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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: Royaume de SelendaRoyaume de SelendaPartagez
 

 Une interview au parfum lilas [PV Alyz]

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Sai Niwa


Sai Niwa

Age du personnage : 119 ans

Familier : Roko, un kroa
Couleur de magie : Dorée
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Chef des Ombres
Résidence : En voyage, sur mon territoire ou au QG
Affinités : Will >> Envie de prendre le risque, mon lionceau ?

Narcisse >> Haine et terreur

Shinzô >> Méfiance et respect, pour l'instant

Elena >> Une idylle achevée

Kei >> Son "grand" petit frère (rôle libre)

Deino >> Elève, enquiquineuse de première. Entre des hauts et des bas

Tinieblas >> Alliée, "petite soeur". Affection

Far'jim >> Adversaire et traitre aux ombres. Haine

MessageSujet: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitimeVen 9 Sep 2011 - 15:35


Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Images?q=tbn:ANd9GcQzQ32KNNfUPDVH8AohIryZL-S81DZs4yLOGbgffGZzViaArjECcuZIkA4 *** Une interview au parfum lilas [PV Alyz] 742101_1307913479615_80

... Ou lorsque deux albinos se rencontrent cela donne ça.


Sai marcha lentement parmis les arbres, les fleurs, les animaux et les béstioles volantes en tout genre qui -très intéressées- s'amusaient à tourner autour du bouquet de roses blanches qu'il gardait précieusement contre lui. Le vampyr n'avait jamais semblé aussi triste et aussi malheureux que ce jour là. Certains lui dirons que c'est bien fait pour lui puisqu'il aurait du savoir qu'un coeur ne pouvait appartenir qu'a une personne à la fois. Mais voilà, le jeune chef n'y connaisait rien à ses sentiments rosâtres plein de niaiserie et de "mon coeur", "ma cherie", "mon amour" et autres surnoms stupides dont il ne comprenait pas l'intêret. Il avait choisie d'aimer Elena mais il n'aurait pas pensé que son coeur battrait pour une autre femme qu'elle. Il avait bien chercher à savoir pourquoi cet idiot d'organe lui avait jouer un si vilain tour mais là encore il fit chou blanc et encore une fois il sait dit qu'être autre chose d'un soldat était vraiment trop douloureux.

Le jeune chef des Ombres qui n'avait qu'une centaine d'années de vie ce qui correspondait à un adolescent humain, soupira doucement en sentant l'odeur presque disparut des Lakia. Tabata et sa famille étaient mortes, Äyko était morte et ça par sa faute. Si il s'était montré plus froid et si il ne s'était pas attaché à elles, à ses deux jeunes femmes au caractère si différents et pourtant si semblable, sans doute ne serrait-elle pas dans l'OutreMonde aujourd'hui. Sai arriva devant l'auberge alors que le soleil disparaissait derrière un épas nuage. L'auberge n'était plus que ruine et désolation.

Le vampyr s'en voulait profondement. Le pire, c'est que maintenant, tout ce qu'il lui restait été un statue de leader chez les Ombres et deux pestes en tant qu'amies. Ou était L'ilne ? Elorandril ? Morts eux aussi ? Comment allait Elena ? Et Arménia ? Sai secoua tristement la tête en déposant les fleurs devant l'entré de l'auberge. Il n'osait pas rentré a l'intérieur.

- Pardon mon ange. Au moins, a tu retrouvé tes soeurs.

Il sourit doucement. "Mon ange", le surnom qu'il lui avait donner le jour où il l'avait sauvé elle et une petite fille des flammes. Malgré la mort de Celendia et de Yuko, les deux adolescents s'étaient rapproché. Sai adorait le caractère de la jeune fille, si fort et si doux à la fois. Elle était une de ses amis les plus chère.

- Excuse moi Äyko.

Et dire que la première fois qu'ils s'étaient rencontré cela avait manqué de peu de finir aux mains. C'était pour l'enterrement de Celendia et Sai s'était prit une belle gifle de la part de Tabata. En y repensant il eut un léger rire, très léger, presque inaudible. Soudain une odeur douce lui parvint, une odeur fleurit, de lilas. Il se retourna brusquement, se trouvant soudainement très stupide d'être venu ici pour poser ce bouquet de fleur. Quel abruti... C'est ainsi qui fit une rencontre dès plus spécial. La rencontre d'une lycane qui d'une certain façon lui ressemblait.
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  • Plutôt faible
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Métier : Lol.³ (ah, pardon, il est styliste.)
Résidence : ...

