Pause ou non ? [PV Kento et Meredith]

Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était un dimanche. Dans une salle gigantesque de Palais Impérial, je me dirigeais vers la Porte de transfert, pour profiter des plaines de Selenda durant une journée. J'avais à peu près traversé la moitié de la salle lorsque, tout à coup, le panneau géant diffusant les informations s'alluma en blanc, une sirène retentent. Au bout de quelques secondes, l'Imperator apparut :

-Chers citoyens de l'empire, nous sommes actuellement attaqués par des Sangraves à l'intérieur du Palais. Veuillez s'il-vous plaît suivre les militaires vers des postes sécurisés.

Plusieurs gardes se manifestèrent, leurs quatre bras levés. J'allais vers l'un d'eux, mais Émilien se dirigea vers un autre et je faillis tomber, mais, habitué, trébuchais seulement. Nous échangeâmes quelques mots, puis nous dirigeâmes vers celui qu'il avait décidé, lorsque l'Imperator réapparut à l'écran :

-Mise aux abris annulée. Cependant, à cause d'un problème technique, l'accès au portes de transfert est annulée pour aujourd'hui.

La foule poussa un soupir, puis reflua en arrière. Quelqu'un me bouscula. Je relevais la tête et le regardait. C'était un autre Tatris.

-Hé !

-Chers citoyens de l'empire, nous sommes actuellement attaqués par des Sangraves à l'intérieur du Palais. Veuillez s'il-vous plaît suivre les militaires vers des postes sécurisés.

Oh oh... Apparemment, il y avait un problème au Palais d'Omois. Cela n'était pour arranger les deux têtes de Sieur Kento, Tatris et Haut Mage de son état. Il avait été chargé de rendre visite à un ministre omoisien pour une légère mésentente entre Omois et le Lancovit. L'affaire s'étant vite terminée, Kento aurait voulu repartir aussitôt au Château Vivant. Il avait du travail, et pour lui le travail était essentiel. Le travail, c'était la vie. Quand on l'empêchait de travailler, Félix et Léo, les deux têtes, étaient de mauvaise humeur. "Attaque de Sangraves" impliquait non seulement une notion de danger pour le Tatris, mais, plus important encore, cela allait l'empêcher de mener à bien son travail.

-Tout cela ne présage rien de bon...
-Tout à fait d'accord.

"Rejoindre un poste de sécurité". Le Tatris suivit la foule. Mais une autre annonce l'interrompit.

-Mise aux abris annulée. Cependant, à cause d'un problème technique, l'accès au portes de transfert est annulée pour aujourd'hui.

Ouf... fausse alerte. Il y avait cependant un léger souci. Pas de Porte de Transfert pour la journée. Il ne pourrait pas rejoindre Travia... D'un commun accord de Léo et Félix, Sieur Kento se dirigea tout de même vers la Porte de Transfert. Dans son empressement, il bouscula quelqu'un.

-Hé !

La personne en question s'avéra être un autre Tatris. Léo, la tête brune, se tourna vers la tête qui avait parlé et dit :

-Excusez-nous. Savez-vous quand se terminera l'annulation des transports ?

[center] Meredith marchait vers les portes de transfers, elle avait finie sa journée. Ses cours c'était naturellement bien passer. Toujours aucun changement dans sa petite vie dépressif. Tous était monocorde. Ses envies de suicides venaient et repartais, rien d'anormal. Meredith marchait avec Jack, son familier vers la porte. Un Tatris y était. Elle le dévisagea et se mit non loin de lui pour attendre son tour.

Quand une alerte fut donner. Apperement des sangraves avaient pénétrer dans le palais! Super! Meredith s'en fichait elle continua son chemin vers la porte des transfers quand on ordonna a tous les citoyens de suivre les militaires.

*Et M*rde! Il ne manquait plus que soit, faut que je rejoigne L'Ilne à Travia dans 30 minutes!*

*Meredith, surveille ton langage!* La réprimenda Jack.

Jack énervait souvent Dith' mais là, il n'avait pas intérêt a la sermoner très longtemps!

-Mise aux abris annulée. Cependant, à cause d'un problème technique, l'accès au portes de transfert est annulée pour aujourd'hui

Hé mince! Meredith était coincé là pour la journée super! Quand elle surpris une discussion entre les deux tatris d'à côté.

- Excusez moi, savez vous comment nous pouvons acceder a Travia?

