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 Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]

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Justice Baudelaire


Justice Baudelaire

Age du personnage : 15 ans

Familier : Pour l'instant, Justice n'en a pas.
Couleur de magie : Violette avec des nuances dorées.
Niveau de magie :
  • Elevé
Niveau de combat :
  • Plutôt faible


Métier : Vagabonde à la rue.
Résidence : La rue.
Dans le sac : Des pansements, des fioles, un stylo, des crayons, une bonne longueur de corde, des ciseaux, des scalpels, des antidépresseurs, un paquet de clopes, un bloc-notes...


MessageSujet: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 11:08

Wind avait commis une erreur. Pire que ça, une erreur stupide. Oh, d'abord, tout avait été parfait. Revêtant l'apparence d'une ravissante adolescente gothic lolita, elle se baladait innocemment dans le Palais Impérial d'Omois, extérieurement rêveuse, intérieurement attentive. Puis, en un seul geste, elle s'était retrouvée vêtue de sa tenue de Voleuse Patentée, incantant un Camouflus puissant. Alors, elle était entrée dans le quartier des Camouflés, avait passé la porte de la pièce où se trouvait les informations qu'elle cherchait. Et les alarmes s'étaient déclenchées. Pourtant, elle était sûre d'avoir minutieusement vérifié chaque détails! Mais le temps n'était plus aux hypothèses hasardeuses sur le pourquoi du comment, car elle se faisait pourchasser par un Camouflé, rapide et discret. Pestant contre sa maudite confiance en elle, elle passa devant les gardes ahuris de la Porte de Transfert, criant un "Tagon, sur Terre!", et disparut dans une ébauche de lumières vives. Avec le Camouflé, qui, bien entendu, avait fini par la rattraper. Dès qu'elle arriva sur Terre, Wind'evsylshirouchiva sortit de la Pièce de Transfert, courant à perdre haleine, emplie d'une froide détermination. Mais, pour la énième fois, elle fonça dans quelqu'un, plus précisément une habitante du village. La dragonne recula, reprenant son souffle et dévisageant la jeune fille. Elle reprit une position plus digne, et lui adressa un sourire plein de fossettes, complètement incongru vu la situation, avant de se retourner vers le Camouflé, un jeune homme blonds aux yeux noisettes. Le foudroyant du regard, elle commença à lui hurler dessus...

- Non, mais tu es dingue! T'as vraiment rien dans la tête! Pourquoi tu m'as suivi?
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http://tara-duncan.actifforum.com/t2308-wind-evsylshirouchiva
Zwei Zéphirum

-Phoenix-

Zwei Zéphirum

Age du personnage : 22 ans

Familier : Aucun
Couleur de magie : Rouge grenade.
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Malfrat underground aux aspirations anarchistes.
Résidence : ... Laquelle?
Dans le sac : De quoi hacker n'importe qui, de quoi tuer n'importe qui, de quoi effacer toutes les preuves.

Affinités : Affinité qu'elle veut croire strictement professionnelle et distractive: Aelys, associée, pion amusant semblant ne pas tenir dans une seule petite pièce d'échiquier.
Le reste du monde: Terrain de jeu à défoncer à grandes gerbes de lance-flamme.

MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 11:54

Tiva marchait tranquillement dans les rues de Tagon, qui, par l’heure plus que matinale, était déserte, avec son familier Ellëborf que le… Mage qui avait été chargé de s’occuper d’elle avait métamorphosé en chat, lui apprenant le sort qui contrait cette illusion. Elle avait donc pris sa valise, qui n’était en fait pas si lourde qu’elle n’y paraissait, craquante de toute part comme elle l’était. Elle avait refusé l’aide du Mage, qui avait accepté à la seule condition qu’elle prenne avec elle une carte. AutreMondienne. Elle n’allait pas s’en plaindre, mais cela lui faisait comme même une drôle de sensation en voyant les cours d’eau s’écoulait en fleuve et rivière, de voir les montagnes avec tant de relief, et tous les autres petit détails absolument effarant, comme, par exemple, le petit point vert foncé qui indiqué sa position en direct. Ce n’était qu’une vieille feuille de papier et elle était aussi performante que le plus sophistiqué des appareils GPS ! Le pire, c’est que même avec ça, elle avait réussi à se perdre. Elle soupira, tandis qu’Ellëborf se frottait à ses jambes pour la consoler. Tiva haïssait dépendre des autres, mais elle allait devoir demander son chemin pour trouver le… Château du Conte de Besois-Giron, Gardien de la Porte… Elle rangeait la carte dans sa poche minutieusement, par peur de l’abîmer, quand soudainement, quelque chose la percuta avec un telle violence qu’elle fut projetait à terre, et alors qu’elle comprenait qu’elle avait failli écraser Ellëborf, son « chat », qu’elle était misérablement assise sur le sol, et que, surtout, la chose qui l’avait bousculé n’était pas une chose, mais une jeune femme, vint une deuxième personne, et après que la fille ai sourit à celle qu'elle avait fait choir, elle se retourna et commença à crier contre le nouvel arrivant.

Tiva d’abord déboussolé, ne sachant que faire devant le ridicule de la situation, ne bougea pas d'un pouce, regardant les deux personnes avec des yeux globuleux. Ils étaient différents des autres personnes. Elle le savait, en était sûr. Mais pourquoi? Aucune idée cohérente ne vint éffleurée son esprit tout aussi endolorie par le désarroi qui s'emparait d'elle que son coccyx.

Elle fut prise d’une subite inspiration, se releva, pris son Ellëb’ dans les bras pour la rassurer, et demanda avec une mauvaise humeur extrême :

_Dites moi…(elle commença à tapoter du pied). Par le plus grand des hasards, ne connaîtriez vous pas la Porte qui me conduira en Autremonde ?

Elle espérait juste ne pas s’être trompée. Mais leurs vêtements était si étranges, et leurs attitudes si... décalées que cela ne l’aurait pas étonné outre mesure. Elle serra un peu plus son familier contre elle, attendant leurs réponses, ne cessant de faire battre son pieds contre le sol dans un geste régulier et nerveux, et espérant que la jeune femme ou le jeune homme serait en mesure de lui indiquait son chemin si elle avait eu raison. Ou même l’accompagner, ce qui serait d’autant mieux car son sens de l’orientation était… légèrement défectueux. Si elle avait eu tort… et bien, ce ne serait pas les premiers à la croire folle ! Elle continuerait, des heures et des heures s’il le fallait, dans l’espoir de trouver la Porte qui l’ouvrirait à une nouvelle vie.
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Will Torance


Will Torance

Age du personnage : 25 ans

Familier : Mort. C'est un souvenir douloureux, il serait adorable de ne pas en parler.
Couleur de magie : Rouge
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  • Moyen
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Lieutenant des Camouflés.
Dans le sac : L'univers, en petit format.

Affinités :


MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 13:04

Marchant silencieusement entre les différentes allées, mes doigts courant sur les reliures de papier des dossiers par milliers, je gardais les yeux fermés, Teufel marchant près de moi, silencieux et souple. Magnifique… je l’aimais tellement… mes yeux se posèrent sur lui. Je l’aimais tellement. Il était la seule personne pour qui je donnerais volontiers ma vie afin de lui assurer la protection. J’étais fou de lui. Me stoppant au milieu de ma marche, je me tournais vers lui. Il eut un sourire mental, et sans le moindre bruit, se dressa sur ses pattes antérieures, et de tout son poids, m’enssera, comme un humain, entre ses deux pattes. 250 kilos… 250 kilos d’amour et de confiance. J’enfouis mon visage dans sa crinière folle, inspirant de toutes la force de mes poumons son arôme sauvage, son arôme de lion, de puissance. Ses pattes dessinèrent dans mon dos des caresses plus tendres qu’auraient put le faire des doigts humains. Je sentis pourtant ses coussinets se durcirent, et en quelques millièmes de secondes, je m’étais défais de son étreinte, bondissant sur son échine puissante. L’alarme venait de se déclencher. Couché sur son dos, j’ordonnais à Teufel de bondir par-dessus une étagère nous bloquant el chemin. Comme une sirène hurlante, l’alarme s’était déclenché à la seconde même où mon sixième sens m’avait averti de la présence étrangère, quelque part, là. Teufel heurta le sol avec une souplesse rude. Ses muscles se raidirent au contact dus sol. Trop lent. Je bondis de son dos, partant en une chute avant. Roulant sur moi-même, je me relevais, bandant mes muscles. L’intrus nous vit, et fonça vers la sortie. Idiot. Des shurikens fusèrent d’entre mes doigts, étoiles mordantes, loupant le visage de l’individu de quelques centimètres. M’élançant à sa poursuite, je bondis à l’extérieur de la caserne, déboulant comme un missile dans les couloirs du château. Devant moi, l’individu non identifié se révéla être une fille. Mauvaise pioche pour toi, poupée, songeais-je en me ruant à sa poursuite.
Elle bouscula des courtisans. Discret, impassible, je gagnais lentement du terrain, au meilleur de ma forme. Teufel me rejoint, comme un aimant, fonçant à mes côtés. Je pris appui sur ses épaules roulante et en plein course, bondit sur son dos. Nous sautâmes dans la porte de Transfert au moment où celle-ci s’activa, nous faisant disparaitre.

Tombant sur le sol, je lâchais Teufel, qui alla rouler quelques mètres plus loin. Sautant sur mes pieds, je cherchais du regard la fugitive. Pendant une seconde, mon cerveau analysa une seconde présence, mais la dédaignant, je plaquais la fille au sol, fouillant dans ses poches. Après avoir vérifié qu’elle n’avait rien eu le temps de voler, je lâchais un sifflement menaçant.

- Tu devrais revoir tes méthodes… Voleuse.

Dans ma voix, le v majuscule du mot Voleuse s’était fait ressentir. Je la connaissais. Elle s’appellait Wind, et était Voleuse, à l’Académie des Patentés. Ça allait. JE pouvais pardonner à un Voleur. Pas à un voleur. Pour moi, les Voleurs Patentés étaient aussi doués que les Camouflés. Pas plus, pas moins, nous étions deux castes différentes. Disons que si les Camouflés étaient les chiens de garde de la Reine, les Voleurs étaient ses chien de chasse. JE me relevais lentement, lui tendant la main, pour l’aider à se relever.

- Je dois avoir quelque chose dans la tête pour ne pas te donner à la justice tout de suite. Tu es importante, alors je t’excuse. Tu devrais savoir que les Camouflés n’aiment pas que l’on foute son nez dans leurs petites affaires vicieuses. Généralement, ça nous attire de mauvais jugements qui auraient dût rester secret, huh ?

Mes yeux se portèrent ensuite vers la jeune fille. Légèrement plus jeune que moi, ses yeux verts me coupèrent le souffle. Je restais impressionné par ce regard sylvien, avant de poser mes yeux sur sa tenue, et finalement sur son Familier. Je compris aussitôt.

- Tu viens de la Terre ? … Attends… merde, on est SUR la Terre ?

Je me tournais sur moi-même, dévorant du regard ce paysage inconnu. Waw…
l’athmosphère était tellement … lourde, ici ! Je tendis la main, vers Teufel, qui vint se consoler sous mes doigts. Mon lion tourna son énorme gueule vers le Familier des deux filles. Elle aussi avait un Félin. Alors elle était forte, songeais-je avec un sourire. C’était la première fois que je rencontrais deux filles que je pouvais apprécier en une seule et même journée. Une Voleuse Patentée, pour qui je louais une reconnaissance éternelle, et une fille aux yeux verts avec un Familier fauve. Je me laissais adoser au dos de mon Familier, étudiant la fille aux yeux verts.

- Qui veut des informations doit fournir des informations. C’est le principe même de l’alchimie ; l’échange équivalent. Dis moi comment tu t’appelles, et je te donnerais la réponse à ta question.

Un sourire étira mes lèvres, et j’étudiais le Lynx Familier. Je caressais les poils caramels de Teufel, ebourrifant sa crinière.

- Will Torance. La porte d’Autremonde, huh ? Et bien… elle devrait se trouver par… là.

Je désignais d’un geste vague les environs. Mon regard se porta vers un chauteau, au bas de la colline. Je récupérais au sol une des armes, tombée dans ma chute, et la contre mon torse, la plaquant à ma peau, le fil de la lame tourné vers la droite de manière à pouvoir la dégainer en un éclair. Je remontais mes doigts à mes dreadlocks, les attachant ensemble en une grosse queue de cheval. Mon regard noisette se porta sur les deux filles.

- Bien. La suite ? Je propose de raccompagner la demoiselle ici présente à Autremonde. Et toi ! Wind !

Je m’approchais d’elle, plaquant mon index contre son front, la foudroyant du regard.

- Touche pas aux archives des Camouflés.

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Justice Baudelaire


Justice Baudelaire

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 13:36

Le camouflé, prénommée Will Torance, aida la dragonne à se relever, et l'abreuva d'un discours qu'elle n'avait guère l'intention de suivre. A vrai dire, il aviva sa curiosité. Le jeune homme avisa ensuit la fille que j'avais percuté, et se rendit compte que nous nous trouvions sur Terre, avant de répondre à la question de l'inconnue. Wind eut un ricanement mental en entendant son juron, puis se rendit compte qu'il voulait accompagner la brunette à la Porte de Transfert. Elle passa sur l'avertissement qu'il lui avait lancé, lissant les plis de sa tenue de gothic lolita qu'elle venait de renfiler, avant de se présenter à l'adolescente, ignorant royalement son collègue:

- Je m'appelle Wind'evsylshirouchiva, mais on m'appelle Wind. C'est la première fois que tu pars pour Autremonde, n'est-ce pas?

Et vlan! Autant pour Torance, son nom, long et compliqué, dénotait sa véritable identité: dragonne. Et, en tant que telle, lui interdisait formellement de toucher à un seul de ses cheveux, pour ne pas rompre les relations diplomatiques entre le Dranvouglispenchir et Omois. Elle s'inclina souplement devant la Terrienne, ne remarquant pas la boule de poil blanche qui remuait, dépassant de son sac à la contenance illimitée, qui, grande nouveauté, contenait de l'oxygène. Adressant un regard fier à Will, elle continua d'une voix calme, malgré sa jubilation intérieure:

- Je vous accompagne, alors!