MessageSujet: Re: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitimeSam 10 Sep 2011 - 6:26

Quand on a une fille comme Alyz, on prend soin d’elle. C’est du moins ce que se répétait intérieurement la femme qui l’avait prise comme fille adoptive. Elle emmenait l’enfant dans tous les coins de l’Autremonde, pour lui permettre de découvrir ce qui l’entourait.

« Une chanson douce, que me chantait ma maman … »

Le problème avec Alyz, c’est qu’elle n’était jamais réellement au courant si elle chantait à voix haute ou dans sa tête. Car quand les chansons lui venaient, vestige d’un passé où elle était bien différente, elle était souvent si enfoncé dans ce monde qui n’appartenait qu’à elle qu’elle ne pouvait plus prêter une véritable attention à ce qu’elle faisait réellement.

« … en suçant mon pouce, j’écoutais en m’endormant. »


Elle était comme ça, la petite albinos, à se perdre plus souvent dans sa tête que dans le monde extérieur. Sûrement, d’ailleurs, que les routes qui se dressaient dans sa tête étaient plus sinueuse que ne pouvait l’être celle que suivait ses pieds, quoique…

« Cette chanson douce, je veux la chanter pour toi… »


… à Selenda, l’endroit où elle était présentement, les routes étaient des plus tortueuses. Mais on pouvait toujours retourner sur ses pas, ce qu’on ne pouvait pas faire à l’intérieur de son cerveau.

« Car ta peau est douce, comme la mousse des bois. »

L’enfant s’arrêta près d’un tronc d’arbre, couvert de mousse, justement. Elle s’assit dessus, et commença à jouer avec les tiges des plantes, tentant de les tresser. Mais les tiges étaient trop verte, trop pleine de sève, et ne faisait que plier sous les fins doigts d’Alyz. Elle abandonna son ouvrage, le jetant nonchalamment sur le côté.

« La petite biche est aux abois… »

L’enfant marcha encore un peu avant de tomber sur un lilas. Les jolies fleurs blanches, avec leur parfums souvent si oppressant, faisait partie de ses préférés. Les seuls qui partageaient avec elle le privilège de l’amour de l’enfant étaient les colchiques. Mais le fait que ces jolies fleurs soit un poison empêchait l’enfant d’en avoir à sa disposition aussi souvent qu’elle le voulait, Clessia, sa deuxième-maman, lui interdisant que manipuler ce qui pourrait être trop dangereux.

« … dans le bois où se cache le loup… »

La petite cassa une des branches du lilas. Des petites fleurs blanche-mauve tombèrent sur le sol, trop faiblement attaché à la petite branche. L’enfant, après avoir contemplé et sentit la petite branche, plutôt que de la jeter, la glissa à son oreille, juste à côté du serre-tête noir qui empêchait les court cheveux blancs de se dresser sur la petite tête

« … ouh ouh ouh ouh. »

L’albinos adorait l’odeur du lilas qui, elle le savait si bien, s’accordait à la perfection avec son odeur naturelle. Elle sautilla, exactement comme si elle jouait à la marelle. Ce n’était pas le cas, bien sûr. Pas dans le monde physique, en tout cas. Dans son monde psychique, par contre…

« Mais le brave chevalier passa… »

Alyz, Kaya, l’albinos, la petite, l’enfant, ou quelque-soi le nom que vous voudriez lui donner, releva soudainement la tête. Dans ses yeux, l’expression vague avait disparu, remplacé par quelque chose de beaucoup plus… loup. Plus proche de l’expression de la bête traqué, même. Elle avait entendu un bruit, au plus profond de ce monde intérieur que personne n’a le droit de déranger, et il l’avait forcé à sortir de son univers. Maintenant, elle prenait plus conscience de l’endroit où elle était. Endroit qu’elle ne connaissait pas, bien entendue.