Le Tatris s'était retourné. Il me dévisagea un court instant puis nous dit :

-Excusez-nous.

Ensuite, il hésita un peu, puis me demanda de la même tête :

-Savez-vous quand se terminera l'annulation des transports ?

Une femme, qui écoutait depuis un moment déjà la discussion d'un air très relaxé, nous demanda d'une voix un peu plus aigüe que la moyenne :

-Excusez moi, savez vous comment nous pouvons accéder à Travia ?

Je les regardai. Le Tatris avait l'air aussi strict que mon frère, qui m'avait longtemps énervé avant d'accepter de faire une pause. La femme avait l'air beaucoup plus détendue. Mais il ne faut qu'à moitié se fier aux apparences. Émilien, me devançant de quelques secondes, leur dit rapidement, d'une voix assurée mais basse :

-Demandez à mon frère jumeau. Il est ingénieur en chef de sa Majesté Impériale Sandor T'al Barmi Ab March Ab Brevis. Moi, je ne suis que mathématicien en chef.

*Merci pour la discrétion, Émilien !*, pensais-je. *Cependant, maintenant que la moitié est avouée, autant continuer sur se lancée.* C'est pourquoi je dis :

-Je peux savoir cela, dis-je, mais il me faut me laisser le temps de me renseigner sur les faits exacts. Dommage, c'était ma journée de repos.

Une jeune femme blonde qui ne possédait qu'une seule tête s'approcha pour demander :

-Excusez moi, savez vous comment nous pouvons accéder à Travia ?

-Demandez à mon frère jumeau. Il est ingénieur en chef de sa Majesté Impériale Sandor T'al Barmi Ab March Ab Brevis. Moi, je ne suis que mathématicien en chef.
-Je peux savoir cela, dis-je, mais il me faut me laisser le temps de me renseigner sur les faits exacts. Dommage, c'était ma journée de repos.

Mathématicien en chef ? Ingénieur en chef de Sa Majesté l'Impérator ? A l'évocation de ces fonctions, le regard de Léo autant que celui de Félix devinrent plus respectueux. Même si "dommage, c'était ma journée de repos" gâcha un peu ce respect. Apparemment, le problème des Portes de Transfert gênait aussi la jeune femme. Ce fut Félix, cette fois, qui parla.

-Alors, renseignez-vous. Excusez-nous pour ce dérangement mais nous avons du travail.

Le ton était un peu agacé.

Sujet: Re: Pause ou non ? [PV Kento et Meredith] Ven 27 Jan 2012 - 18:29

[Je pense que Meredith ne répondra plus donc on continue le rp à 2.]

-Bien. Suivez moi.

Nous coupâmes la foule et nous dirigeâmes vers la Porte de transfert. Arrivé à l'entrée de la salle où se trouvait la Porte de transfert, je remarquais que la fille ne nous suivait lus. Je haussais les épaules et je toquais contre une petite porte à gauche. On pût entendre s'élever une voix de l'autre côté de la porte :

-Z'avez pas entendu ? C'est fermé pour la journée !

Je répondais :

-C'est Émile l'ingénieur en chef !

-Je ne dépends pas de votre service ! Tout ce que vous faites c'est créer les armes !

Émilien répondit :

-C'est aussi le mathématicien en chef ! Et par contre, vous dépendez de moi pour les calculs inters-portesdetransfert.

-Bon, entrez.

La porte s'ouvrit, mais lorsque le passeur vit que nous étions accompagnés, il demanda :

-C'est qui celui-là ? Je suis d'accord pour que vous passiez, mais pas les clients.

-Vous voulez vraiment que je signale à l'Imperator votre réticence devant vos supérieurs ?

Le passeur dut se rendre compte du danger que je représentais, car il s'excusa immédiatement, et si vite qu'on eut dit que les mots étaient collés les uns aux autres :

-Maisnonmaisnonmaispasdutoutjevouspriedemexcuservouspouvezpasserbiensûretletatrisquivousaccompagneavec !

-Ah... Je préfère ça.