Voilà, la jeune inconnue était accompagnée de deux AutreMondiens au service de sa Majesté l'Impératrice, maintenant!
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Jules P. Grimes


Jules P. Grimes

Age du personnage : 19 ans

Familier : None
Couleur de magie : Pourpre
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Première Sorcelière d'Omois
Résidence : Un appart' à Tingapour
Dans le sac : Des pétards, du maquillage, du parfum importé de la Terre, il faut dire que ceux d'AUtreMonde sont tellement écoeurants. . . du vernis à ongles, des clopes, un briquet, des bouteilles de diverses substances, des bijoux, des carnets de croquis remplis de dessins colorés, des crayons de couleurs vives, un mp3 autremondiens dernier cri pourpre qui m'a couté mes économies, un casque turquoise, des lunettes d'aviateur, un casque de moto, une moto volante qui commence a se faire vielle, un portefeuille un peu à sec en ces temps dur, des clés qui ne servent à ouvrir que les portes de mon immaginaire, un harmonica, des partitions illisibles, des romans terriens, et un tas d'autre inombrables babioles.

Affinités : avatar (c) Ecstatic Ruby

MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 13:48

(Bon c'est très pourri hein! No comment please ^^" Vous m'avez un peu oublier aussi èé)

Tout ça... pour ça? La Terre.... ce n'était pas du tout comme ça qu'elle l'avait imaginé... C'était si sobre, aucune fantaisie. Tout les bâtiment était d'une banalité affligeante. Carré, gris ou aux mieux rouge brique. Aucune couleurs, aucune joie. Mais ce n'était pas le pire... Comment comptait elle retrouver ses parent ici! Certe AutreMonde était beaucoup plus spacieux mais il avait un avantage qui se nomme "Porte de Transfert". Comment elle allait s'en sortir maintenant?!! Elle avait réussi a s'introduire sur Terre e acceptant une mission de chasse au Semshannach. Celui ci, bien que totalement pitoyable aux combat, et ben, avait de bonne jambe! Et Alwin qui n'était pas la plus nulle en matière de courir commençais a perdre des ressource. Certain passant avait été étonné de voir un homme courant a toute allure suivit d'une adolescente lâchant toute sorte de jurons. Elle avait sauté de toit en toit, courut de ruelle en ruelle, mais cet imbécile de vampyr Semshanach semblait tenir a sa liberté. Et elle qui comptait finir cette mission en moins de deux pour pouvoir profiter du reste du temps pour trouver ses parent! Elle se sentait vraiment pitoyable. Elle s'autorisa une courte pause pour reprendre son souffle.
Punaise! C'est quoi cette mission! Je n'ai même pas eu le temps d'activer ma magie! J'suis une Voleuse Patentès moi! Pas une Spachoune!
La sueur perlait sur son front, elle manquait d'air. Elle inspira une dernière fois avant de se remettre a la poursuite de l'autre imbécile. Bah oui Alwin, quand on a pas de tête, il faut des jambe. Elle s’arrêta soudain. Le vampyr criminelle était entré dans une ruelle sombre. Un sourire vint se former sur les lèvre de la Voleuse. Elle sauta sur le toit d'un bâtiment environnant devant les yeux d'un enfant ébahie qui balbutia un faible "Maman! La dame! Elle vole!..."

Glissant dans l'obscurité, elle s'approcha du vampyr. C'était le genre de type que quand on voit, on se tient a carreaux. Surtout quand ce genre de type a deux grande dents et se nomme BSH. Notre Voleuse dégaina une de ses dague mais le bruit métallique fit tressaillirent le vampyr. Il se retourna brusquement et envoya un Destructus en direction d'Alwin. Destructus qu'elle évita agilement en se réfugiant derrière une des nombreuse caisse entreposer dans une ruelle. Rayon de Soleil sortit alors de l'ombre et sauta sur l'homme toute griffe en dehors. L'homme hurla et tomba en arrière. Alwin saisit l'occasion et se jatte sur lui. Mais il lui assena un coup de pied qui l'envoya valser contre un mur. Pas si nul que ça en fait ce vampyr. Elle se releva péniblement et continua cette course. Le vampyr s'engouffra ensuite dans une rue piétonne. Il y avait une solution, simple et efficace. Défoncer le vampyr avec un Carbonus. Mais il y avait trop de gens. Rayon de soleil, perché sur son épaule, l'informa que sa proie se dirigeai vers la partie du village ou il y avait la Porte de Transfert. Mais qu'avait il en tête. Mais arrivé devant le Manoir des Besois-Giron, le Semshanach s'était littéralement volatiliser. La Voleuse balaya les environs du regard mais ne vis qu'un petit attroupement de jeune, et trois personne, visiblement d'AutreMonde papotant tranquillement. Bon, elle préféra interroger les AutreMondiens, il réagirai surement mieux que les jeune a l'entente du mot "vampyr". Elle s'approcha donc d'eux et esquissa une inclinaison.

"Que votre magie vous illumine, fit elle poliment, veuillez m'excuser mais n'auriez vous pas vue par un hasard un vampyr de taille moyenne trainer dans le coin."

Elle eut un petit sourire et préféra précisé:

"Un Semshannach"
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Will Torance


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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 14:59

Tiva avait à peine répondu qu'une silhouette gravit la colline, montant vers nous. Je tournais mon regard vers la nouvelle arrivante, qu'il se révéla, à sa démarche, être une Voleuse Patenté. Bien, je savais deux choses capitales, aujourd'hui. J'étais avec une dragonne, ce dont je ne me serais jamais douté si elle n'avait pas dit son nom. Intéressant. Je gravais ce détail dans mon esprit, afin de pouvoir m'en souvenir si l'occasion se présentait, puis me tournais vers la Voleuse. Ses yeux bleus attiraient le regard, ce qui était surprenant de la part de quelqu’un censé être discret. Moins que les Camouflés, nonbstant, je l’avouais. Un sourire étira mes lèvres, et par reflexe, je portais le bout de mes doigts à mon labret, caressant distraitement le piercing. C’était la réunion des imprévus, aujourd’hui, dites donc ! Teufel feula, et arrondit son nom dès que la Voleuse présenta. Je lâchai le bref « et que ton enclume résonne » jusqu’à ce qu’elle termine sa phrase.
Je m’imobilisais. Je la connaissais, cette fille.

- Tu as fais quoi dans ta vie, antérieure, Alwin ? Parce qu’à chaque fois que je te croise, tu vole dans les bras des vampyrs. Tu es allergique aux humains, c’est ça ?

Un sourire étira doucement mes lèvres, tandis que je passais une jambe par-dessus le dos de mon Lion, ce dernier se relevant de quelques centimètres, pour être confortablement installé. Je glissais mes doigts sur ses vertèbres, avant de les remonter, comme une prière, à la hauteur de ma bouche.
Un semshannach. Mes yeux se tournèrent vers Tifa, et je plongeais dans son regard émeraude. Que faire ? Débusquer le vampyr, ou bien l’accompagner sur Autremonde pour la protéger. Je me penchais en arrière, plaçant une main sur la croupe de Teufel, lui arrachant un frisson.

- Que devons nous faire ?

J’étais capable de me défendre une fois de plus contre un vampyr, BSH ou non. Alwin aussi. La dragonne, certainement. Mais Tiva ? Teufel bougea de quelque pas, nous approchant de la jeune Terrienne. Je quittais le dos de mon Familier, me postant face à la demoiselle brune.

- Je me charge de sa protection. En Camouflé, ma formation devrait suffire. Nous devrions (je regardais directement Alwin, montrant que c’était une supposition et qu’elle était libre de refuser « calmement » mes idées ) nous séparer en deux groupes. Je peux rester ici avec Tiva, en attendant que la zone soit sécurisée. Si le vampyr cherche à passer par la porte, je l’abbatrais. Tant qu’il ne menace que la Terre, je vous le laisse. Est-ce que cela vous convient ?

Je me retins de sourire, espérant seulement qu’Alwin ne fasse pas un caprice pour me refuser. Je m’assis sur le sol, Teufel poussant un rugissement doux, et s’assit près de moi, comme un support. J’étendis mes jambes, jetant un regard sur Tiva.

- Ça te convient que je sois ton chevalier servant, le temps de sécuriser la zone ?
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Zwei Zéphirum

-Phoenix-

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 15:43

Tiva regardait attentivement la scène. Elle ne s’était pas trompée, elle était sûre à présent d’être tombée, et c’était le cas de le dire, sur des Autremondiens. Ils utilisaient des mots bizarres, telles que Camouflés et Voleuses…

Le jeune homme, dont elle évalua l’âge à 16, peut être 17 ans, avait l’air sympathique, mais il pouvait s’avérait féroce, ce qu’elle avait constaté lorsqu’il avait plaqué la deuxième personne. Il était donc les deux. Oxymore en lui même. Deux faces très contradictoires. Tiva pressentait qu’elle allait l’apprécier ce jeune homme aux dreadlocks.

Elle n’avait pas spécialement réagis quand il avait attaqué la jeune femme qui avait finit à terre, avait même souris un peu trop pour que son impassibilité soit crédible. Elle avait eu fort envie de dire « Et bien, toi aussi tu aimes bien le sol ? » mais elle s’était retint, ne souhaitant pas gâché ses chances qu’elle considérait mauvaise d’avoir un guide.

Le garçon, qui, d’après ce qu’elle venait d’entendre et de comprendre, était un… Camouflé, était apparemment mécontent de la deuxième personne. Et la fille qu’il venait (au grand désespoir de Tiva) d’épargner était une… Voleuse. Oui, parce qu’elle était importante (importante ?! Cette folle qui l’avait écrabouillé ?!) il ne voulait pas engager de poursuite judiciaire. Mouais, et bien, à sa place, importante ou non, elle lui aurait collé un procès !

Une Voleuse ? Les voleurs vont en prison, non ? Encore un truc Autremondiens… à moins qu’elle soit tombé sur des brigands, ceux qui serait étrange, car l’adolescent lui inspirait confiance, et si il y avait quelque chose sur laquelle elle ne doutait pas, c’était bien son instinct. Contrairement à toutes les personnes qu’elle connaissait, il ne l’avait jamais trahi, il ne lui avait jamais mentit. Elle serra ses poings en se rappelant le regard honteux de sa mère, l’incompréhension de son père, la jalousie de ses frères lorsqu’elle était partie. La magie ne lui avait rien apporté de beau, comme elle l’avait toujours pensé, rêvé, tant de fois durant toute son enfance ignorante et naïve. Ellëborf miaula fort, vexée, et Tiva se reprit. Tous sauf son familier, le seul être avec qui elle pouvait se sentir libre, avec qui elle se sentait complète, acceptée, avec qui elle pouvait être elle-même, laissait tomber la façade qu’elle affichait tous les jours. Une façade impénétrable, que rien ni personne ne pourrait jamais ébranler à part Ellëb’. Finalement, le chat qui n’en était pas un ronronna, ce qui fit sourire Tiva et bannit de son âme les fielleux songes.

Le jeune homme, qui jusqu’à lors ne l’avait pas remarqué, la détailla avec attention, son regard étrangement... féminin, avec ses yeux noisettes embellit par de noirs cils à la longueur impressionnante pour un jeune homme. Tiva et sa chère timidité en furent déstabilisées, puis, presque instantanément, elle reprit son masque d’insensibilité alors qu’il réfléchissait :

- Tu viens de la Terre ? … Attends… merde, on est SUR la Terre ?

Elle sourit. Plus aucun doute, il était Autremondien. Un Autremondien surprit, en l’occurrence. Il prit un air songeur, caressa son familier… Un LION ! Tiva eut juré que son cœur avait raté un battement. Elle était tellement obnubilée et décontenancée par les événements qui venait de se dérouler qu’elle n’y avait pas prêté une attention particulière.

_« Petite mâchoire, ne te décroches pas je te prie », supplia t’elle en son for intérieur.
Trop tard. La bouche entrouverte, elle examinait avec ahurissement le spécimen. Non, ce n’était pas un lion, il était trop petit. En quelques sortes, car il était comme même imposant et musculeux. Ce devait être un lionceau autremondiens (?). Peut être pas pour ce qu’il y avait de la taille, mais sa physionomie n’appelait guère à la circonscription. Les proportions de son corps n’étaient pas celle d’un félin adulte. Où, peut être que non. Après maintes réflexions, ce devait être un jeune adulte, il était trop immense. Elle se demanda à quoi ressemblait Ellëb’ lorsqu’elle n’était qu’un bébé, et bien qu’elle soit encore jeune, Ellëborf serait adulte dans peu d’année. Coupant cours à ses réflexions ô combien importantes…, le jeune homme reprit la parole.


-Qui veut des informations doit fournir des informations. C’est le principe même de l’alchimie ; l’échange équivalent. Dis moi comment tu t’appelles, et je te donnerais la réponse à ta question.


Soit. Elle dirait donc son nom, car il semblait être disposé à lui indiquait le chemin. Et aussi parce qu’elle adorait la façon dont il s’exprimait. Et qu’elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle l’enverrais balader. Elle n’aimait pas son nom. De mauvais souvenirs, c’étaient tout ce qu’il lui rappelait. Elle décida de ne pas faire une réponse trop élaboré, ne souhaitant pas s’emmêler dans un tralala de politesse totalement inutile.

_Tiva D’Enato.

Il continua alors :

-Will Torance., se présenta t’il. La porte d’Autremonde, huh ? Et bien… elle devrait se trouver par… là.

Il désigna un endroit d’un geste vague de la main. Bon. Elle n’était toujours pas plus avancée. Heureusement, il recommença sa tirade après avoir de nouveau détaillé le chat familier. Sentait-il que son apparence avait été modifiée ?

-Bien. La suite ? Je propose de raccompagner la demoiselle ici présente à Autremonde. Et toi ! Wind !

Il se tourna vers la « bousculeuse » comme elle l’avait surnommée, et Tiva comprit alors qu’elle avait réussit à trouver un guide en la personne de Will Torance, et que la fille à côté se nommait Wind. Joli prénom, dut elle s’avouer avec une moue contrite. Mais ce n’était qu’un détail.

Enfin quelqu’un pour la raccompagner. Quelqu’un de charmant, en plus. Elle remercia le destin qui par cette étrange concours de circonstances lui avait fait croiser sa route. Un jeune Autremondien sympathique et courtois allait l’accompagner, qu’aurait elle pu demander de plus ? Elle allait sans doute pouvoir parler de son familier lion qui l’avait tant impressionée.

Il menaca une dernière fois Wind, posant son index sur le front de la jeune femme, et déclama sur un ton assez inquiétant :


- Touche pas aux archives des Camouflés.