Elle commença à marcher doucement, en direction de ce son, qui, elle en était désormais sûr, n’était nul autre que la voix d’une personne. Et pas la voix d’un elfe, ça aussi, elle en était intimement persuadée. L’accent n’était pas assez chantant.

Soyons honnête, l’enfant se fichait éperdument de ce que la voix pouvait bien avoir dit. Mais elle était curieuse, éperdument curieuse. Et puis… sortit du secret de son univers, il lui arrivait de prendre conscience de sa… solitude?

Le mot lui semblait étrange, elle ne connaissait le sens du mot solidarité qu’à l’intérieur d’une meute. Et encore, c’était parce que la meute ne pouvait survivre sans l’équipe.

Mais, sous forme humaine, solitude prenait un sens bien étrange. Du haut de ses dix années d’expérience humaine, l’albinos n’avait réussi qu’à conclure peu de chose du monde dans lequel elle vivait. Mais ce qui lui était apparu de plus évident, c’est que les humains fuient la solitude et se repousse les uns les autres. De quoi en faire perdre sa fourrure à une louve.

L’enfant sautilla, son pas aérien d’enfant et sa finesse de louve rendait le son difficilement perceptible pour ceux qui ne se fit pas sur ce sens, et c’était principalement pour cette raison que la petite marchait avec autant de légèreté. Mais elle était loin de se douter que celui qu’elle allait rencontrer se fiait essentiellement sur ce sens.

Alyz, si elle avait prêté ne serait-ce qu’une toute petite attention au paysage, aurait vu l’auberge en ruine, le bouquet de fleur blanche, la tristesse des lieux. Elle aurait pu en déduire de nombreuse chose, faire des suppositions, et même interpréter ce que le vampyr en face d’elle faisait ici. Mais ce n’était pas dans ses habitudes, et elle était à moitié repartie à l’intérieur d’elle-même. Pourtant, un détail l’empêcha de repartir complétement dans son monde. Ce n’était même pas directement le vampyr, mais c’était bel et bien relié à lui. Sa petite voix aigüe sonna, mêlé à des accents d’enfance et de maturité qui ne s’accordait pas, sans pour autant être désagréable :

- Dis? Pourquoi toi aussi tu as les cheveux blancs?


Elle plongea son regard rouge dans le mauve des yeux de celui qui était en face d’elle. Elle se heurta à quelque chose qu’elle n’avait encore jamais observé. Des yeux qui ne voient pas. Elle continua de les fixer, cherchant quelque chose à l’intérieur. Mais elle ignorait bien quoi, la demoiselle au parfum de lilas.
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Sai Niwa


Sai Niwa

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Narcisse >> Haine et terreur

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Deino >> Elève, enquiquineuse de première. Entre des hauts et des bas

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MessageSujet: Re: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitimeSam 10 Sep 2011 - 17:03

- Pardon ?

La solitude. Une chose vaste que tous prétendent connaitre mais c'est loin d'être le cas. La vrai solitude n'ai connu que de peu de monde et ceux qui l'on conn,u rien qu'une seule fois, la connaisaise pour toujours. Du moins, c'est ce que penser le jeune Niwa. Celui-ci avait vécu la profonde solitude tout en étant entouré. Vivre dans un laboratoire et ne connaître que les mains rugueuses et froides, les voix durs et vicieuses des scientifiques au lieu des contacts doux et chauds et des voix aimantes et tendres des parents, ça l'avait rendu froid et associable. Pourtant, sa carapace qu'il avait cru indestructble fut cabosé de tout les côtés voir même détruire à certain endroit par des voix et des mains inconnu. Ishana, Tabata, Elena, Äyko, Deino, Tinieblas, Far'jim aussi -mais à sa manière, ect... Tous, avaient contribué à le rendre plus... humain ? Sensible ? Vivant ? Trop de mot pour signifier la même chose. Alyz et Sai était definitivement proche, même si pour le moment, aucun des deux ne le savait.

La petite, car oui, cette voix était trop enfantine malgré qu'elle semblait mûre, lui demanda pourquoi lui aussi avait des cheveux blanc. Sai passa une main dans ses cheveux comme par reflexe. Comment ça lui aussi ? Le vampyr huma doucement l'air, devinant que la gamine était une louve. Une louve albinos ?

