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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: OmoisOmoisPartagez
 

 i stand MOTIONLESS { Fly }

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AuteurMessage
Birthday


Birthday

Age du personnage : 17.

Familier : Not yet.
Couleur de magie : The blackest one.
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Sangrave.
Résidence : Fortress Grey.
Dans le sac : Knives, dresses & make-up.

Affinités : Magister - Love.
Ava - Frienship?
Mère - Motherfucker.
L'line - Enemy.

MessageSujet: i stand MOTIONLESS { Fly }   i stand MOTIONLESS { Fly } Icon_minitimeLun 2 Avr 2012 - 4:11

Code by Holliday & gif from tumblr
ღ Motionless ღ


« Breathe my name, Mother. Whisper your last plea and face your doom. The day has come for me to move on. Long live the man called Birthday! »

« Oh, Seigneur, faites-la taire, elle me lasse ! Elle emplit ma tête de choses horribles… aussi horribles qu’elle. Elle n’a jamais été là pour moi et maintenant, elle est là mais je ne veux point d’elle : elle m’incommode, elle me tue à petit feu ! »

Le jeune homme de dix-sept ans se retourna sur sa couchette avec un grognement. Ses couvertures avaient glissé depuis longtemps sur le sol, mais il n’avait rien fait pour les ramasser.

« Seigneur… Si vous existez… S’il y a un Dieu quelconque là-haut, je vous le demande humblement : aidez-moi. Pardonnez mes péchés et protégez-moi du Mal. »

Le Mal. C’était lui, le Mal. Son cœur était noir de folie.

« Protégez-moi de moi-même. »

Un moment passa. Lugubre. Lui, il n’entendait que sa propre respiration saccadée, son souffle empreint d’angoisse. Ses mains déjà crispées s’agrippèrent désespérément aux draps tandis qu’il murmurait ses lamentables prières, les yeux clos et la peau humide de sueur.

« J’ai peur. Faites-la taire, je vous en supplie, vous en conjure. Je ne l’aime pas, elle m’effraie. Je croyais l’avoir réduite au silence… à jamais. »

Le jeune homme ouvrit brusquement les yeux. Sa vue ne fut pas troublée par la noirceur, y étant accoutumée. Le Sangrave s’étira. Avait-il cauchemardé ? En tout cas, tout s’était arrêté, d’un coup. Sa putain de mère n’était plus là. Mais pour combien de temps encore ? Ses « visites » étaient de moins en moins espacées et de plus en plus… intenses. On pouvait dire que son rejeton y était désormais habitué… mais ce serait mentir. Car il ne s’y habituait pas. Et il avait mal. Il craignait de vivre dans ce monde hostile. Il était seul. Ava, sa prétendue amie, était il ne savait où. Ses parents étaient des connards de première. Magister, son maître, était une cause perdue. Eh oui, il le savait bien, au fond. Son maître adulé n’était qu’une sale ordure qui méritait de crever. Une pensée qu’il ne dirait jamais à voix haute. Pas assez courageux pour cela. Non, lui, il était un vrai faul-cul. Devant lui, il feignait l’admiration, désormais, et l’affection. En réalité, il attendait, il espérait plutôt, que les choses changent d’elles-mêmes. Même si c’était vain.

Mais lui, changeait-il ? Là était la grande question. Il aimait toujours autant les hommes qu’avant. Il aimait changer d’apparence, devenir une femme et parader. Charmer et séduire d’un regard, capter l’attention d’une parole. Parfois, on se moquait de lui et ça le blessait au plus profond de lui. Mais il continuait d’être ce qu’il était. Parce qu’il en était fier. Rares étaient ceux qui pouvaient affirmer l’être. On ne choisissait pas ce qu’on devenait. Ce qu’on était. C’était la vie, ses bonheur et ses malheurs qui vous modelaient au fil du temps. Et puis, un jour, vous vous réveillez et contemplez dans le miroir ce que vous êtes devenu, sans vous en rendre compte. Et là, vous avez deux choix : vous accepter ou pas. Très peu de gens étaient capables de la première option. Car s’accepter pleinement, avec ses défauts, ses qualités et ses manies n’est pas chose aisée.

Le Sangrave soupira en se dressant sur son séant. Le clair de lune éclairait son visage trempé par la sueur. Il l’essuya avec désinvolture du revers de la main. Puis il se leva, même si la nuit était bien avancée. Il sentait qu’il avait le besoin de marcher. Comme c’était la nuit, il ne prit pas le temps de se « costumer » et sortit de la Forteresse Grise… au naturel ! Il n’était vêtu que de son pyjama blanc et il allait nus pieds. Assez imprudent, mais tant pis. Il souffrirait, au pire. Comme d’habitude. Mais ce n’était pas le temps de jouer les martyrs. Il avait envie de se changer les idées et non pas de s’enfoncer dans ses malheurs.