Décidemment, il était vraiment bien ce gars là. Wind lui demanda si c’était pour elle la première fois qu’elle allait sur Autremonde, et elle acquiesça d’un mouvement de la tête, crispé mais poli. Lorsqu’elle dit qu’elle les accompagner elle aussi, Tiva eut subitement une envie féroce de se pendre. Oui, Tiva était une rancunière, une vraie de vraie. Tant que la fille au nom si long que le petite sortcelière ne se souvenait pas de la première syllabe ne s’excusait pas, elle resterait froide avec elle. Cela était une de ses règles d’Or, et elle ne comptait pas faire d’exception. Bon, elle n’allait pas non plus déprimer, elle avait deux Autremondiens à présent pour l’accompagner. Et ils avaient l’air…d’important personnage.

C’est alors qu’une jeune femme aux cheveux brun et court, aux grands yeux bleus dignent d'un roman à l'eau de rose (encore) fit irruption, venant d’on ne sais où, et elle s’inclina avant de demander :

« -Que votre magie vous illumine, fit elle poliment, veuillez m'excuser mais n'auriez vous pas vue par un hasard un vampyr de taille moyenne trainer dans le coin. Un Semshannach. »

Cette fois là, Tiva ne pus plus se retenir. Voilà qu’à présent il y avait trois personnes magiques, un accompagnait d’un lion immense, l’autre changeant de tenue toutes les cinq minutes, et l’autres, habillée comme une ninja, venait de les informer qu’il y avait un vampyr qui traînait dans le coin.

_Vous vous êtes tous donner rendez-vous ou quoi ?, elle sourit, et rit aux éclats. C’est la première fois de ma vie qu’il m’arrive autant de choses imprévues…
Will parla à l’arrivante qu’il appela Alwin, qu’il semblait bien connaître. Il trouva un plan d’action, pas mal du tout, voulant nous séparer en deux groupes. Alwin et Wind en attaquant, elle et lui en retrait. Ils attendraient que la zone soit sécurisé, et si le vampyr essayait de prendre la Porte de Transfert, il avait dit qu’il le tuerait. Cela ne la gênait pas, au contraire. Non, elle n’était pas une froussarde, mais ce n’était pas SON vampyr, elle ne voulait pas risquer sa vie pour le neutraliser. M’enfin, c’est ce qu’elle se disait. En fait, elle se sentait démunie. Elle n’était pas en position de force. Elle ne connaissait presque rien à la magie. Elle savait manier l’épée, quelques autres armes, mais, franchement, elle doutait que son agilité, certes hors du commun, lui servirait à grand-chose contre une telle créature. Ainsi, elle suivrait Will, malgré que sa remarque sur « le chevalier servant » ait réussi à la faire rougir. Ce garçon était vraiment doué, pensa t’elle. Il était parvenu à briser sa coque d’impassibilité. Respect.

- Ça te convient que je sois ton chevalier servant, le temps de sécuriser la zone ?
_Avec plaisir, avait-elle répondu.

Et elle attendit ces prochaines instructions et conseils.
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Justice Baudelaire


Justice Baudelaire

Age du personnage : 15 ans

Familier : Pour l'instant, Justice n'en a pas.
Couleur de magie : Violette avec des nuances dorées.
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  • Elevé
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  • Plutôt faible


Métier : Vagabonde à la rue.
Résidence : La rue.
Dans le sac : Des pansements, des fioles, un stylo, des crayons, une bonne longueur de corde, des ciseaux, des scalpels, des antidépresseurs, un paquet de clopes, un bloc-notes...


MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 16:44

L'arrivée d'une Voleuse la détourna de son attention. La fille, âgée de seize ans, leur demanda s'ils n'avaient pas vu un vampyr, plus précisément un Semchanach. Will, très professionnel, prit les choses en main: il proposa de se séparer en deux groupes, l'un, composé des deux Voleuses, traquerait le vampyr, tandis que l'autre, celui de Tiva et lui, se contenterait... d'attendre. Pas si courageux, pour un Camouflé, finalement! La jeune Terrienne approuva l'idée de celui-ci, visiblement, elle aussi avait oublié son courage! Enfin, bref, tout ça pour dire que Wind était vraiment enthousiasmée à l'idée de se faire les crocs sur un imbécile qui avait tenté sa chance et qui, comme tout les autres, allait y laisser sa peau. Elle s'étira, engourdie par la discussion, et eut un sourire mauvais avant de répondre:

- Ça me va! Ben dis donc, ce n'est pas un jour de chance pour ce vampyr!

Elle se tourna alors vers Tiva:

- Au fait, désolée de t'avoir bousculée, mais j'étais pourchassée...

Jetant un regard assassin à Torance, elle se plaça à côté de sa consœur Voleuse, ne remarquant toujours pas la grosse boule gigotante qui essayait à tout prix de sortir de sa sacoche. Sortant ses couteaux, poignards, tricrocs, bref, lames de jet en tout genre, elle observa un instant le paysage. C'était tellement plus terne qu'AutreMonde! Et la magie y était peu praticable. Wind'evsylshirouchiva, contrairement aux autres dragons, n'aimait pas les vaches, mais, étrangement, elle ne voulait pas que la planète soit détruite. Ce serait un acte si barbare! Tout d'un coup, elle commença à ressentir des appels venant de son cerveau. C'était quelque chose de tout à fait étranger, qui lui dressait les cheveux sur la tête. Elle secoua sa tête brune, et s'adressa à la Voleuse:

- Huumph, je m'appelle Wind. On a pas le choix, nous allons devoir faire équipe, pour tue... hum, attraper ce vampyr.

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Jules P. Grimes


Jules P. Grimes

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 19:21

(Vraiment court... désolé... Et aussi désolé Tiva mais 'ai vue ton message que ce matin! Bon allé, j’arrête de m'excuser >.<)

Alwin soupira. Elle avait demander des information, pas une garde du corps! Le pire n'était pas là, mais elle avait perdue pas mal de temps. Elle hocha la tête en direction de la dite garde du corps et s'inclina vers les deux autre avant de filer dans la direction qu'avait "apparemment" prit le vampyr. Ses pied martelait le sol mais pourtant aucun bruit n'en sortait. Elle regarda l'autre Voleuse et lui lança:

"J’espère que t'a de bonne jambe! Parce que lui oui!"

Étrangement, celui ci s’éloignait vers la forêts selon la piste que suivait Rayon de Soleil. Il humai l'air toutes les minute pour leurs indiqué la direction a prendre. Brave bête... Elle suivirent leurs proie assez longtemps mais selon l'ocelot elles gagnaient du terrain. Alors qu'elles s'enfonçait dans la forêt, Alwin vit une Ombre sauter d'arbre en arbre. Pas de doute, c'était lui. Un petit sourire se dessina sur les lèvre de la Voleuse et elle sauta dans l'arbre, a la poursuite de la fameuse Ombre. Elle sautait de branche en branche, se dissimulant lors se que le vampyr jetai des regard par dessus ses épaule. Mais elle était tellement concentré qu'elle avait perdue Wind de vue. Elle et le vampyr s'enfonçait dans la partie obscur de la forêt. Vous savez, la ou le feuillage est si dense qu'on ne voit aucune tache de lumière au sol. Charmant. Alwin vit le vampyr saute au sol. Elle fit de même, prête a le plaquer au sol mais lorsqu'elle atterit, il n'y avait plus aucune trace de la créature. Pourtant, son odeur imprégnait les lieux, même elle pouvait le sentir. Sur son épaule, son familier gigotait nerveusement. C'était silencieux, trop silencieux. Elle ne pouvait même pas se rassurer en activant sa magie, elle était trop faible ici. Elle se força a ralentir sa respiration, qui ne fut bientôt qu'un souffle inaudible. Mais avant qu'elle est put faire quoi que ce soit une ombre passa devant ses yeux. Et elle se retrouvait plaquer au sol. Rapide les vampyr. Elle le repoussa d'un coup de pied et dégaina ses dague. le vampyr grogna, apparemment les lames, s'était pas son truc. Lueur Noire voulait agir, un halo noire l'entourait. Mais si elle l'utilisait elle risquait... non, elle tuerait l'homme. Et se n'était pas son intention, du moins, pas pour le moment. L'homme bondit a nouveau sur elle et a plaqua aux sol, bloquant ses main au sol. Il sortit ses longue canine et s'approchait dangereusement du cou tendre de la jeune fille. Mais la Voleuse avait plus d'un tour dans ses poche, elle le repoussa le vampyr une nouvelle fois avec ses jambes et la mâchoire de celui-ci claqua dans le vide. Elle reprit sa dague et frappa a nouveau, le vampyr voulu esquiver mais n'en n'eut pas le temps, Alwin lui écorcha violemment son épaule. Le Semshanach savait qu'il n'avait plus trop le choix. Il frappa Alwin au crane et elle ne put rien faire. Elle s'écroula au sol.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était ligoté. Plus de vampyr en vue. Elle trancha ses liens avec aisance en prennant sa dague resté au sol et se releva mais un mal de crane intense la fit se rassoir. Elle découvrit alors qu'elle saignait du front et que ce sang coulait comme une longue rivière écarlate sur son visage. Mais le vampyr ne serai pas partit si il n'avait pas une autre proie... Pourquoi n'avait il pas mordu? Il devait garder son appétit pour autre chose... Wind? La voleuse en doutait... Will? Surement pas, il ne le laisserait même pas approché.... Alors... Tiva?!! L'humaine se releva rapidement avant de retomber sur le sol. Il allait vraiment falloir qu'elle attende que ce mal de crane cesse si elle voulait être en capacité de faire quoi que ce soit. Elle demanda a son familier d'aller prévenir les autre. Il fallait vraiment qu'ils se préparent. Quand son familier lui demande ce qu'elle allait faire en attendant, elle lui sourit et lui répondit qu'elle ferait la seule chose qu'elle puisse faire dans cette état. Attendre.
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Justice Baudelaire


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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeJeu 1 Sep 2011 - 13:21

Ça y est, les trois AutreMondiens et la Terrienne s’étaient divisés en deux groupes !

Pendant qu’Alwin et Wind marchaient, la sortcelière glissa à la Voleuse d’Omois un mot sur la rapidité du vampyr. Elles arrivèrent alors dans une forêt touffue, rendue sombre par la densité du feuillage d’un beau vert tendre qui ravissait le cœur d’Evsyl. Le genre de lieu idéal pour un BSH, pas un rayon de soleil à l’horizon…

La Voleuse qui n’en était pas une, car ne travaillant pour aucun gouvernement, guidée par une sorte de sixième sens (ou, plus probablement, son Familier) s’élança alors, laissant la dragonne seule. Seule, et en colère. *Non mais ho ! Elle croit vraiment que je viens tout juste de sortir de l’œuf, la petite humaine ?!* La Maître Voleuse eut un sifflement agacée, et se mit à courir, à une vitesse surhumaine, presque comme si elle volait (dans le sens « planer », hein !).

Mais pas longtemps, car les appels qui résonnaient dans son esprit se firent plus insistants. Et ils lui criaient « Fait-moi sortir ! Fait-moi sortir ! », alors qu’elle était en plein air ! C’était vraiment incompréhensible… « Fait-moi sortir ! » Elle se prit la tête à deux mains. « Fait-moi sortir ! FAIT-MOI SORTIR ! » N’en pouvant plus, elle s’écroula par terre tant sa souffrance était grande, et hurla à pleins poumons un « BOUCLE-LA ! » inutile. L’attaque était intérieure, et non extérieure…

Tandis qu’elle se débattait contre des ennemis invisibles, de nouveau fragile, sa coquille se fendillant pour la première fois depuis cinq siècles et cinquante-cinq années, sa sacoche roula, heurtant un rocher, et s’ouvrant sous le choc. Il en sortit… un vrrir.
Les vrrirs étaient déjà grands, mais celui-ci était un géant : il atteignait facilement les deux mètres. Le félin émit un feulement rauque, se préparant à sauter sur la jeune fille fragile et emplie de douleur.
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Zwei Zéphirum

-Phoenix-

Zwei Zéphirum

Age du personnage : 22 ans

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Métier : Malfrat underground aux aspirations anarchistes.
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Affinités : Affinité qu'elle veut croire strictement professionnelle et distractive: Aelys, associée, pion amusant semblant ne pas tenir dans une seule petite pièce d'échiquier.
Le reste du monde: Terrain de jeu à défoncer à grandes gerbes de lance-flamme.

MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeJeu 1 Sep 2011 - 17:13

Wind dit que le plan de Will lui allait, et, enfin, s’excusa, précisant qu’elle était poursuivie en jetant un regard d’une noirceur sans équivalent au « chevalier servant » (XD).

La jeune fille qui était venue les voir pour une simple information se voyait à présent attribuée d’une coéquipière. Tiva ne l’aurait pas plein si elle n’était pas persuadée que Wind était maladroite. Elle, elle devait juste attendre tranquillement, et en bonne compagnie, que les deux filles réduisent en bouilli le petit vampyr qui, imprévu de plus, commençait à l’énerver.

Avant de partir, Wind et Alwin s’échangèrent quelques mots :

- Huumph, je m'appelle Wind. On a pas le choix, nous allons devoir faire équipe, pour tue... hum, attraper ce vampyr, expliqua t’elle alors que Tiva commençait vraiment à douter de sa santé mentale.


Cette adolescente, qui n’avait à peine quelques années de plus qu’elle, avait laissait entendre qu’elle allait tuer un vampyr ? Elle lui lança un regard méprisant, souligné par un haussement de sourcils et par un petit sourire presque navré. Evidemment, elle ne savait pas que l’autre était une dragonne, sinon, elle n’aurait pas bougé d’un pouce, où fait quoique ce soit qui mettrait en doute ses dires.

"J’espère que t'a de bonne jambe! Parce que lui oui!"