Le vampyr tourna sa tête vers la batisse sans répondre. Pourquoi fallait-il toujours que l'on le coupe dans les moments importants ? Si c'était pas les sangraves, c'était Deino. Si c'était pas Deino, c'était Tinieblas. Et maintenant ? Si ce n'était aucun de ceux déjà citer se serrait elle ? Le jeune chef reporta son attention sur la jeune louve. Il décida de lui donner satisfaction.

- Je suis un albinos. Voilà pourquoi.

Il ne comprenait pas pourquoi il lui répondait. Il aurait pu l'ignorer et partir. Il avait déposer son bouquet, il pouvait s'en aller mais voilà... Cette gamine l'intrigué. Elle arrivait comme ça, avec cette innocence propre au enfant et une curiosité surprenante. Sai avait toujours été quelqu'un de curieux. Les yeux du glaçon aus crocs pointus reflettaient une tristesse infini et une rage de vaincre. C'était étrange de la part d'un aveugle de montrer autant de sentiment dans un seul regard.

- Comment tu t'appelles ? finit-il par demander.
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MessageSujet: Re: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 1:17


La louve observait le vampyr, observait ses yeux, son visage, son corps, ses mains… Tout, séparément, ou dans l’ensemble. Ses yeux rouges restaient fascinés par le vampyr. Et… elle avait une envie étrange, peut-être complétement déplacé, même. Celle de tendre la main, de toucher la peau du vampyr, de… s’assurer qu’il n’était pas qu’un rêve, pas qu’une simple illusion, un de ses piège si sordide que lui tentait si souvent son esprit.
Quand Alyz s’accrochait au monde réel, elle gardait généralement un pied dans cet autre monde, laissant un passage à tout ce qui vivait dans sa tête. Et maintenant, elle était complétement incapable de déterminer ce qui était réel et ce qui était faux.
La voix sonna, encrant Alyz dans la réalité. Il avait les cheveux blanc parce qu’il était albinos… Albinos. Elle avait souvent entendue ce mot, prononcé dans son dos ou non, par une connaissance ou un inconnu. Mais elle n’avait jamais pensé qu’il puisse toucher quelqu’un d’autre qu’elle.
Maintenant, c’était les cheveux du vampyr qu’elle voulait toucher. Voir s’ils étaient doux, s’il lui filerait entre les doigts, si… si ils existaient.

Elle secoua la tête, histoire de se débarrasser de ses pensées parasites.

- Comment tu t'appelles ?


La question était simple, l’enfant pouvait y répondre. Pourtant, au moment où elle ouvrit la bouche, elle réalisa quelque chose de simple. On l’avait appelé sous tant de différent nom qu’elle n’était plus sûre, maintenant, de son nom. Elle tenta tout de même de bafouiller une réponse, et de ne pas garder la bouche grande ouverte comme un poisson.

- A… Alyz. Ou Kaya. Ou la gamine, ou la louve, ou la marionnettiste, ou la débile.

Le rythme de sa voix s’était accéléré, vers la fin, elle prenait plus de confiance en elle. Et elle souhaitait, à ce moment, déverser ce qui lui venait et qu’elle avait si souvent sur le cœur.
Elle avait baissé les yeux en répondant, baissé la tête, serré les poings, son visage s’était fermé. Mais quand elle releva la tête, c’était différent. Maintenant, ses yeux brillaient de quelque chose… Quelque chose qu’elle aurait aimé que le vampyr puisse voir, quelque chose qu’elle aurait aimé lui donner, quelque chose qui aurait soulagé, peut-être bien qu’un seul instant, l’expression de tristesse que ses yeux. Elle tendit la main vers lui, presque inconsciemment.

- Qui es-tu ?


Sa main, elle la voyait maintenant devant elle, a mis chemin de son parcourt vers le vampyr. Et la petite louve s’interrogea. Le toucher, ou reculer sa main plus loin, faire quelque pas en arrière, et tenter de rebrousser chemin?
Finalement, et peut-être sûrement sans le faire exprès, le vampyr décida pour elle. Il bougea, pas beaucoup, certes, mais juste suffisamment pour que la petite main chaude entre en contact avec la peau plus froide du vampyr.