Même s’il n’était pas efféminée, il gardait quelques tics typiquement féminins : une démarche légère et droite, une main cassée. Il ne pouvait pas s’en empêcher, toutes ces manies faisaient partie de lui. Et puis, soudain, il tomba sur une Chatrix. Os-ti de ta-bar-nak, comme diraient les Terriens (aa). Avec lenteur, afin de ne pas brusquer la vile créature, le Sangrave plongea la main dans la poche de son pyjama et en sortit un petit Transmitus fort pratique, spécialement conçu pour les espions de Magister. Au moment où la Chatrix était alertée par ses mouvements, il s’évapora dans la nature.

Et arriva en pleine forêt. Une forêt qui ne lui était pas tout à fait inconnue. Ici, le soleil commençait à naître à l’horizon et en avançant avec prudence, le transsexuel comprit qu’il était revenu, malgré lui, dans la forêt d’Omois. Double osti de tabarnak, oui. Si seulement il n’était pas tombé sur cette Chatrix de malheur ! Sa petite promenade ne lui faisait plus autant envie et rentrer à la Forteresse au plus sacrant était une idée très tentante !

Surtout qu’il était en pyjama ! Très, très louche ! Un type efféminé et désarmé, qui plus est, qui se balade à environ sept heures du matin en pyjama en territoire étranger, ce n’était pas banal ! D’une brève incantation, il s’habilla d’un pantalon et d’une chemise. Vêtements typiquement masculins. Beurk. Nan mais au cas où il tomberait sur quelqu’un… Quoique, qui serait assez con pour marcher en pleine forêt le matin ? Oui, en effet, qui ?

{ Qualité de mxrde, mais bon ._. }


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Nate Manticore


Nate Manticore

Age du personnage : Nous en avons dix-sept, désormais...

Familier : Nous n'avons pas besoin de ces bestioles, chou. Nous nous suffisons à nous-même.
Couleur de magie : Vert comme nos yeux.
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Métier... Tssss.
Dans le sac : Dans le sac ? Non mais tu rêves. Il est bien trop petit, le sac. Et puis d'abord, qu'est-ce que tu fais à fouiller dedans ?

Affinités : ~ Oh wanna dance with somebody
I wanna feel the heat with somebody
Yeah wanna dance with somebody
With somebody who loves me
Oh wanna dance with somebody
I wanna feel the heat with somebody
Yeah wanna dance with somebody
With somebody who loves me ~


MessageSujet: Re: i stand MOTIONLESS { Fly }   i stand MOTIONLESS { Fly } Icon_minitimeLun 16 Juil 2012 - 1:00

[Ça – surtout la phrase d'introduction – c'est le résultat d'un rp écrit à deux moments complètement différent. Perso je l'aime pas trop, sorry. Quant aux fautes, pour certaines c'est peut-être du à ma non-maîtrise de l'azerty, sorry éè]


" Parce que tout doit commencer par un début, je le proclame donc ! Ceci est le début. De quoi, je l'ignore, mais ça veut logiquement dire que quelque chose va commencer. Si vous avez des questions, veuillez les adresser à la réception, qui s'assurera de les retransmettre à la personne concernée dans un délai de trois mois. Merci de votre compréhension, veuillez agréer, et à la prochaine, get out ! "

Cassie ouvrit les yeux sur un début de matinée, avec une horrible envie de vomir. Shit, ça commence mal, pour un début. Se levant tant bien que mal, elle se sentait comme après un lendemain de veille - mais sans veille d'abords -. Elle avait le sentiment d'étouffer sous sa trop épaisse masse de cheveux blond, et trébucha à moitié en parcourant le chemin dans sa chambre, butant contre son sac de sport. Ah bah oui, affaire de gym, Cassie avait été officiellement nommé cheerleader - Quinn Fabray, le retouuuuuuur ! -, et sa logique lui dictait que c'était son pauvre petit corps mal entretenu qui protestait contre une reprise physique trop intense. Faudrait peut-être penser à se nourrir, non - ouais, l'auteure vient de retomber dans un cliché absolu, celui de la pom-pom girl anorexique - ?