Alors que la dernière arrivante aux yeux bleus nuit magnifiques avait sans prévenir démarrait une course folle en direction de la forêt limitrophe du village où devait être partit le vampyr, talonnait de près par un ocelot, Wind la suivait au maximum, même si elle aperçut de loin que les deux silhouettes était à une distance respectable. Attendait… un ocelot ?! Et elle n’avait même pas été surprise ! Elle commençait donc déjà à s’habituer à Autremonde, avant même d’y avoir mis ses pieds ! Même si elle ne comprenait pas cette manie. Pourquoi pas des chats, des chiens, des hamsters au lieu de créatures aussi extravagantes ? Bon, elle devait avouer qu’avec son lynx, elle était dans le même sac que tout les autres jeunes gens. Mais elle, elle finissait par se demander si tout les sortceliers avaient des familiers félins… En tout cas, pour l’instant, elle n’avait vu que ça. Ah non ! Le Mage qui lui avait expliqué ce qu’il se passait quand elle avait découvert qu’elle avait de la magie en elle avait un aigle… D’ailleurs, se rappela t’elle en bouillonnant intérieurement, il lui avait dit que si elle n’avait fait aucune chose étrange, qu’il n’y avait eu aucun événement magique flagrant à part son intuition très développé chez elle, c’était parce qu’elle manquait de confiance en elle et que cela avait été jusqu’à affecté sa magie. Tiva n’avait rien dit, mais il lui était arrivé de… faire tourner les événements en sa faveur. Comme le cours de technologie qui n’en terminait pas. Elle s’était concentrée sur une maquette de pont pour qu’elle s’écroule, ce qu’elle avait fait sous les jurons (distingué) du professeur. Ce souvenir joyeux lui fit reprendre son sang froid, et en insultant spirituellement le Mage, elle se tourna vers Will, reposant sur le sol son pauvre familier qui n’en pouvait plus d’être dans l’étaux de ses bras. Ellëborf, à la démarche féline souple mais hésitante, s’approcha du lion énorme, reniflant timidement sa fourrure. Tiva eut un froncement de sourcils inquiet, mais se ravisa. A moins que son « chevalier servant » (elle trouvait des surnoms à tout le monde aujourd’hui) ne souhaite la mort de sa compagne d’âme, il n’y avait aucun risque. Cette possibilité la fit sourire tant elle la trouvait absurde, et elle demanda au garçon :

_Le château de Besois-Giron… la Porte de Transfert et par là ?

Elle désigna la colline qu’il avait montrait, puis remarqua enfin la grande bâtisse de pierre qui s’y trouvait.

_Oui, se répondit-elle à elle-même, ne quittant pas la construction médiévale du regard.

A présent, elle se demandait ce qu'il se passait dans les bois épais. Elle était toujours indécise sur la façon de se comporter avec Wind et elle ne connaissait même pas Alwin, mais elle espérait qu'elle se débrouillait bien et qu'elle n'avait rencontré aucun problème. Aussi bien pour leur bien à eux que pour celui du deuxième groupe. Après tout elle avait vu Will à l'oeuvre, il n'avait pas l'air d'un débutant, mais contre un vampyr... Elle verrait en tant voulu... Si le vampyr était parvenu à s'échapper.

Tiva se dirigea donc vers le château, là où ils devraient attendre les autres en un seul morceau, ou bien un vampyr repu et féroce. Elle devait avouer avoir une légère préférence pour le premier scénario.
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Will Torance


Will Torance

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeJeu 1 Sep 2011 - 21:04



It was only a kiss, it was only a kiss...


Les deux Voleuses s’éloignèrent en courant de la colline sur laquelle nous nous étions tous implicitement retrouvés. Mes doigts refermées sur mes genoux, je fermais une secondes mes yuex. Brève seconde d’une libertée entravée par mes souvenirs je plongeais sur mes souvenirs ensanglantée. Comment j’avais dévoré ma libido par une pulsion meurtrière en embrassant ce vampyr. Comment sou souffle s’était mêler au mien, pour ne jamais s’en détacher. M’entichais-je de mes folies sadiques ? Commençais-je à devenir fou ? Mes yeux se rouvrirent sur un éclat du soleil, que je dévorais du regard. Aveuglé, je fixais Tiva. Un sourire naquit doucement sur mes lèvres.

« Le Château de Besois-Giron…. Oui, c’est lui. »

Je notais que l’air était palpable et que Teufel ressentait des ondes vibrantes. Tiva… ? Elle s’inquiétait. Etait elle jamais venue sur Autremonde ? Connaissait elle le monde fabuleux et tragique qui se cachait derrière ce miroir de couleurs et de fantaisies ? Car loin de la Terre, sur mon monde, le sang de mes parents avaient coulés. Et je n’étais pas le seul dans le cas. Je regardais distraitement le lynx s’approcher de mon Familier. Le petit félin huma avec douceur la robe dorée de Teufel qui baissa ses yeux mordorés sur lui, dans un ronronnement tranquille. Je glissais mes doigts contre mon corps, recherchant par reflexe les lames, (la bonne centaine de lames) collées contre ma peau. JE ne pouvais être nu ailleurs que dans les bras de mes amants. Sous mes vêtements se juxtaposaient dans la plus complète des collections : armes blanches, projectiles et plaques d’acier. Plus souple que la plupart de mes collègues, je faisais parti d’une très rare formation de Camouflés, dont Séné Sensass avait elle-même fait parti quelques années auparavant : nous devions être quinze « écailleux », tirant notre force aux combats de nos capacités de tir aux couteaux, de souplesse et de vivacités. Quand certains Camouflés attaquaient de front ; « les fantassins », les « écaillés » restaient en arrière, planqués dans le noir, pour découper à longue distance ceux ayant survécus aux chocs frontaux. Un sourire typiquement moqueur étira mes lèvres, et je me levais soudain du sol, profitant de l’absence des deux autres pour m’occuper de la petite Terrienne. Me plaçant face à elle, je pris doucement ses doigts entre les miens, levant ses paumes vers le ciel, goutant à la douceur de sa peau.

« Tu n’es jamais allé sur Autremonde, pas vrai ? »
Je lui souris, mes pouces dessinant les lignes de vie de ses deux mains blanches, avant de remonter jusqu’au poignet, où j’étudiais la solidité de ses articulations, d’un léger massage.
« Là bas, c’est assez différent d’ici. J’ai lu beaucoup de livres sur la Terre… disons que c’est très tranquille, vos temps, ici. Sur Autremonde, si tu ne sais pas qui tu es, les autres sauront que tu es une proie facile. Il faut toujours que tu gardes à l’esprit de ne jmais dévoiler à ceux qui marchent près de toi autre chose que ton visage. Et encore, c’est trop. La justice, les alliances, les gouvernements là bas… sont très différents. En ce moment, nous avons une Impératrice, et une petite héritière qui court d’un pays à l’autre. Notre plus grande menace actuelle est un Sangrave, un sortcelier mauvais, nommé Magister. Il a pour but de s’emparer d’objets démoniaques cachés un peu partout sur Autremonde. Je suis pour ma part un Camouflé. Disons que je suis un des gardes secrets de sa Majesté… Les Voleuses là sont des agents du gouvernements, chargés de récupérer les informations de tel ou telle situations, et autres données. Ils sont spécialisés dans la filature, le dérobage et autres. »


Je luis souris, remontant mes doigts sur ses poignets, glissant sur ses avant-bras.

- Tu as une peau très lisse… contrairement à moi, notais-je en souriant. Moi, elle est déchiquetée à certains endroits.

J’avais toujours des manches, des pulls, des tuniques cachant mon corps, lorsque j’étais en service. Personne ne devait savoir, en dehors de mes collègues. Mes bras effleurèrent ceux de Tiva. Je la testais. Sentirait-elle les minces couches d’acier plaquées contre mon corps ? Je souris, et penchais mon visage jusqu’au sien. Du bout des doigts j’écartais une mèche de ses oreille, et posais un baiser furtif sur son lobe d’oreille, avant de lui murmurer doucement.

« Sur Autremonde, ne sois jamais sûre de rien. Sois curieuse, mais jamais sur tes acquis. Pense toujours. »

Je reculais juste au moment où le Familier d’Alwin fusait vers nous comme un missile. Je compris aussitôt. M’emparant sans douceur du corps de Tiva, je la soulevais, et la plaçais sur le dos de Teufel, avant de faire subir le même sort à son Lynx. Je plongeais mon regard dans les yeux verts.

-Fonce jusqu’à la Porte. Il est là.

Teufel bondit vers le bas de la colline. Je devais prier qu’Il ne s’attaque pas à mon Familier et à Tiva. Où était cette saleté de vampyr ? Je me tournais lentement vers l’orée des bois, les muscles bandés, prêt à hérisser mes… écailles.
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Zwei Zéphirum

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 10:43

/je corrigerais plus tard/

Will ferma les yeux un instant, en pleine réflexion. Tiva aurait donné la prunelle de ses yeux pour ne voir qu’une bribe de ce qu’il pensait. Mais il ouvra les yeux sur le soleil, qui l’aveugla et tourna son regard… hypnotisant vers elle. Et il lui répondit, souriant :

« Le Château de Besois-Giron…. Oui, c’est lui. »

Il sembla soudain loin. Son esprit divaguait, il se remémorait des souvenirs. D’après son expression, Tiva se dit qu’ils ne devaient pas être très joyeux. Quoiqu’il avait sourit. Mais c’était un sourire moqueur. Elle espérait juste qu’il ne se moquait pas d’elle. Elle était persuadée qu’il pouvait sentir sa peur. A ce moment, elle se haïe. Peur ? Cracher tout son dégoût par terre ne serait ni pas une très bonne idée. Pourtant ce n’était pas l’envie qui lui en manqué. Elle était un D’Enato non de non ! Elle n’avait pas peur. Jamais. Elle avait juste de l’adrénaline, elle avait juste envie de se battre, de disloquer ce vampyr, voir son expression horrifié, affolé, devant la mort, et devant son sourire satisfait, haineux. Elle décida de se calmer. Parfois, elle perdait le contrôle… C’était très embêtant. Surtout qu’en fait, même si elle prendrais sûrement un malin plaisir à évoquer la peur chez autrui… la mort ? C’était trop définitif. Elle aimait que les choses traînent en longueur. Que l’inconfort, le malaise, la terreur, grandissent au fil des secondes…

« Bon, là, stop. »

Elle n’allait pas penser maintenant à c’est cher théorie. Et puis, elle n’arriverait jamais à faire réellement de mal physique à quelqu’un. Non, elle, elle préférait la torture mentale. Elle se débrouillait drôlement bien pour cela… Pff… Elle recommençait à délirer… Elle aimait bien pensé ce genre, même en sachant pertinemment qu’elle s’en voulait lorsqu’elle écrasait une araignée. Mais écrasé un être intelligent…peut être que c’était différent… ? Enfin, Will l’a sorti de ses pensées dont elle n’arrivait décidemment pas à se défaire. Il lui prit la main… QUOI ? Ah, en effet, il lui avait pris la main…Non, les deux en fait… et il les levait vers le soleil. L’astre de feu brûlait doucement mais sûrement ce qui restait de l’aurore et de la fraîcheur nocturne, faisant éclatait leur peau d’un éclat étrange. A côté des siennes, ses mains, puissantes, géantes était mat. Il devait souvent utilisé des armes, car elle en sentit sous sa manche. Et aussi car sa peau, rude, s’était adapté au combat. La peau de Tiva, elle, douce, d’une pâleur cadavérique, ne ressemblait à rien dans l’étau de ses doigts. Il lui sourit, ce qui la rassura un peu, car ce n’était pas tous les jours qu’un inconnu, même un ami, s’approchait autant d’elle. En fait, à part ses parents, ses grand-parents et certains de ses camarades d’enfances, personnes ne lui avait tenu la main. Ce qui la troubla, n’étant pas habituer au contact physique.

« Tu n’es jamais allé sur Autremonde, pas vrai ? »

_Oui, rétorqua t’elle simplement, ne souhaitant pas s’étendre sur sa colère, son ressentiment à l’égard de sa famille.

Une famille de sortcelier ! Il ne lui avait même pas dit, c’est sale petit *****… Elle prit une grande inspiration. Sur Autremonde, l’attendait une nouvelle vie. Self contrôle devrait y être les mots d’ordre.
Puis, comme une bougie qu’y aurais été soufflé, les mauvais sentiments s’envolèrent de leur propre fait. Elle était une sortcelière à présent. Elle était plus puissante qu’eux, car eux, ils étaient restés sur Terre dans le secret de leurs origines, alors qu’elle, elle partait de l’avant, elle qui avait un niveau assez élevé de magie, contrairement à leurs sorcellerie d’une médiocrité navrante. Le mage l’avait lui-même constatait quand ils avaient essayés ensemble quelques petits sortilèges rapides pour qu’elle ne soit pas trop démunie sur la planète magique. Will interrompit de nouveaux ses réflexions complètement inutiles par un autre geste qui lui fit penser des absurdités. Il lui massa doucement le poignet, et sa seule réaction fut un léger sourire alors qu’elle se disait : « Cool, un massage gratuit ! »

Elle se serait baffée si elle avait eu les mains libres. Il reprit la parole :

« Là bas, c’est assez différent d’ici. J’ai lu beaucoup de livres sur la Terre… disons que c’est très tranquille, vos temps, ici. Sur Autremonde, si tu ne sais pas qui tu es, les autres sauront que tu es une proie facile. Il faut toujours que tu gardes à l’esprit de ne jamais dévoiler à ceux qui marchent près de toi autre chose que ton visage. Et encore, c’est trop. La justice, les alliances, les gouvernements là bas… sont très différents. En ce moment, nous avons une Impératrice, et une petite héritière qui court d’un pays à l’autre. Notre plus grande menace actuelle est un Sangrave, un sortcelier mauvais, nommé Magister. Il a pour but de s’emparer d’objets démoniaques cachés un peu partout sur Autremonde. Je suis pour ma part un Camouflé. Disons que je suis un des gardes secrets de sa Majesté… Les Voleuses là sont des agents du gouvernement, chargés de récupérer les informations de tel ou telle situations, et autres données. Ils sont spécialisés dans la filature, le dérobage et autres. »

Si elle ne savait pas qui elle était ? Ne jamais dévoiler autre chose que son visage à ceux qui marchent près de soi ? Un agent secret, Will ? Autremonde, et surtout son discours étaient emplis de mystère… ou plutôt d’incompréhension. Elle savait qui elle était non ? Non. Non ? Quelque chose lui disait qu’elle ne le savait pas…

Mais, ce nom… Magister. Sans qu’elle ne sache pourquoi, le dessin qu’elle refaisait si souvent, celui de l’homme au masque, au cercle rougeoyant au torse, lui vint à l’esprit. Hum… Etrange…
Cherchant ce qu’elle pouvait répondre dans son esprit un peu brouillé par l’image de l’homme qui ne semblait pas pressé de disparaître, elle plissa les yeux. Avant qu’elle est eut le temps de parler, Will toucha du bout des doigts ses avant-bras, comme s’il les testait, et fit une remarque :

- Tu as une peau très lisse… contrairement à moi, nota t’il en souriant. Moi, elle est déchiquetée à certains endroits.

C’était un guerrier, à présent, Tiva n’en doutait plus. Mais elle était aussi contente qu’il soit si gentil avec elle. C’était bien le premier à l’être autant… C’était quelqu’un de bien. Ou du moins, bien selon ces caractéristiques.