J'entrais, mais ne m'attardais pas : je franchissais une nouvelle porte avant de me retrouver dans les machineries. Peu de gens se rendaient compte que depuis quelques mois les Portes de Transfert avaient changé : en effet, elles étaient maintenant hybrides mi-magiques mi-technologiques. J'étais fier de mes machines, bien que ce soit un collègue d'un autre domaine qui avait pensé à les adapter aux Portes de Transfert. Mais apparemment, il y avait un problème, et tout le monde courait dans tous les sens, s'affairait, et pourtant, les machines ne vrombissaient pas. Je demandais :

-Qu'y a-t-il ?

On me répondit :

-Ah ! Monsieur ! On allait vous envoyer chercher ! Le programme de reconnaissance nous a indiqué das Sangraves avérés. Nous avons immédiatement contacté l'Imperator, qui a exigé une vérification. Nous avons vérifié deux fois : et deux fois le test était négatif et indiquait une erreur d'une machine. Nous allions contacter l'Imperator à nouveau lorsque tout c'est arrêté sans explication. Nous avons à nouveau appelé l'Imperator, et nous étions en train de désespérer à faire redémarrer le système. Y comprenez-vous quelque chose ?

-Laissez-moi vérifier les machines.

Félix laissa à Léo le soin de diriger leur corps. A grand renforts de "Excusez-moi", "pardon, madame" ou encore "désolé, je voudrais passer", il réussit à se frayer un chemin parmi la foule qui peuplait ce jour-là le Palais d'Omois. Nombre de gens, humains, elfes, nains, vampyrs ou Tatris, semblaient mécontents de l'annonce qui venait de retentir. Le Haut Mage ne pouvait que les plussoyer. Lui-même... ou plutôt, eux-même détestaient cette situation. Il arrivait souvent que les deux têtes ne soient pas d'accord - ce qui provoquaient maintes disputes fort agaçantes pour les autres - mais cette fois-ci, tout deux espéraient que ce problème soit vite réglé pour qu'ils puissent enfin retourner au Lancovit. D'ailleurs, ils se jetaient de temps à autre des regards agacés. Ils suivaient l'autre Tatris d'un pas pressé. Qu'il y ait beaucoup de monde ne les dérangeaient pas. Si leur activité favorite était le travail, cela signifiait pas qu'ils étaient asociaux. Non, ils aimaient la compagnie des autres. Ainsi, ils pouvaient partager leur savoir et apprendre de nouvelles choses. Les amis de Sieur Kento étaient donc pour la plupart des gens sérieux et travailleurs. Il faut le dire, les autres personnes trouvaient le Tatris un peu trop ennuyeux.

Enfin, les deux corps et leurs quatre têtes arrivèrent à une petite porte près de la salle de Transfert. Kento ne l'avait jamais remarqué alors qu'il venait souvent à Tingapour. Le... les scientifiques toquèrent, mais celui qui se trouvait de l'autre côté paraissait réticent à les laisser entrer. Emile et Emilien, puisque c'étaient les prénoms de l'autre Tatris, réussirent tout de même à convaincre l'inconnu derrière la porte de les laisser entrer. Le passeur s'avéra être un petit homme rondouillard aux grosses lunettes. Il fallut encore insister pour qu'il accepte de faire entrer Kento. Celui-ci songea qu'ils ne risquait pas d'apprécier beaucoup ce passeur. Ils arrivèrent dans une salle remplis de machines en tout genre. Le Haut Mage, qui se débrouillait pourtant bien en sciences techniques, dû constater qu'il ne comprenait pas grand-chose à leur fonctionnement. Certains engins lui étaient même complétement inconnus, mais aucune des têtes ne voulut l'avouer à l'autre Tatris.

Les scientifiques qui travaillaient là expliquèrent en quelques mots la situations, et Kento fronça ses multiples sourcils, inquiet, quand il entendit le mot "Sangrave". Allons bon, ces terroristes n'étaient donc jamais bien loin ! Emile et Emilien se penchèrent sur les machines pour les examiner. Léo et Félix ne savaient trop que faire pour les aider. Ils croisèrent les bras. Le rouquin commença une question d'une voix soucieuse, aidé par le brun :

-Hum, ainsi donc...
-...les Sangraves auraient...
-...saboté la Porte de Transfert ?

Avoir deux têtes peut s'avérer pratique quand on cherche ses mots.

Émile tourna quelques boutons. Plus rien ne répondait. Tout semblait éteint, impossible d'allumer, et pourtant il y avait du courant. Il entendit dire dans son dos :

-Hum, ainsi donc ... les Sangraves auraient ... saboté la Porte de Transfert ?