Peut-être aussi que c'était... huuum, la soirée d'hier, par hasard ? Mais non. Elle n'était pas restée trop tard, hier - genre, elle avait quitté à 25 : 43 - et... elle n'avait rien consommé, non ? Trente secondes... Est-ce que... Voyooons... Elle soupira, et décida que c'était sans importance. Après tout, quoi qu'elle ait pris, c'était en petite dose, sûr de chez sûr. Quant à l'alcool, qu'elle tenait quand même plutôt bien, elle en avait pris... à peine, sûrement. Après tout, c'était elle qui amenait la bouteille, fallait bien qu'elle en prenne un peu - mais une micro dose, à peine deux shooter, si ça se trouve, hein ? -

Blondinette se frotta les yeux, rendu au palier de sa chambre. Elle avait limite l'impression d'être un zombie, dans un film, genre celui qui se prend une balle dans la tête dès le début. Elle invoqua rapidement un Luminus et de petites boules de lumières se répandirent dans la pièce. En soupirant, elle réalisa qu'elle préférait de loin le Luminus à Illuminus, sort que son ex-maître s'était battu pour lui faire accepter.

D'ailleurs, Miss avait une assez bonne mémoire pour réciter la différence entre les deux, même à... - petit coup d’œil rapide vers la boule de cristal - six heures moins sept du matin. Enfin, c'était pas trop une question de mémoire, mais elle avait l'impression que son cerveau fonctionnait avec deux pôle très différent, celui qui était relativement intelligent et celui qui... Qui sortait en boîte ?

L'Illuminus était une projection directe de lumière blanche éclairant comme en plein jour sans source fiable, tandis que le Luminus était une création de petites sources de lumière flottantes, un peu solides. Certes, c'était plus douloureux pour les yeux, mais tellement relaxant à écraser. Bah oui, mis à part à se faire écraser, à quoi pourrait servir la lumière ?

Elle sortit de sa chambre, essaya d'éviter de s'enfarger dans les meubles et, après un pénultième effort et une volonté à toute épreuve, atteint finalement la salle de bain. Bravissimo Blondie, tu as parcouru cinq mètres, vous pouvez applaudir.

Toujours a moitié down, le cœur au bord des lèvres et l'impression plutôt ennuyeuse de marcher sur un sol en caoutchouc, elle alluma la lumière. Pas la moindre envie d'ouvrir la bouche pour invoquer n'importe nawaq, l'électricité, c'est aussi bien. Face au miroir, elle eut envie de fermer les yeux. Ouais, il reflétait bien la zombie qu'elle était en ce moment : Sa peau bronzée avait pris une teinte cadavérique, elle était couverte de sueur et sa blonde chevelure - qui lui vaut tant d'affectueux surnom de l'auteure - était tout aussi trempée que le reste, lui collait au corps comme un étau. Go, c'est parti pour une douche !

Mais tout d'abords - enfin, après s'être aspergé le visage d'eau, s'être démêlé les cheveux et avoir pris le temps de limer ses ongles, faut pas exagérer ! -, elle vérifia dans le couloir que personne ne s'était levé, ou était réveillé - ou faisait un bruit quelconque, surtout -, et s'attacha ses trop longs cheveux. Puis, elle fit quelque chose que le médecin ne vous recommandera sûrement pas du tout, et le psy vous énervera bien à vérifier que vous ne le faites pas, elle s'enfonça un doigt dans la gorge. Juste histoire de se vider, de s'alléger, de ne plus se sentir lourde comme avant. Juste histoire de faire quelque chose.

C'était à la fois horrible et bon. Elle savait parfaitement, comme les fumeurs savent qu'il ne faut pas fumer, que c'était mââââââl de faire ce qu'elle faisait, mais elle n'avait pas la moindre idée de pourquoi elle s'en priverait. Comme pour les fumeurs, c'était probablement ceux qui n'avaient jamais allumé une clope ou ne s'était jamais fait vomir qui en parlait comme ça. Parce que quand vous voulez vous envoler, être comme un papillon, et que vous sentez votre corps comme une ancre qui vous entraîne vers le fond et vous fait couler, un peu de vide est toujours apprécié. Et c'était beaucoup plus agréable, se faire vomir, que ça en avait l'air. Bon, évidemment, il fallait se dêpécher de vomir après manger, sinon, comme maintenant, le goût était horrible. Mais si on régurgitait à temps, on ne sentait rien, juste la légèreté.
Oui, ceci est de la promo, devenez anorexique et vous serez heureux !

Enfin, c'était le mode de pensée de Blondie. En bonne épicurienne, elle agissait pour le plaisir, et c'était tellement bien d'être légère ! Après, que son corps soit filiforme, ce n'était qu'un désagrément, la seule chose qui l'embêtait était bien qu'elle avait remarqué qu'elle avait perdu de la poitrine à force. Après s'être bien lavé les mains et le visage, elle se glissa avec délice sous une petite douche d'une trentaine de minute. Ouais, pas de réchauffement climatique sur AutreMonde, ni de problème d'eau potable.