C’est alors qu’il écarta une de ses mèches et qu’il s’approcha de son visage. Elle n’eut pas le temps de réagir qu’il déposa un baiser furtif sur son lobe d’oreille et lui murmura :

« Sur Autremonde, ne sois jamais sûre de rien. Sois curieuse, mais jamais sur tes acquis. Pense toujours. »

Un fantôme de sourire sur les lèvres, les joues un peu trop rosées à son goût, elle murmura à son tour :


_Pour pensée, ne jamais faire confiance à personne, comptes sur moi. Je pense toujours. Trop, compléta t’elle avec un petit rire. D’ailleurs, en ce qui concerne les gouvernements et le fauteur de trouble, ce Magister…, elle s’arrêta un instant, prononçait ce nom décontenançant étrangement,… je vais réfléchir. En fait, du politiciens au brigands, je me demande bien qui est le plus vicieux…, et elle rit de nouveau.

Subitement, il recula, le regard fixait derrière elle, vers la forêt. Elle se retourna, et voyant le familier d’Alwin revenir le plus vite possible, courant de toute la force de ses pattes, seul sans, ni Wind, ni sa compagne d’âme, je compris que quelque chose c’était mal, très mal passé. Elle fronça des sourcils, et elle s’apprêtait à rejoindre le félin lorsque Will l’empoigna et la souleva pour la poser sur le dos du lion. Elle poussa un petit cri de protestation, mais il n’en tint pas compte, installant à son tour Ellëborf sur la monture qui miaula avec force. Dans l’urgence, il plongea son regard et m’ordonna :

-Fonce jusqu’à la Porte. Il est là.

Elle voulut protester, mais cela lui fut impossible, le lion ayant déjà commencé une course effrénée vers l’imposant château dont elle commençait à apercevoir les impressionnantes roseraies. Elle aurait voulu rester avec Will ! Elle savait tout de même un peu se battre ! Un peu, c’était déjà ça ! Comment allait-il se débrouiller seul ?! « Ne pas paniquer, rester calme. C’est un guerrier, il s’en sortira. » Mais les deux autres filles ne s’en était pas sorti !

Sa raison reprit le dessus alors qu’elle fermait les yeux, n’ayant à présent conscience que de son familier dans ses bras et des secousses du voyage. Elle avait constaté par bien des fois que l’on ne pouvait pas annaliser correctement une situation lorsque l’on était effrayée et que l’on ne savait pas tout ! Qui c’est ce qui s’était passé dans cette forêt ? Il y avait peut être eu… un imprévu majeur ? « La journée des imprévus, moi qui vous le dit ! », songea t’elle en se détendant peu à peu. Elle finit par éloigner l’angoisse en imaginant le visage que sa mère aurait, en grande amatrice de lion qui avait rêvé toute sa vie d’en approchait un, si elle savait qu’elle en avait chevauché un. Elle partit dans un rire hystérique, grisé par le vent dans ses cheveux et caressait son visage. Et c’est alors que tout s’arrêta brutalement. Ne s’y attendant, elle fut propulsée en avant avec une force incroyable. Protégeant son familier de ses bras, les yeux fermés, elle tomba miraculeusement sur les pieds avec l’aide d’un de ses réflexes… fulgurants. Elle déglutit bruyamment, les genoux crispés, et dit d’une voix un peu trop tremblante avec humour alors qu’elle comprenait qu’ils étaient arrivés :

-Terminus, tout le monde descend !
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Will Torance


Will Torance

Age du personnage : 25 ans

Familier : Mort. C'est un souvenir douloureux, il serait adorable de ne pas en parler.
Couleur de magie : Rouge
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Lieutenant des Camouflés.
Dans le sac : L'univers, en petit format.

Affinités :


MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 12:41

Pour penser, ne jamais faire confiance à personne, comptes sur moi. Je pense toujours. Trop, D’ailleurs, en ce qui concerne les gouvernements et le fauteur de trouble, ce Magister…, …je vais réfléchir. En fait, du politiciens au brigands, je me demande bien qui est le plus vicieux…,

Aux mots de Tiva, je souris, me remémorant comment quelques années plus tôt, sur ce même ton d’enfant conscienscieux, j’avais affronté les Salteren, dédaignant mon âge, dédaignant leurs fiertés. Pendant une seconde, ce fut comme si je venais de remonter le temps, et que les environs aux odeurs grasses de verdures et de feuillage se transformaient comme des serpents ondulants, pour se réunir e un même cercle, et exploser, métamorphosés. Transformés en de suaves arômes de poussière, de sable, de sécheresse. Je secouais al tête, revenant au présent. Teufel avait bien obéi, et à l’heure qu’il était Tiva devait se rendre entre les tapisseries nécessaires au Transfert pour qu’elle se rende sur Autremonde. Qui du brigand ou du politicien est le plus dangereux ? Le politicien, assurément, car il est un voleur que l’ont a placé en tête d’un gouvernement, et qui referme peu à peu ses doigts sur la populum romanum…
Mes muscles étaient bandés, quand la silhouette surgit. Mauvais idée. Il aurait mieux fait de ne pas apparaitre en mode frontal. De plus, il ne semblait pas avoir prévu non plus qu’il resterait un Autremondien, car il fut soudainement trèèèèèès déstabilisé quand de toute la force de mon corps, je le percutais, lancé contre lui comme un missile. Il s’envola de quelques mètres, pour aller rouler contre l’herbe. Levant mes doigts à mon épaule endolori, je repris lentement mon souffle. Ne pas, ne JAMAIS jouer au bowling avec un vampyr, car j’avais l’impression d’avoir heurté un mur. Bordel… le visage du feu vampyr de l’autres fois me surgit, mentalement, se juxtaposant sur le visage de ce dernier. Celui là était dix milles fois plus séduisant… semsannach. Il se releva lentement, grondant comme un fauve en colère. C’était sûr, le vampyr, la créature la plus dangereuse, ou presque après les dragons, mattés par trois petits sorceliers, ça ne devait pas aider à garder son égo intact. J’eus un sourire moqueur, par instinct. Il bondit sur moi, franchissant la distance nous séparant en un clignement de paupière. Pendant une seconde, le soleil fut caché par son ombre. Réagir. Me jetant au sol, j’esquivais d’un cheveux la lame sortit d’un fourreau mystérieusement apparu. Tssssh, un escrimeur, en plus ? Bordel. Avec une épée, il serait peut être plus facile d’atteindre mes points faibles, plus qu’avec des crocs. Cela signifiait aussi que je pouvais rayer mon espoir de faire du corps à corps, ce qui était un de mes plus grands bonheurs dans les combats. Me plaquant à une distance raisonnable, après m’être éloigné suffisament du vampyr, je l’étudiais, cherchant à découvrir quoi que ce soit. Les Voleuses l’avaient laissé s’échapper… était il si fort que cela ? Je pense toujours… j’eus un vilain sourire, me jetant sur le vampyr. Les Voleuses pensaient elles sérieusement que j’étais un trouillard ? Pff… de toutes façons, je m’en foutais. Si c’était vraiment une compétition, je ne voyais pas l’intérêt de se friter avec des gosses tels que nous, dixit la dragonne…
Ma main, raidit bifurqua de quelques centimètres la lame fusante du vampyr, et me jetant au sol, je balayais ses mollets, d’une violente torsion du bassin. Il esquiva mon attaque, et plongea sa lame vers ma gorge. Au sol. Merde. Pas de point d’appui. Roulant sur moi-même, je ne perdais pas de temps, attaquant de nouveau, visant ses testicules. Le cap de mon offensive le troubla, et le cri qui écuma de ses lèvres, quand les doigts repliés, la paume durcie, je le frappais de toutes mes forces, me prévint que tout homme avait effectivement leurs point sensible ici. Les Voleuses étaient des femmes, elles devraient pourtant savoir cela, non ? Furibond, le vampyr se transforma en un énorme loup noir, me sautant à la gorge. L’épaisseur de mon col, les plaques d’acier et ma souplesses me sauvèrent d’un collier. Un collier sanglant. Ses crocs s’enfonçèrent avec cruauté dans mon épaule, faisant se déraper entres elles mes plaques d’acier, certaines plongeant aussi dans ma chair. Un hurlement de douleur fusa d’entre mes lèvres, et dans un soubresaut nerveux, j’envoyais mes genoux dans le poitrail puissant de l’animal qui me lâcha. J’en profitais pour me relever, la main sur l’épaule comprimant l’hémorragie. La magie fusa d’entre mes doigts, trop peu puissante pour espérer pouvoir le tuer avec. Il sembla ricaner, avec ses aboiements morbides, mais les flammes rouges orangées de ma magie m’envellopèrent moi. Je vis le loup porter ses yeux sur ma blessure qui ne se guérit pas. Surpris, il me fixa, ne comprenant pas. Je lui souris, avant d’éteindre ma magie. Idiot de vampyr. J’étais Will Torance, Camouflé, au service de sa Majesté. Pas un simple petit garde de Lisbeth. Un ca-mou-flé.
Je bondis sur lui, devenant soudainement invisible. Trop rapide pour lui aussi. Il comprit à quoi avait servi ma magie dès l’instant ou je me jetais sur lui, par le haut, un naginata déployé de nulle part, entre mes mains. Je l’empalais sur le sol, avec une force inoïe. Un hurlement lugubre, de toute la puissance de sa gorge, explosa hors de sa gueule. Retombant sur le sol, je me laissais rouler, l’épaule en feu. Devant mes yeux, le loup agonisant se transforma en chauve souris, et la lame chutade son corps. Il se retransforma en humain, et en sang, il tourna vers moi un regard terrible. Je pliais mon genou, près à repasser à l’attaque, quand une soudaine vague de fatigue me terrassa. Merde, la magie… a ne pas utiliser sur la Terre… Un sifflement s’échappa de mes lèvres, et je reculais lentement, lla main plaquée contre l’épaule, le souffle court.
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Zwei Zéphirum

-Phoenix-

Zwei Zéphirum

Age du personnage : 22 ans

Familier : Aucun
Couleur de magie : Rouge grenade.
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Malfrat underground aux aspirations anarchistes.
Résidence : ... Laquelle?
Dans le sac : De quoi hacker n'importe qui, de quoi tuer n'importe qui, de quoi effacer toutes les preuves.

Affinités : Affinité qu'elle veut croire strictement professionnelle et distractive: Aelys, associée, pion amusant semblant ne pas tenir dans une seule petite pièce d'échiquier.
Le reste du monde: Terrain de jeu à défoncer à grandes gerbes de lance-flamme.

MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 15:43

Elle apercevait un peu près le combat d’où elle se tenait, accroupit sur le haut d’une toiture, une des ses mains empoignant une girouette pour maintenir son équilibre. Ou plutôt la rassurer, au cas où il y aurait un gros coup de vent. Avec une aisance qui l’avait étonné elle-même, car elle n’avait jamais eu l’indécence de grimper sur une maison, elle était parvenue sans aucun faux pas à escalader une des parties basses (si l’on peut dire) du château, et ne perdait pas de vue l’altercation violente des deux AutreMondiens. Elle essayait de ne pas trop penser au vide qui se trouvait à ses pieds, histoire de ne pas essayer stupidement de sauter. Mais quelque chose d’autre attirait son attention principale : le duel qui se déroulait de l’autre côté des ondulements que faisait la colline, presque à l’orée de la forêt.

Une envie irrépressible la poussée à agir, courir vers eux et défoncer une bonne fois pour toutes le vampyr, mais elle se disait que, si Will le vainquait, tout irait bien, sinon… Et bien, il serait dans de beaux draps ! Oui, elle choisirait une joli tissu pour l’intérieure de sa tombe.

Elle rit avec légèreté. Il s’en sortait bien, il n’y avait aucun risque que… attendait… il était à terre ? Et où était passé le vampyr ? Il y avait une bête à sa place, et Tiva comprit… Les vampyrs pouvait se transformer en animal… intéressant… et le loup sauta alors à la gorge de Will.

Elle sursauta et hurla d’horreur, lâchant la prise qu’elle avait la girouette, et elle se sentit tombé, ayant lamentablement perdue l’équilibre qu’elle pensait avoir acquis à cause de l’affolement. Alors qu’elle était dans les airs, elle se rappela d’une de ses réflexions. C’était idiot d’avoir ce genre de pensée, ou même de prétendre que l’on était capable de penser ou que l’on avait le temps de penser lors d’une chute, aussi haute soit elle. Mais la scène se déroulait comme au ralenti, comme un film dont les bobines ce serait emmêlés et roulerait moins vite. Elle percevait tout ce qui se passait autour d’elle, dans les moindres détails, comme si elles les avaient observées longtemps, avec attention. La réflexion dont elle se souvenait était cette dernière :

«- Faudrait quelqu’un de vif comme l’éclair pour tomber d’une tour sans se faire de bobos !, avait elle expliquait du haut de ses sept ans à son frère avec un air de défi, alors que celui-ci s’amusait à faire exprès de la faire tomber de son lit pour voir comment elle se rattraperait.

Son jumeau, à un cours de flûte traversière, n’était donc pas présent pour applaudir ses exploits, mais sa petite sœur, comme à son habitude, exposait une théorie sur le sujet :

_Il faudrait que le choc soit d’abord encaissé par le bout des orteils, puis par les orteils, puis par le devant du pieds, puis par la plante du pieds , etc., puis, pour finir avec des genoux pliaient soigneusement, solide, qui rebondiraient à la fin du choc, faisant faire une roulade contrôlé à la personne qui viens de tomber, expliqua t’elle presque religieusement avec un langage suspect pour son jeune âge. Tout ça très rapidement enchaîné. »

La réponse, faussement enjoué, fut un « Cool » suivit d’un « Tu es folle » murmuré avec rancœur alors qu’il la poussée une nouvelle fois, mais qu’elle avait entendu comme si il le lui avait crié, et, son petit cœur déchiré, elle était partie en courant, pleurant à chaude larmes avec de petit gémissement plaintif qui résonna dans sa belle chambre au sol rose pâle. »


Elle ouvrit les yeux qu’elle avait fermés à ce souvenir. Elle savait que cette technique fonctionnerait. Et c’est exactement ce qu’elle avait décrit six ans plus tôt qu’elle fit. Elle se rétablit avec souplesse et concentration et se posa comme un oiseau sur le sol.