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Sai Niwa


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MessageSujet: Re: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 12:07

Sai fronça ses sourcils clairs en écoutant tout les noms que l'enfant se donnait. Débile ? Pourquoi débile ? Quelle louveteau étrange. En tout cas, elle l'intriguait vraiment. Qui était-elle ? Elle semblait si perdu cette Alyz. Autant dans le réel que dans sa phyché. Etait-ce que tous les jeunes enfants qui se comportaient ainsi ? Sai l'ignorait. L'enfance n'était pas ce qu'il connaisait de mieux. Le vampyr ferma un instant ses yeux couleurs parmes tellement triste depuis quelques temps. Il devait partir. Il n'avait plus rien à faire ici et il n'avait plus le courage de rester. Pourtant, il voulait parler. Il voulait rester avec Alyz et répondre à toutes ses questions. Pour ne pas être seul. Une brise fraiche entoura les deux albinos, fesant voletaient leurs cheveux enneigés.

Sai sentit la main d'Alyz tout prêt de son visage puis elle lui posa une question. Qui était-il ? Bizarrement, cette question avait un double sens. Elle ne lui demandait pas seulement un nom, elle voulait savoir si il était réel ou non. Le vampyr ne le sut pas bien sûr mais il lui répondit quand même. Tandis qu'il se rapprochait légèrement, la main chaude de la louve toucha son visage glacé. Il ouvrit brusquement ses paupières, surpris mais il fit pas de commentaire.

- Mon nom est Sai.

Les vampyrs et les lycans n'avaient jamais été en très bonne entente, comme les nains avec les elfes qu'ils considérait comme trop arrogant. Pourtant, le vampyr et la louve ici présente n'avaient qu'une envie : apprendre de l'autre. Ils étaient si semblables. Tous deux solitaire, albinos, étrange pour les autres, imcompris... Sai eut un léger sourire, le premier depuis qu'il avait quitter Elena et Kei dans la grotte de Krasalvie. Et il était destiné à la jeune louve.

- Enchanté de te connaitre, Alyz.

[HS: Court, désolé]
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MessageSujet: Re: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitimeMar 20 Sep 2011 - 4:40

- Enchanté de te connaître, Alyz.

Enchanté. En-chan-té. La fillette se repassa le mot dans la tête. Enchanté. Personne ne l’avait jamais salué comme ça. La surprise la fit rougir plus qu’autre chose. C’était… un sentiment de surprise bien agréable. Et voilà, ses joues étaient toute rouge, elle en était sûre.
Elle leva les yeux vers le vampyr. Vers Sai. Graver dans sa tête son image, lui disant qu’il était enchanté de la connaître à elle, petite chose qu’elle se considérait être. Vous être-vous déjà sentie fier après que quelqu’un vous ait dis qu’il était enchanté de vous connaître ? Peut-être que non, et ça n’a pas d’importance.

- Moi aussi, je suis contente de te connaître… Sai.

Elle était fière d’avoir répondu sans bafouiller, sans manifester ni trop de gêne ni sa surprise. Malgré le fait qu’elle avait un peu hésité sur son nom, elle l’avait quand même dis.
Elle réalisa soudain le contact de sa main sur le visage du vampyr. Est-ce que tous les vampyr avaient la peau aussi froide ? Et en même temps, elle vit le léger sourire du vampyr. Quelque chose de fugace, qui ne dure jamais bien longtemps. Quelque chose qu’on voudrait voir s’éterniser. Quelque chose auquel elle ne pouvait pas répondre. Si elle souriait, le vampyr ne le verrait pas. Et cette constatation lui faisait de la peine. Comment pouvait-on répondre au sourire de quelqu’un ne pouvant pas voir le vôtre?
Elle avait retiré sa main du visage du vampyr. Elle paniquait presque, à l’idée de ne pas pouvoir transmettre au vampyr quelque chose, un sourire, ou quoi que ce soit d’autre. Les deux petites mains d’Alyz se refermèrent sur une des mains, beaucoup plus grande, de Sai. Elle la serra, doucement.
Elle ferma les yeux. C’était drôle, quand même, que les vampyr aient la peau aussi froide, et que les loups l’aient aussi chaude.
Quand ses yeux se rouvrirent, ils brillaient. Peut-être par amitié, par peine, par joie, ou tout simplement parce que c’était les yeux d’une louve. Quelque sois la réponse, elle se trouvait au fond de ses yeux tout brillant. La main de Sai, elle la rapprocha de son cœur. Si le vampyr ne pouvait pas voir, il pouvait sentir, il pouvait entendre. Et il pouvait sans mal percevoir la chaleur d’un cœur.