Au sortir de la douche, il était approximativement sept heures. Une bonne heure pour aller se coucher, non ? Mais puisque la douche avait effacé toute trace de sommeil, ce fut plutôt pour trouver des vêtements qu'elle s'aventura dans sa chambre. Qui, en ce moment, ressemblait à tout, sauf, justement, à une chambre.

Cinq sacs par terre, l'un ouvert répandant son contenu, quatre peluches tombées du lit, les autres qui le feraient bientôt, un oreiller par terre, des fringues, deux cahiers, des fringue, une boule de cristal, des fringues, des fringues, des fringues... Un jour il faudrait qu'elle range. Ramassant quand même deux des sacs, elle les vida sur son lit pour récupérer tout ce qui pourrait être pratique. Make-up, surtout. Rimmel, ombre à paupière, crayon, gloss, rouge à lèvre, cache-cerne, fond de teint, auto-bronzant... Une assez incroyable panoplie au milieu d'un encore plus étrange fouillis. Un livre de poème qu'elle trouvait joli - et qui lui donnait un air cultivé quand il s'agissait de draguer - des kleenex, une veste, des débris cristallin, des écouteurs - mais ils allaient avec quoi ? - un ticket pour aller gratos au resto, une ou deux petites cartes avec des numéro à appeler, et pas mal d'autres choses qu'elle n'identifiait pas.

Décidant que le temps n'était pas à jouer les inspecteurs, mais plutôt à s'habiller, elle abandonna la serviette pour aller enfiler un short en jean et un chemisier blanc à manche courte, qui lui aurait presque donné un air de "jeune fille sage". Illusion que quelque trait noir sous les yeux, un fond de teint bien appliqué et un gloss rosé vinrent sublimer. Puis, suite à un joli sechus - en dehors de ce pour quoi elle n'avait vraiment pas le choix (genre se sécher les cheveux. C'est vital, se sécher les cheveux) elle détestait se servir de la magie. - elle s'occupa tranquillement de ses cheveux. En somme, après se les êtres soigneusement attaché en une simple queue de cheval, et avoir libéré LES bonnes mèches - c'est tout un choix, quelle mèche laisser libre, quelle mèche attacher ? - et avoir rajouté deux barrettes qui ne servaient à rien sauf à faire joli - ainsi que s'être rajouté de petites créoles argenté, des bracelets de la même couleur et un pendentif en forme de signe chinois - elle se dit qu'en somme, c'était une journée normal. Il était alors sept heures huit, et elle ignorait à quel point elle avait tort. Enfin, ça dépend de à quel sujet, parce qu'elle réalisa qu'elle avait tort de s'attacher les cheveux, et les détacha. Sûr que c'était important.

Ignorant que faire, elle descendit dans le salon. On ne sait jamais, hein ? Elle avait pris sa boule de cristal, histoire de pouvoir regarder ses messages. Certain l'aurait fait rougir, surtout si elle les avait lus en compagnie d'Owen ou de n'importe quel "innocent". Mais elle était habituée, elle lâcha au pire un petit rire. Si ceux à qui elle voulait donner une impression de jeune fille sage avait lu ça...

Elle entendit alors un genre de grognement inquiétant, du même type que ceux dans les film, et failli lâcher sa Crystal3000 – oui, elle a encore changé de boule de cristal depuis la dernière fois. Que voulez-vous, quand vous êtes belle, riche et ... et le toutim – mais elle se retint parce qu'elle en avait bousillé une vingtaine, comme ça, et que celle-ci avait vraiment la classe. Elle chercha des yeux la source du bruit, chose très stupide à faire quand la pièce est à moitié dans le noir, mais finalement réalisa qu'il venait du divan. Dammit... Deka. Elle ignorait ce que sa sœur faisait ici, mais il n'y avait qu'elle pour être assez excentrique pour dormir sur le canapé dans une maison qui comptait vingt-cinq chambre. Entendant prononcer un « Cassandre... », elle se raidit, paniqué à l'idée que son aînée se réveille. Pas besoin de leçon de morale sur l'heure à laquelle elle était rentré la veille.
Cherchant des yeux une solution pour ne pas avoir à s'approcher du divan, sa sœur ayant réellement le sommeil trop léger, ses yeux s'arrêtèrent sur la baie vitré. Ouais, elle était au premier – rez-de-chaussé, petit français -, ouais, ça coulissait, et ouais, elle pouvait sortir par là et revenir à l'intérieur par la porte d'entrée. Soulevant le rideau qui empêchait la lumière d'entrer, elle se glissa à l'intérieur, et fit le tour de la propriété. Pied nu. Elle avait oublié ses chaussures à l'intérieur. Arrivant devant la baie vitré de la cuisine, elle tenta de l'ouvrir et...