La bouche entrouverte, les yeux semblant vouloir sérieusement s’échapper de leurs orbites, elle regardait avec effarement l’endroit où elle était perchée il y a à peine quelques secondes. Que c’était il donc passée ? Ca avait été si… facile… Mais, depuis quand était il facile de se jeter de quatre mètres de hauteur sans aucune égratignure ? Elle aurait pu se briser le coup ! N’en revenant toujours pas, son familier aussi il en venait même pleurnicher à ses jambes alors qu’elle le carressait, elle se rappela qu’elle avait d’autres chats à fouetter avec le combat qui tournait mal. Désolé Ellëb’, se dit-elle, se souvenant que son lynx était sous forme de chat.

Un gros chat d’ailleurs… et… c’était étrange… Elle avait l’impression qu’il devenait de plus en plus grand… Et ses griffes de plus en plus longues… et sa robe de plus en plus clair… Le sort disparaissait !

Jamais un imprévu ne lui avait semblé aussi bienvenu, surtout que ce jour devrait être écrit noir sur blanc dans l’annale des records de surprises. Avec un lynx, puissant, féroce, soit en train de se frotter à ses jambes en ronronna du plaisir d’avoir retrouvé son corps, mais puissant et féroce comme même, elle se sentait moins démuni. Ah, et elle oubliait ! Courant à en perdre haleine vers Will et le vampyr, se jetant dans la gueule du loup, la jeune fille à l’apparence fragile affichée un sourire sadique, un couteau de cuisine immense et qui avait l’air plutôt tranchant dans la main, un qu’elle venait de se souvenir qu’elle avait glissé dans la valise qu’elle avait transporté sur le dos du lion, mais que cette fois-ci, avait laissé au château (j’l’avais oublié celle là…). Disons qu’en conséquences de sa nouvelle vie, elle avait compris avec les récits du Mage sur Autremonde que là bas il valait mieux manger son poulet avant qu’il ne la dévore à la place. Elle avait donc emporté dans ses baguages une lame subtilisée dans la cuisine aux alentours de minuit, si bien qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. Alors, arme à la main, cette petite sortcelière souriante ne semblait plus aussi vulnérable qu’elle le paraissait habituellement.

Arrivée sur place, elle vit tout d’abord une chose qui la rassura. Will était relevé, et malgré le sang qui coulait encore de sa blessure, il semblait aller bien. Le vampyr lui, était dans un piètre état. Il paraissait avoir des milliers de litres de sang tant que la proportion du liquide sur le sol était inquiétante. Non pas qu’elle s’inquiétait ne serait-ce qu’un tant sois peu de lui, mais c’était tout de même… surprenant de voir autant d’hémoglobine, et elle sentit une nausée désagréable lui prendre les entrailles. Cette sensation s’effaça d’un seul coup lorsque, dans un geste stupidement héroïque, Ellëborf se jeta sur le sinistre adversaire.

Il était à terre, déboussolée, l’attaque surprise avait réussi, même si Tiva avait eu une belle frayeur. Elle remarqua qu’il avait la peau d’une pâleur aussi prononçait que la sienne, mais que ses yeux était rouge et ses cheveux ivoire. On aurait du un albinos. Un albinos animal, avec ses yeux brasillant de feux de l’enfer. Elle s’avança d’un pas rapide vers le vampyr apparemment très mécontent de s’être fait avoir par une gamine encore plus jeune que tout les autres, dans l’espoir naïf qu’en le menaçant de sa lame, leur ennemi allait capitulait. Avec la vitesse d’un éclair, il repoussa Ellëborf dont elle sentit la chute comme si elle avait était sienne et il fonça sur elle, tout crocs sortis, les mains tendus vers elle. Apparemment, perdre du sang l’avait rendu vorace.

Quittant des yeux cette vision de cauchemar, elle se jeta sur le côté, fit un étrange rouler bouler dont elle ne détermina ni l’endroit ni l’envers, et dos au vampyr, l’adrénaline exploitant ses capacités au maximum, la respiration saccadée, elle se retourna en vitesse en se baissant, ayant étrangement ressenti qu’elle devait le faire avant d’avoir vu le coup violent arrivé et, roulant entre les jambes écartait de l’homme qui démontrait sa rage, si déjà elle n’était pas ou peu flagrante, à grand hurlement, où, petites, elle parvint à se faufiler. Mais, ses jambes qui n’était pas assez replié sur elle-même l’entraînèrent bien malgré elle au sol et, cette fois ci en roulade arrière, roulade avec laquelle elle c’était souvent sortit de pas mal d’ennui, elle se releva sans peine et recula en vitesse. Le vampyr se s’élançait déjà vers sa proie, lèvres retroussées, sa gorge produisant un grognement qui lui glaça le sang.
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Jules P. Grimes


Jules P. Grimes

Age du personnage : 19 ans

Familier : None
Couleur de magie : Pourpre
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Première Sorcelière d'Omois
Résidence : Un appart' à Tingapour
Dans le sac : Des pétards, du maquillage, du parfum importé de la Terre, il faut dire que ceux d'AUtreMonde sont tellement écoeurants. . . du vernis à ongles, des clopes, un briquet, des bouteilles de diverses substances, des bijoux, des carnets de croquis remplis de dessins colorés, des crayons de couleurs vives, un mp3 autremondiens dernier cri pourpre qui m'a couté mes économies, un casque turquoise, des lunettes d'aviateur, un casque de moto, une moto volante qui commence a se faire vielle, un portefeuille un peu à sec en ces temps dur, des clés qui ne servent à ouvrir que les portes de mon immaginaire, un harmonica, des partitions illisibles, des romans terriens, et un tas d'autre inombrables babioles.

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 19:59

Le couteau fusa entre ses doigt, sifflant dans l'air a une vitesse a incroyable. Et dans un bruit mat il vint se planter dans l'une des épaule musculeuse du loup/vampyr. Celui-ci gronda de rage et fit volte face vers celle qui l'avait provoqué. Bon, pas besoin de faire du suspens, je pense que vous savez déjà de qui il s'agit. Alwin El'kenir. Son expression était incroyablement... inexpressive. Son visage semblait s'être fermé, et son cœur avec. Le filet de sang qui avait couler sur son visage était a présent sec et avait coloré sa peau d'un rouge sombre. Notre Voleuse aime pas être provoqué, le vampyr allait payer ses acte. Ou pas. La créature siffla de rage et arracha la lame planté dans sa peau épaisse. Sa fourrure se hérissa sur son dos. Il semblait avoir complètement oublié celle qu'il était venue chercher. Il bondit sur la Voleuse qui fit se qu'elle put pour garder sa mâchoire claquante a bonne distance de sa gorge. Ce n'était pas tache aisé et plusieurs fois, la mâchoire du vampyr claqua a quelque centimètre de son cou pale. Les dent de la jeune fille se serrèrent sous l'effort qu'elle faisait pour contrôler la force immense de la bête. Elle érafla le flanc du monstre de sa dague avec une exclamation de fureur et celui ci bondit en arrière en grognant tandis qu'un mince filet de sang s'échappait de son flanc. Alwin bondit en arrière et esquissa un sourire. Elle lui lança d'une voix moqueuse:

"Dis donc, tu gronde beaucoup, mais qu'est ce que t'as dans les poing? Je suis une humaine pourtant, une simple friandise pour toi non?"

Dans sa voix, on pouvait reconnaitre une pointe de remord, mêlée a du mépris. Du mépris vis a vis d'elle même. Elle semblait forte mais elle était si faible. Sa force n'arrivait pas a la cheville du vampyr. Elle souriait en disant cela, beaucoup même, mais c'était comme si elle pleurait. Comme si, derrière ce masque de mépris, les larme de la Voleuse coulait a flot. Les larmes qui reflétait le voile de mépris qui passait devant les yeux de ses employeur lorsqu'elle leurs annonçait qu'elle était humaine. "Humaine? Tu plaisante?" "Quelle bone blague, cette sous race?" "C'est une blague? Comment une merde comme toi peut elle réussirent la mission? "Allez, va faire mumuse avec tes couteaux, et laisse les pros faire". Pourtant elle souriait au vampyr. Mais c'est mauvais souvenir lui faisait reprendre confiance en soi. Ses lame se firent plus vive, ses mouvement plus véloce. Son corps était en parfaite harmonie avec ses mouvement. Pour une fois que ça arrive. Le vampyr la frappa a la tête encore une fois. La Voleuse vola en arrière mais fut bientôt sur pied. Mais déjà le vampyr fondait sur elle. Mauvaise idée. Son poignard s'enfonça dans son corps, comme dans du beurre. En même temps, elle fit la gorge de l'ennemie être tranché par une dague, derrière lui. Le corps inanimé tomba, telle un rideau entre les deux adolescent. La Voleuse plongea ses yeux bleu dans ceux noisette du camouflé. Elle y vit de la souffrance. Elle resta longtemps a fixer le camouflé, ses iris bleu azur plonger dans les siens avant de finalement se détourner. Elle se baissa vers le cadavre du Semshannach.

"Finalement, nous n'étions pas si différent, murmura elle d'une voix a peine audible, quand on le provoquais, il était incapable de de finir ce qui était important."

Elle ferma les yeux.

"Tout comme moi"
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Will Torance


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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 20:26

Que dire?
La compétence et la compétition, ces deux mots s'entremêlants dans une symbiose au ballet redoutable, autant pour les yeux que pour l'esprit, et dont le résultat s'étalait devant moi sous la forme des mouvements de la Voleuse. Pendant de brèves secondes, de brèves pensées, fugaces et volages, qui restèrent gravées devant mes yeux commas des lettres de feu, ciselées par une main à la dorure délicate.Pendant une seconde, deux peut être, je perdis toute signification du temps. J'avais échoué. J'avais échoué, car j'aurais perdu. Si le couteau n'avait pas fusé de la main d'Alain, je n'aurais pas eu la vitesse nécessaire pour me relever à temps, et bondir sur le vampyr. Le cri de terreur, à l'idée d'imaginer Tiva éventrée était mort, étranglé dans ma gorge dès l'instant où l'arme blanche s'était fichée entre les muscles saillants du loup. Blessure au coeur, blessure du corps, pendant une seconde, je redevins un gamin, ce gamin apeuré, sous la table, qui craint la mort. Cette mort, juste en face, qui n'a qu'à tendre la main pour que ej me laisse emporter. Con, espèce de con! Espèce de GROS con! Will Torance, le pire des abrutis. Une colère éclata dans ma gorge. Envers moi. Faillir à ma missions était si singulier, à percevoir. Imaginer une seconde, que la lame de couteau n'ait pas été là?
La Voleuse dansait contre le vampyr.
La dédaignant quelques secondes, je bondis près de Tiva, m'emparant de ses épaules, vérifiant qu'elle allait bien. Fureur, colère, incompréhension. L'échiquier était sur el point de se renverser, je perdais contrôle, je me perdais, je cédais à la folie de mes pensées. Un feulement gronda dans ma gorge, et je relevais un regard aussi furibond qu'angoissé sur la Terrienne.

- Espèce de....

JE me tûs, silencieux, désappointé, frustré. Je n'étais pas en colère. J'étais furibond. Haineux. Elle aurait put mourir. Elle aurait pu. Je ne dis rien. Rien sur ce que je pensais, sur ce que je brulais, à l'intérieur de mon ventre, à cet échos qui hurlait dans ma tête.

- S'il te plait... fais attention à toi.

Je me relevais. L'échange avait duré quelques secondes à peine. La Voleuse ne dansait plus. Elle avait brisé l'harmonie de sa valse, et maintenant, seul l'appel du sang comptait. Je tournais les yeux vers Tiva, j'eus un tendre sourire.

- Ferme les yeux, à partir de maintenant.

Je n'avais pas besoin de me dépêcher. Je marchais juste, silencieusement, en m'approchant des deux adversaires. Sortant lentement de mes poches deux gants de cuir noirs, j'en voilais mes doigts, d'un claquement sonore. Mes doigts effleurèrent mes lèvres, et soudain réactif, je bondis sur le vampyr, par derrière. Comme une étreinte, mes bras se refermèrent sur sa poitrine, tandis qu'il se heurtait à ma poitrine. La Voleuse croisa mon regard, et plongea sur le corps de notre victime. Synchronisation. Je lâchais le vampyr. Mes cheveux étaient retombés, durant le heurt, sur ses épaules. Quelques secondes, quelques milisecondes, au ralenti. Doucement, sans plus aucune notion du temps, relever mes doigts jusqu'à mes nattes. De la main gauche m'emparer des mèches de droite, de la main droite m'emparer des mèches de gauche. Qui se dévoilaient, étincelantes au soleil, de minuscules dents acérées.
La lame de la Voleuse s'enfonça dans la chair du vampyr.
Je tirais, sèchement, sur mes propres cheveux.
La tête du vampyr tourna sur son axe de pivot, et j'eus le temps de voir le regard écarlate, passer devant mon visage dans un mouvement de rotation. Le sang explosa, comme en retard.

Les yeux fermés, nous patientâmes. Combien de temps? Quelques secondes, le temps que cette gorge sans tête se vide de cette fontaine de sang, et que nous puissions rouvrir les yeux. Je soulevais mes paupières, chacun de mes ciels trempés par ce rouge carmin. Lentement, je lâchais le corps du vampyr, qui s'effondra le long de mon corps. Noir et rouge... voilà donc à quoi était destiné un Camouflé? Mes cheveux, ensanglantés, retombèrent contre ma poitrine, et j'ôtais doucement mes gants humides, relevant mon regard sur la Voleuse. Elle avait été aspergée, elle aussi. Je levais ma main blanche jusqu'à mon visage, caressant mes lèvres, trempant le bout de mes doigts. Je ne souriais plus.

- Contrairement à lui, tu vas vivre.
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Justice Baudelaire


Justice Baudelaire

Age du personnage : 15 ans

Familier : Pour l'instant, Justice n'en a pas.
Couleur de magie : Violette avec des nuances dorées.
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  • Elevé
Niveau de combat :
  • Plutôt faible


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Résidence : La rue.
Dans le sac : Des pansements, des fioles, un stylo, des crayons, une bonne longueur de corde, des ciseaux, des scalpels, des antidépresseurs, un paquet de clopes, un bloc-notes...


MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 18:02

La souffrance. Oh, comme cela faisait longtemps que Wind n’avait pas éprouvé cette sensation ! Et maintenant qu’elle l’éprouvait à nouveau, et bien... ça ne lui faisait pas du bien. La voix qui hurlait dans son esprit s’était tue, ne laissant qu’un vide immense, semblable au néant. Frissonnant légèrement, la dragonne se redressa, et fit face au vrrir, qui la fixait avec intensité, les muscles raidis, se préparant à sauter sur elle. Avec un sourire mauvais, l’adolescente fit apparaître une épée gigantesque, regardant le félin avec concentration, prête à se battre. Funèbre jour pour lui, il aurait du mieux choisir sa proie. Bien qu’il fût énorme, cela n’empêcherait pas la Voleuse d’en faire de la chair à pâté, animal domestique de sa patronne ou pas.