- Dis-moi, Sai ? Pourquoi est-ce que ton âme est aussi triste ?


Certain se serait sentit gêné après avoir posé une telle question. Pas elle. Elle voulait savoir, voilà tout. Elle ne prêtait pas attention à l’embarras que ses questions pourraient entraîner chez les autres. Elle ne pouvait pas réellement comprendre, vu qu’elle-même était prête à répondre à toutes les questions. Surtout si c’était Sai qui les posaient.


[HS : Sorry d’avoir mis autant de temps avant de répondre ><]

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Sai Niwa


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MessageSujet: Re: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitimeMar 20 Sep 2011 - 10:54

- Alors tant mieux.

Elle ne le connaisait pas et pourtant elle était heureuse d'être venu à sa rencontre. Cette enfant louve, si innocence et si fragile aimait être en sa compagnie. Sai se sentit étrangement bien même si ses yeux vierges brillaient toujours de cette éclat de tristesse. Le contact qu'ils avaient à cette instant semblé presque irréel et pourtant elle était tout ce qu'il y a de plus réel. La lycane avait la peau si brûlante par rapport au vampyr. Une peau d'une fraicheur hivernale par rapport à celle presque de lave de la jeune Alyz.

Celle-ci finit par se détacher de lui, au grand regret de Sai qui appréciait sincèrement la douceur dont elle faisait preuve avec lui. Elle lui attrapa soudainement sa main et la serra avec douceur. Pourquoi faisait-elle ça ? Avait-elle pitié de lui ? De ce vampyr aveugle, si misérabel dans sa tristesse. Non, ce n'était pas pour ça qu'elle se montrait si délicate avec lui. Sai n'arrivait pas à comprendre mais il acceptait volontier. Elle apporta ensuite la main griffu de Sai contre son coeur. Il se laissa faire sans un mot. Il pouvait sentir sous sa paume, les battements de coeur de l'albinos. Qu'essayaut-elle de lui dire ? Qu'elle aussi avait mal ? Qu'elle l'appréciait ?

- Merci. Murmura t-il si bas qu'aucun humain n'aurait pu l'entendre.

Mais elle n'était pas humaine, alors elle l'entendit sans problème dire ce simple mot mais qui vallait autant que si Sai en avait dit des centaines. Il l'avait remercier avec sincérité. L'aveugle était heureux de savoir que sa peine, sa douleur, ses bétises pouvaient être si facilement oublié. Grâce à Alyz. La jeune lycane lui posa alors une question, une question qu'il répondit de longues minutes plus tard. Son âme ? Avait-il encore seulement une âme après autant de personnes mortes par sa faute ? Tant de personne qui n'avaient rien demander comme ses parents, qui avaient fait des erreurs eut aussi comme les sangraves, qui avaient juste crée un lien avec lui comme Äyko et Tabata. Si effectivement il lui restait une âme, alors elle devait être bien noir.

- Elle est ainsi, parce que j'ai fais du mal aux personnes que j'aime et que je le regrette.

Il fermit ses yeux gris, et tourna la tête. Et il lâcha finalement une chose que surement Alyz ne pouvait comprendre. Une chose qu'il pensait ne jamais avoir. Toute sa vie n'était que mort, tristesse et destruction. La machine parfaite qu'il aurait dû devenir, était devenu trop humaine par les erreurs qu'il commettait et par les sentiments trop brusques qui le traversersait. Que cherchait-il ? C'est simple.

- Et que je cherche le pardon sans le trouver.

Il resta silencieux un instant avant de tourner son visage vers la louve.

- Pourquoi me poses-tu toutes ces questions ?
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MessageSujet: Re: Une interview au parfum lilas [PV Alyz]   Une interview au parfum lilas [PV Alyz] Icon_minitime

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