Il sentit de l'hésitation.

-Je ne veux pas avancer de préavis. Il serait difficile au Sangrave de déranger notre machine à ce point en dehors de cette salle, et cette salle est l'une de celles qui disposent le plus de sécurité, après les quartiers de l'Imperator et de l'Impératrice, naturellement. Il serait difficile... Mais pas impossible. Puis il cria : Je veux parler à l'Imperator !

-Voici l'écran, monsieur.

Au bout de quelques instants de sonnerie, l'Imperator apparut :

-Qu'y a-t-il ?

-C'est moi, votre Majesté Impériale. Mais Émilien prit Émile de court : Avez vous eu vent d'une infiltration de Sangrave ?

-Les procédures sont en cours. N'intervenez en rien avant que je vous donne le feu vert. Rappelez-moi dans cinq minutes.

-Bien...
-...Votre Majesté Impériale.

Il haussa des épaules en direction de l'autre Tatris, et vérifia les câbles en attendant que es cinq minutes passent.

[Kento, peux-tu me dire la couleur dont tu écris ?]

Spoiler:

Les deux visages se durcirent dans un bel ensemble. Homme en gris rimait avec ennuis. (Paparazzis, attention, Kento a essayé un semblant d'humour) Le Tatris avait déjà côtoyé des Sangraves et savait à quel point ils pouvaient se montrer dangereux. Bien sûr, ils ne devaient pas faire de conclusions hâtives, mais un échange de regards graves entre ses deux têtes et Léo et Félicien surent qu'ils pensaient tout deux à la même chose. Magister et ses sbires avaient tenté - peut-être même réussi - de saboter la Porte de Transfert du Palais omoisien. Dans ce cas, la situation était grave. Qu'est-ce que les Sangraves manigançaient ? Quelle que soit la réponse, chacune des têtes espérait qu'ils échoueraient. La seule chose utile qu'ils pouvaient faire pour l'instant, c'était essayer de résolver le problème de la Porte de Transfert.

Un des hommes qui, jusque-là, s'affairait autour d'eux, apporta une boule de cristal au Tatris Emile/Emilien. L'Imperator en personne était à l'autre bout du cristal. Sa mine crispée s'affichait à l'écran. Impressionné, Kento faillit s'incliner quand il se souvint que l'Imperator ne voyait que son ingénieur/mathématicien en chef. Celui-ci n'avait donc pas menti quand il avait parlé de "contacts haut-placés". Sa Majesté l'Imperator Sandor, rien que ça... Kento sentait la gravité dans la voix des deux... trois hommes, puisqu'il y avait trois têtes. La communication se coupa et ils durent attendre que "les procédures" se terminent. Sieur Kento dut s'avouer qu'il ne savait rien de la nature desdites procédures. Il était en terrain inconnu. Il ne connaissait pas grand-chose aux sciences techniques. En attendant, il posa une nouvelle question, histoire d'alimenter la conversation et d'en savoir un peu plus.

-Dans l'éventualité où des Sangraves auraient vraiment trafiquer la Porte, que se passerait-il ?

C'était Léo, le brun, qui avait posé la question. Félix ne l'avait pas interrompu pour l'aider à terminer. Peut-être était-il fatigué de parler.

Sujet: Re: Pause ou non ? [PV Kento et Meredith] Jeu 15 Mar 2012 - 15:26

J'entendais derrière moi :

-Dans l'éventualité où des Sangraves auraient vraiment trafiqué la Porte, que se passerait-il ?

Je réfléchis. Les conversations s'étaient tues dans tout l'atelier. Je me retournais et répondait :

-Une porte de secours est prévue...
-... en attendant que nous re-fesions marcher celle-ci. Pour le domaine politique...
-... nous n'en avons aucune idée.
-Bien sûr, ceci enclencherait sûrement une alerte générale...
-... Mais sinon, nous n'en savons vraiment rien.
-Arrête d’être pessimiste, Émilien.
-Qu'est-ce que j'y peux si je suis pessimiste ? J'ai des raisons : c'est la première fois que ça se passe comme ça.
-Mais nous réussirons.
-C'est à voir.
-C'est certain.

L'échange s'arrêta là. Tout à coup, quelque part dans la salle, une boule ssonna. JE me précipitai dessus.

-Bonjour...
-Votre Majesté Impériale...

[Alors, que se passe-t-il ?]

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