Le vrrir s’élança, rapide, puissant, magnifique. Mortel. Mais ‘Evsyl, avec un sifflement méprisant, l’évita avec grâce, et l’animal perdit son équilibre, ébranlant les arbres alentours. Les pépiements des oiseaux retentirent, comme une douce symphonie, peut-être la dernière, puis le silence se fit, oppressant, assez semblable à celui de spectateurs regardant un combat de gladiateurs. Une étrange douleur au niveau de l’estomac la faisant suffoquer, la jeune fille partit dans un rire froid, et s’écria alors, s’appuyant sur son épée :

- C’est tout ce que tu sais faire ?

D’une démarche silencieuse, elle s’approcha du félin, qui avait quelques côtes de cassées à cause de sa chute, et leva son épée pour l’achever. Mais le félin tourna la tête vers elle, et la dragonne remarqua les yeux ambrés de celui-ci. Des yeux emplis de tendresse, d’affection, et de sagesse. Un Familier ! Le vrrir était un Familier ! Avec un cri de rage, la fille fit disparaître son épée. Si l’animal était le compagnon d’âme de quelqu’un, elle n’avait pas le droit de vie et de mort sur lui. Une pensée étrangère envahit son esprit, et elle tomba à genoux, la tête dans les mains.

Bordel ! C’était son compagnon d’âme ! L’un des animaux domestiques de l’Impératrice s’était lié avec elle ! Et elle sentait son affection dans sa tête, ainsi que son nom : Bald. Ou, en germanique, « Hardi ». La douleur de son âme-sœur lui vrilla soudain le ventre, éclaircissant son esprit. Elle avait été choisie, pas question de tuer le félin. D’un geste las, elle lui appliqua un Reparus, et la douleur partit doucement. Grimpant sur son dos, elle lui appliqua un Camouflus, ainsi qu’à elle, et partit à la rencontre des jeunes gens qu’elle avait rencontré un peu plus tôt.

Un spectacle macabre l’attendait, sur lequel je ne préfère pas m'étendre, d'autres l'ayant déjà fait. Après avoir vu qu’ils étaient seuls, elle annula le Camouflus, se révélant, et surtout, révélant son Familier. Elle sauta gracieusement à terre, et d’un geste décontracté, se passa la main dans les cheveux.

- Semchanach neutralisé, apparemment! Espérons qu'il y aura moins d'imprévus quand nous arriverons sur AutreMonde avec Tiva.
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Zwei Zéphirum

-Phoenix-

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeDim 4 Sep 2011 - 0:54

[Désolé pour la longueur Nananère Et puisque Wind m'a dit que je n'avais pas assez avancé, j'ai avancé du plus que je le pouvais en tenue des circonstances]

Elle resta debout devant le vampyr, se demandant avec un calme qui la stupéfia elle même si il était possible qu’elle meurt aujourd’hui, maintenant, tout de suite et alors qu’il s’apprêtait à s’emparer dans l’étau de sa forte mâchoire une des artères de son coup pâle ruisselant de sueur, il se figea, et se retourna, l’air féroce. Un couteau était planté dans son épaule. Malgré les circonstances, Tiva ne pouvait que le plaindre : cette blessure, plus toutes les autres qu’il avait encaissés devait être loin d’être agréable. Il sembla se désintéressé complètement d’elle et entama un combat endiablé avec sa sauveuse. Alwin. Tiva serra fort ses bras autour de son abdomen, à bout de souffle. Il ne manquerait plus qu’elle ait une dette éternelle à son égard.

Il lui était arrivé tant de choses.

"Tu as failli mourir."

Cette pensée, incroyablement logique, d’une froide réflexion, l’avait glacé jusqu’au plus profond d’elle-même, l’emprisonnant dans un vide palpable de lourdeur et de responsabilité.
Tu es reponsable de ta vie. Personne ne peut la protéger pour toi. Personne ne peux le faire pour toi. Plus maintenant. Ton rêve d’un nouveau monde s’est réalisé. A présent, tu es seule. Seule avec ton Pouvoir. Vincible, fragile. A chaque bonheur, à chaque paradis, l’enfer dévoreras, ses flammes léchant ton cœur fissurée, un peu plus. Et il ne restera plus des cendres, aigre, grise, fumante et divisible. Elles s’envoleront, et il ne restera plus que de toi une coquille vide. Bienvenue dans ton rêve le plus désirée, le plus redoutée et fuie en vain de tes cauchemars. La Peur.
La peur… Tellement redoutable, tellement incontrôlable. Il lui fallait plus de puissance. Plus, toujours plus, pour l’annihiler. La détruire, transformer les pleurs en rires. Peu importe quels étaient ces rires, la peur étaient bien pires. Qu’il soit innocent et enfantin, fou et démoniaque, elle s’en fichait. La peur rendait faible. Et quand on a peur, on ne peut plus se battre. Et quand on ne peux plus se battre, on meurt. Il ne faut compter sur personne pour vous aider. Il ne viendront pas vous aidez. Il n’était pas venu ce soir là. Elle frémit. Non ce n’était pas le moment de penser à cela. Non, elle n’avait pas peur, et elle allait être calme. Froide. Impassible. Pour toujours. »



Ses pensées disparurent aussi subitement que si elle n’avait jamais existé, et Tiva ne s’en souvint même pas, comme si elle n’avait pas été elle-même lorsqu’elle l’avait songé, et quand son esprit lui souffla « Quand on a oublié, effacé toute les traces, il n’a pas possible de savoir » et plissa les yeux. Ceci lui paraissait d’une importance primordiale. Pourtant, rien ne lui revenait en mémoire. Elle reprit dans le cours de sa réflexion là où elle croyait l’avoir laisser.
La jeune Terrienne espérait juste qu’elle la rembourserait très vite, cette dette envers Alwin, et qu’avec un peu de chance, elle n’en mourrait pas. Qui sait, avec ces Autremondiens, elle en avait déjà vu de toutes les couleurs. Enfin, c’était ce qu’elle croyait. Ce qui l’attendait n’était pas le Pire. Cela s’en approchait.

Avouons le, la jeune fille aux yeux bleus se battait très bien, et parvint même a blessé le vampyr au ventre, ce qui redoubla la haine et les gestes, les coups violents et frénétiques, les coups de dents qu’il tentait de lui asséner, pour l’instant sans succès. Comme une ballerine sur la scène, la jeune combattante se mouvait avec grâce dans l’espace, sautant, esquivant, assaillant de furtif coups de lame fendant l’air en sifflant, des poings allant s’écraser dans le vide pour rependre leur place d’origine avec la rapidité d’un serpent qui mordait sa proie, et des pieds semblant volé en tout sens son adversaire, ce qui ne pouvait que laisser Tiva qui c’était débrouillé avec les moyens du bord (un couteau de cuisine et deux trois pirouettes) pantoise. Le spectacle du combat était assez horrifiant, la créature étant d’une folie meurtrière impressionnante, mais elle ne trouvait pas le moyen d’en détourné le regard.

Heureusement, elle se souvenu de son familier qui avait était repoussé lors d’un assaut qui n’avait pas été fait dans la dentelle, vu que lesdits familier s’était jeté sans réfléchir sur le vampyr alors sous forme canine, et le chercha de son regard. Elle sentait sa fatigue comme si elle avait été sienne. Sa course l’avait épuisé. Derrière elle, Ellëborf se mit à rugir doucement pour qu’elle puisse la localiser. Tiva déposa une caresse sur la joue poilue de sa femelle lynx, savourant la fourrure plus douce que la meilleur de soie, que du meilleur velours, et Ellëb’ ferma les yeux de plaisir. Ce moment de tendresse en un instant aussi dangereux pouvait paraître dérisoire, mais Tiva en avait besoin pour se rassurer et remettre ses pensées au clair. Elle fixa de nouveau son attention sur les deux combattants. Ils se déplaçaient énormément en combattant, si bien que Tiva recula de quelques pas de plus avec sa compagne d’âme. Histoire que le périmètre de sécurité reste d’un espace acceptable.

Le vampyr fit alors quelque chose qui la fit hurler de terreur, tandis qu’elle se concentrait sur l’altercation : il percuta de son poing fermé dur comme un roc le menton de la Voleuse, ce qui la fit chancelait, voltigeait même, en arrière. Elle s’effondra un instant. Et le vampyr se jeta sur elle. Non ! Il ne fallait pas qu’elle meurt ! Elle venait de lui sauver la vie ! Mais c’était trop tard, elle ne pouvait plus réagir.

« Tu n’as jamais été très ponctuel, mais là, tu te moques du monde !, hurla dans sa tête à l’unisson la voix de ses parents, de ses amis, de ses frères, de ses professeurs. »

Ils avaient toujours été d’accord sur ce point. Alors, à la possibilité qu’elle puisse voir la mort de la jeune femme, elle perdit contact avec la réalité de nouveau alors qu’un pensée dérisoire s’insinuait dans son esprit figé par la peur grandissante : « Peut être que… si je mettait ma montre à l’heure… ? »

Le corps du vampyr se crispa alors qu’il allait atteindre Alwin qui était parvenue à se relever. L’espoir, comme si après une nuit sans lune, enfin pointait dans le ciel son apaisante lueur d’albâtre, fit naître une porte de sortie à la folie fugace qui s’était emparé d’elle. Elle en sortit, triomphante alors que dans une lenteur quasiment irréelle, il chuta … et alors qu’il était au sol, elle comprit qu’il était mort. Elle en fut pétrifiée. M…mort ? La nuit reperdit de sa splendeur, la plongeant dans le noir. Elle se revit plusieurs années plutôt, alors qu’elle n’avait que cinq ans.


« Maman, pourquoi on n’a pas pu voir arrière-grand-mère à la maison de retraite, hier ?, avait elle demandé innocemment alors qu’elle n’était qu’une toute petite fillette à sa mère aux yeux rougis et au visage triste. Et pourquoi tu pleures maman ? »

« Ma chérie, lui avait elle annoncé avec douceur, c’est parce qu’arrière-grand-mère est morte. »

« Qu’est ce que ça veux dire, Maman ? C’est quoi la Mort ?»

« Ca veux dire mon bébé…, elle brava sa douleur et tenta de lui expliquer en trouvant les mots justes. Ca veut dire que les personnes comme ton arrière-grand-mère, un jour, elles partent de cette terre. Elle s’endorme, et ensuite, elle ne se réveille plus jamais. »

Tiva avait trouvé la solution miracle pour que sa mère cesse d’être si triste :

« Et bien alors, on a qu’à lui trouver un prince charmant si elle dort comme la Belle au Bois Dormant ! »

Cette perspective fit éclairer brièvement le visage de la mère en l’ombre d’un sourire.

« Ma chérie, les gens morts ne peuvent pas revenir à la vie, tu sais. Ils ne peuvent pas se réveiller, et le prince de ton arrière grand-mère et lui aussi mort, bien avant elle. Et quand deux personnes sont mortes, elles se retrouvent. "

« Il est méchant, il ne l’a pas attendu !, s’exclama alors l’enfant, verte de rage, inconsciente de l’énormité de ce qu’elle venait de dire. »

« Non Tiva, non. On ne choisit pas quand on meurt. Mais quand on a terminé notre vie sur Terre, on va dans un pays magnifique appelé « paradis » avec toutes les autres personnes qui sont mortes. »

« J’aimerais bien voir ce pays, songea Tiva à haute voix. »

Déjà, à cette âge, elle était obsédée par l’idée de nouveauté. De découverte. De mondes magiques. Elle ignorait en ce temps là que, réellement, ils existaient une planète féérique, bien moins sereine, excitante et joyeuse qu’elle ne l’avait imaginé.

« Un jour, quand tu seras très vieille je l’espère, tu verras. Nous tous, nous le verrons. Il n’y aucune exception à la règle. »

Sans que la petite fille ne sache pourquoi, cette phrase la fit sourire, et elle continua :

« Voilà pourquoi je suis triste. Je ne verrais plus ma grand-mère. Mais toi, je suis sûr que, dans très, très longtemps, tu pourras la revoir. »

Tiva ne savait alors pas qu’elle parlait d’Outremonde, et du fait qu’elle n’était pas magique, qu’elle n’avait pas de très grandes chances de s’y rendre. »


Elle revint doucement à la réalité. Mort. La mort avait frappé. Sans douceur, sans sommeil, sans réconfort, comme le lui avait relaté sa mère. La faucheuse l’avait simplement pris dans ses grands bras squelettiques, ignorant sa douleur, son état conscient, sa terreur.

« C’était lui ou eux !, tenta t’elle de se convaincre. »
Elle ne parvenait pas à détachée ses yeux de la gorge béante. Curieusement, comme détaché de son corps, elle eu une impression de déjà vue.
Peur.
Sang.
Panique.
Sang.
Désespoir.
Sang.
Mort.
Sang.
« Qu’est ce que tu as dessiné, Titi ? AH ! »


Elle eut l’impression qu’il s’était écroulé une tonne de pierre de maskesort sur sa tête. Elle avait mal. Le sang dans ses veines, dans un écoulement puissant que, semblait il, rien ne pouvait l’arrêt, résonnait, tambourinait dans son crâne, le son se diffusant et se répercutant, se rencontrant lui-même en résonance, provoquant une bruyante collision. Elle posa une main mal assuré sur sa tempe. Elle se souvenait de ce dessin. Elle avait dessiné un garçon aux cheveux tressés en dreadlocks. Une fille, aux yeux azurs. Et à ces pieds, un homme pâle aux cheveux blancs, une profonde entaille au coup. Sous l’angle qu’avait l’image, on aurait dit qu’il était à l’envers, et que comme on l’aurait fait avec un porc, il se faisait saigné.

Elle banni ce souvenir. Ca devait être du au choc. Ce n’était pas ce qu’elle pensait, elle avait juste fait le parallèle avec ce dessin qui lui avait apporté tant de problèmes, mais elle n’était plus sûr de ce à quoi ressemblait les protagonistes. Elle avait du les superposées avec les Autremondiens, se convint elle. Elle avait du ce tromper. Ces dessins, ces écrits… ne prédisaient rien… Pourtant elle était sûr que… Non, ce devait être la mort du vampyr qui lui avait fait réagir ainsi.
Enfin, quelqu’un vint à son secours. C’était Will.