... réalisa que les clés étaient dans ses vêtements de la veille, à l'intérieur. Elle passa cinq minute, à s'escrimer contre la porte, histoire de la faire bouger. Peine perdu. Elle réessaya à toute les portes de la maisonnée, rien ne marchait. Poussant un soupir, elle remonta l’allée, et sorti dans la rue. Pied nu. Why not ? Elle se sentait très à l'aise, mine de rien, assumait à la perfection sa situation, un joli masque souriant accroché au visage, sans réellement prêter attention vers où elle allait. Quand elle arriva devant la forêt – sept heure vint-trois à la Crystal3000 –, sa seule hésitation fu à la penser de ses pauvres petit pied qui allait souffrir le martyr. Et elle haussa les épaules. Après tout, elle ne pourrait rien rencontrer de bien dangereux, non ?

Elle marcha un peu, et trébucha beaucoup. D'ailleurs, tombant sur un arbre, le ridicule de sa situation la fit soudain éclater de rire, en plein milieu de la forêt. Vraiment, ce qu'elle pouvait être ridicule ! Elle se concentra enfin réellement sur la situation, et réalisa qu'être seule en plein milieu d'une forêt n'était pas forcément une bonne chose. Surtout dans le forêt d'Omois. Son maître y était mort, une certaine Era Sayan y était morte, ainsi qu'une jeune fille blonde dont elle ignorait le nom il y a peu. Blondie n'aimait pas tomber sur des cadavres de blonde. Surtout quand elle avait une belle chevelure bouclé comme l'autre. Surtout quand elle était... fascinante. Elle était resté émerveille – enfin, horrifié, aussi – devant se cadavre. C'est presque beau, la mort.

S'accotant à un arbre, elle retira consciencieusement tous les petits bout de branches, de cailloux ou de terre de ses pieds. Qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant, seule, paumée au milieu d'une forêt grande comme... grande comme... comme une grande forêt, hein ? Tournant la tête de droite à gauche, histoire d'avoir de l'inspiration, elle aperçut un truc bizarre. Genre, quelqu'un. Comment ça, elle était pas la seule paumée du coin ? Et, à apercevoir l'autre, il – ou elle ? Vu comment X se déplaçait, c'était vraisemblablement une fille. Elle avait exactement le même type d'attitude que Cassie ( quoique en plus sérieux, recherché. Classe, quoi. Cassie était juste naturelle) – était en pyjama. Ah tient, non. Encore une fois, c'était des vêtement de mec... Chacun son style, hein ?

Blondie fronça les sourcils : L'autre faisait quoi, là ? Ille – classe, ce mot – avait l'air d'être là par hasard. Mais, sérieux, qui traîne dans une forêt comme ça par hasard ? Cassie avait limite envie de se faufiler derrière pour lui faire "Bouh !", mais elle se dit que c'était sûrement pas une bonne idée. Elle choisit plutôt d'aller vers l'autre, juste histoire de voir. Après tout, quels étaient les probabilités pour que ce soit un tueur/une tueuse fou/folle, hein ? Quasiment nulle, l'autre avait l'air à peine plus âgé qu'elle. On ne tue pas, à cet âge-là. Avouez que c'est beau, l'innocence. S'approchant, elle réalisa qu'elle n'avait absolument pas idée de comment l’aborde. "Salut je m'appelle Cassie je suis perdue et toi ?" était d'un horrible ridicule. "T'attends quelqu'un ?" aussi. "Je me pose une question, t'es un mec ou une girl" allait juste lui attirer des emmerd'.
Finalement, arrivant trop près, l'autre l'ayant sûrement vu depuis un bout, elle lui adressa un sourire genre "nonnonjenem'incrustepas" et déclara, à peine gếnée.

- Huum, hello. Dit, par le plus grand des hasard, tu connais la sortie ?

Ouuuuh, elle avait presque honte de ce qu'elle venait de dire, même si avec son aisance de jeune fille qui n'hésite pas ça avait l'air presque normal de poser cet question en pleine forêt, elle s’interrogeait un peu sur la réaction qu'aurait l'autre. Le (la?) bombarder de sourire ne servirait strictement à rien, elle se contenta de continuer à sautiller sur ses pieds nu.

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