϟ SACHA&LYAM
» Vacances.... Gâchées.. [PV Arya et Sacha]