Elle n’avait jamais été autant heureuse que quelqu’un essaie de l’insulter. Cela détacha son attention du cadavre. Il dut voir son expression choquée, car son ton se fit plus doux, et après qu’il lui ai conseillé de faire attention à elle, il lui demanda de fermer les yeux. Elle ne se fit pas prier. Ses genoux, qu’elle avait trop sollicités aujourd’hui, cédèrent et elle s’assit sur le sol. Sa compagne d’âme posa sa grosse tête sur ses jambes dépliées, et les yeux toujours clos, Tiva plaça sa joue sur le crâne doux et relâcha doucement les muscles de sa nuque.

Elle allait finir par s’habituer à ce monde. A ces mondes. Le vampyr avait attaqué, ils avaient ripostés. Point. Il l’avait mérité. A combien de personne avait il du ôter la vie, la volant peu à peu à chaque aspiration de sang ? Il n’avait pas le droit de tuer. Maintenant, il savait ce qu’était la mort, et jamais plus il ne pourrait sévir. Une détermination nouvelle l’emplie. Elle était prête. Prête pour Autremonde. Peu importe ce qu’il lui arriverait là bas. C’était son destin. Ne prêtant guère garde aux tremblements incontrôlables de ses jambes, qui, elles, ne semblaient pas vouloir se remettre du choc, n’ouvrant pas les yeux pour autant, attendant que Will lui donne l’autorisation, elle s’était levé, brave et courageuse petite soldat, qui fière de ne plus avoir peur de penser à la mort telle qu’elle l’était réellement, se dressait droite comme un i, sa fidèle Ellëb à sa droite, elle aussi tenant solidement sur ses pattes.
Une voix s’éleva dans les airs, faisant sursauter Tiva, lui ouvrant automatiquement les yeux. C’était Wind, et elle disait :

- Semchanach neutralisé, apparemment! Espérons qu'il y aura moins d'imprévus quand nous arriverons sur AutreMonde avec Tiva.

Le fait qu’elle soit en vie la rassura. Elle ne l’appréciait peut être pas, mais cela n’allait pas au point où elle voudrait la voir disparaître. Une étrange créature, un félin, sûrement autremondien, qui avait six pattes et dont la queue se divisait en deux. Quand elle vit ses yeux dorées, elle comprit que c’était le familier de Wind. Mais c’était étrange, pourquoi ne l’avait elle pas remarquée avant ? Elle voulait bien être distraite, mais jusqu’à un certain point !

Se retournant vers le cadavre, puis vers Will, Will qui devrait prendre une bonne douche avec tout le sang qu'il avait sur lui, elle demanda sur un ton un tantinet humoristique, comme si elle parlait d'un sac de pomme de terre écrasé au millieu de son jardin:

_C'est bien beau tout ça, mais qu'est ce qu'on fait de ça maintenant?

Elle désigna du doigt avec une expression dégoûtée dont elle fut fière le corps sans vie et plutôt sanguinolant du vampyr.

_Ah, et en fait. Les villageois ne vont pas tarder à traîner dans le coin, que ce soit à cause des divers hurlements et gémissements ou à cause de leurs activités quotidienne. Il vaudrait mieux métamorphosé nos familiers, et aussi... faire disparaître ça..., et elle redésigna le cadavre. Ah, ajouta t'elle, ayant oublié une précision. Le Mage qui a transformé Ellëborf, mon familier, ne m'a appris que le sortilège contraire. Alors, si quelqu'un veux bien se donner la peine?...

Et sur ce, un grand sourire aux lèvres, comme si il ne s'était rien passé, malgré le malaise qu'elle sentait en sourdine dans son coeur, elle les regardait tranquillement, remarquant qu'ils avaient quelques blessures qui devait être aussi désagréable (Ca fait mal? Ah bon, moi j'sens rien XD) à la vue qu'elle l'était au corps, et elle attendit leur réaction.
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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 10:06

- C'est bien beau tout ça, mais qu'est ce qu'on fait de ça maintenant?

Tiva indiqua d'un geste dégoûté le cadavre sanglant, geste qui dénotait avec ses paroles prononcées d'un ton badin. Elle ajouta ensuite:

- Ah, et en fait. Les villageois ne vont pas tarder à traîner dans le coin, que ce soit à cause des divers hurlements et gémissements ou à cause de leurs activités quotidienne. Il vaudrait mieux métamorphosé nos familiers, et aussi... faire disparaître ça... Ah. Le Mage qui a transformé Ellëborf, mon familier, ne m'a appris que le sortilège contraire. Alors, si quelqu'un veux bien se donner la peine?...

La demi-elfe les regardait en souriant tranquillement, n'ayant surement pas conscience de passer pour une dingue, ou, pire, pour une psychopathe sadique heureuse de voir couler le sang. Wind, avec un soupir très audible, ignora les appels mentaux de Bald, qui avait très envie de dévorer le semchanach, et s'avança vers la Terrienne avec un sourire étrangement effrayant, malgré l'air doux qu'arborait l'adolescente. En effet, leurs compagnons d'âme étaient remarquables, très remarquables. Sans incanter, 'Evsyl laissa un ruban de magie d'un beau vert sombre couler vers le Familier de la jeune sortcelière, l'enveloppant dans une sorte d'étreinte chaleureuse. Quand la magie disparut, le lynx s'était transformé en un chat au pelage très nuancé. La dragonne fit de même avec Bald, qui protesta silencieusement, mais il n'y échappa pas: il devint un gros chat à la fourrure immaculée. Quand cela fut fait, la jeune fille posa ses mains sur ses hanches, et répondit à Tiva:

- Nous allons t'escorter sur AutreMonde. Elle se tourna ensuite vers Alwin: Quant au cadavre, je suppose que nous devrions l'emmener aussi, pour démontrer la réussite de ta mission?
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Jules P. Grimes


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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeSam 10 Sep 2011 - 17:02

Emmener un cadavre? C'était risible. En temps normal, notre Voleuse en aurait rit, habitué a voir des corps inanimé a longueur de journée. Tuer, ôter la vie, une chose étrange. Ou fascinante. Cela pouvait vite vous rendre accro. Alwin contempla le corps sans vie qui gisait piteusement sur le sol et retint un haut le coure. Elle se dégoutait elle même. "Quand est tu devenue si faible?" se disait elle. La vie de Tiva avait été mise en danger par sa faute, a cause de son incapacité. Elle aurait du se débarrasser de ce BSH il y a longtemps déjà. Elle se mordit la lèvre jusqu’à en faire couler le sang, lui laissant un gout acre dans la bouche. La vérité n'était elle pas qu'elle était... choqué? Choquée de la façon étrange, non, horrible dont le camouflé s'était servie pour achever le vampyr? Elle essuya son visage aspergé du liquide poisseux qui recouvrait ses paupière et passa une mèche de ses cheveux noire derrière son oreille. Une gamine, voila ce qu'elle était. Elle se releva, sans laisser paraitre ses faiblesse. C'était une règle chez elle. Soit tu souffre en silence, soit tu souffre pas. Elle incanta un Transmitus sur le corps et l'envoya directement la ou il devait être. Son employeur comprendrai. Il avait intérêt. Elle ne retournera pas le voir. Son familier lui coula un regard inquiet. Il voyait bien que sa sœur d'âme n'était pas si forte qu'elle le prétendait. Elle le rassura mentalement avant de se tourner vers les autre, une expression neutre, inexpressive au visage.

"Allons-y, répondit elle seulement*
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Will Torance


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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 7:35

....
Bien!
Mais c'est que c'était du travail parfait, cette petite mission! (ironique...). Soupirant, je tournais sur moi même, évaluant à peu près la situation. La dragonne camouflait le Familier de la jeune Terrienne aux auras elfiques, la seconde demoiselle Voleuse enveloppait le corps du BSH d'un voile aux allures de Transmitus, et moi... bah je foutais rien...
Mes yeux se posèrent sur Alwin. Elle faisait disparaitre le corps. Rien ne m'aurait plus étonné, après la déclaration à demi mot qu'elle avait murmuré après l'éxécution du vampyr. Sans rien dire, je portais mon attention sur un détail. Elle avait oublié la tête.
A quelques mètres de notre petit groupe, le chateau de Besois-Giron, situé dans la pente, près de la colline sur laquelle nous étions. Je m'écartais légèrement, allant récupérer la tête du vampyr. En touchant les cheveux, je revis l'expression ahurie du vampyr quand son cou avait tourné sur lui même, s'arrachant à la colonne vertébrale. Je refermais mes doigts sur une grosse mèche de cheveux, et le soulevait du sol, comme un sac. Un sac assez morbide, il fallait l'avouer. Ramenant mes cheveux en arrière, je séchais distraitement le sang perlant sur mes tresses, dans un geste désinvolte. Tuer, mourir... malgré mon attitude désinvolte, tout le temps, je ressentais ce profond mal à l'aise. Certaines personnes se disaient insensible à la mort. C'était tellement orgueilleux... Dire qu'on ne ressent rien? Haha. Mourir... comment pouvait on ne rien ressentir lorsqu'on assistait à la disparition d'une personne? Que cette personne se vidait de la vie devant vous, et qu'en quelques minutes, secondes, heures ou mois, elle n'existait plus? C'était la même chose pour l'assassine et pour la victime. Tous les mortels venaient un jour à ressentir cet appel, venant d'ailleurs, vous aimantant à se rendre dans un endroit d'où on ne revenait plus. Lorsqu'on devait mourir, on le savait. Il n'y avait rien de magique, ou de destin, ou quoi que ce soit. Quiconque n'était pas décidé en son coeur de mourir avait peur.
J'avais eu peur, deux ans plus tôt, sous la table, face au Sangrave.
Jetant un coup d'oeil à mes vêtements remplis de sang, je soupirais, marmonnant sur la qualité des lave linge d'Autremonde. Je jettais un coup d'oeil dubitatif sur la Voleuse que j'avais coursé tout à l'heure. Dire qu'à cette heure là, j'étais censé effectué mon service de ronde auprès de sa Majesté... pas cool...

- Bon... et bien kesskevouzattendez? Aaaaaaah!M'écriais-je en me mettant à courir dans la pente menant vers le chateau et donc la porte de Transfert, agitant les bras, et la tête du vampyr.

Arrivé en bas, je patientais quelques secondes, que les filles me rejoignent. Nous dépassâmes un massif épais de rosier, qui attira mon regard. Vraiment superbe. Un homme penché entre les fleurs, releva le visage vers nous. Je voulus le saluer, mais il replongea de suite son nez dans les fleurs. Arquant un sourcil, je soupirais, avant de pénétrer dans le Chateau. Mr de Besois-Giron (les français ont des noms bizarres) nous y attendaient. Je me chargeais de lui expliquer la situation, et il accepta d'activer de suite le Transfert. Je m'écartais légèrement des Voleuses, prenant Tiva à part.

- Tiva... tu es bien une Terrienne, pas vrai?

Un pan de mur insonorisait notre conversation à celle des Voleuses. Je m'y adossais, le regard porté sur la jeune filles aux yeux verts. Un regard (légèrement) suspicieux.
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Zwei Zéphirum

-Phoenix-

Zwei Zéphirum

Age du personnage : 22 ans

Familier : Aucun
Couleur de magie : Rouge grenade.
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Malfrat underground aux aspirations anarchistes.
Résidence : ... Laquelle?
Dans le sac : De quoi hacker n'importe qui, de quoi tuer n'importe qui, de quoi effacer toutes les preuves.

Affinités : Affinité qu'elle veut croire strictement professionnelle et distractive: Aelys, associée, pion amusant semblant ne pas tenir dans une seule petite pièce d'échiquier.
Le reste du monde: Terrain de jeu à défoncer à grandes gerbes de lance-flamme.

MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeSam 17 Sep 2011 - 16:47

Wind proposa d’emmener le cadavre après avoir transformé son familier en chat. Will ramassa la tête du vampyr. Cela étonna Tiva car elle pensait qu’elle était encore rattachée au corps. Apparemment non. Beurk. Elle déglutit bruyamment, fit une moue exagérée, comme si son sentiment de mal aise, cette scène qui ne lui semblait pas réel, qui la révulsait, allait se métamorphoser, changeait sans que personne ne le sache, de scénario. Car, si une pensée l’obsédait plus que toutes autres, c’était bien celle là : « Si cela se trouve, il y a une seconde, j’étais différente. J’étais un corps, une pensée, une logique, des sentiments, qui n’existait pas. J’étais peut être blonde, j’étais peut être quelque chose qui n’a pas lieu d’être, qui défi tout, bien au-delà de l’imagination. Sauf que cela, je ne le sais plus. Rien n’existe sans la mémoire. Je peux devenir, être une autre personne, une autre vie, une autre existence, sans même le savoir. Peut être même que personne n’existe, et, comme des films, à la fin, la lumière s’éteins, effaçant toutes traces de son passage, de son histoire, et une autre bobine se déroule. Et on ne s’en rendrait même pas compte. L’on serait Impuissant. En fait, c’est simple. Je crois que j’ai vécu, vu une mort atroce, mais en fait, c’est juste le scénario qui va avec le livre. Rien ne c’est passé. »

Pourtant, quelque chose n’avait pas de sens en cette hypothèse… Non, elle savait qu’elle avait oublié. Un soir, elle… et… Non, elle ne voyait rien… Elle avait beau ce concentrer… Mais c’était important ! Elle en était sûre. C’était une part d’elle-même, sa propre vie qu’elle avait oublié… Mais qu’était-ce donc ? Mais qui était elle donc ?!

Elle ferma les yeux avec force. Elle fit de même avec sa mâchoire. Cela ne dura qu’une seconde, mais elle put ainsi reprendre son calme. Elle découvrirait les réponses à ces questions. Des questions qui n’avait pas de sens, sortit d’elle ne savait où.

Ce qu'elle savait juste, en était persuadé, qu’elle était loin, très loin d’être saine d’esprit. Elle se torturait elle-même avec des pensées aussi… incompréhensible, indéchiffrable, illogique, fugace, tenace… parfois… véridique. Elle devait savoir. Tout savoir. Quel était ce tout ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Mais elle saurait.

Après ces réflexions, qui, après d’autres réflexions au combien pareilles, lui parurent totalement insensées et inutiles, Will s’écria, la tête du vampyr toujours dans sa main, agrippé par les cheveux :

- Bon... et bien kesskevouzattendez? Aaaaaaah!

Il se mit alors à courir comme un détraqué vers la porte de Transfert, agitant à grands gestes ses bras, et, par la même occasion, la tête du vampyr, qui avait bien de la chance de ne plus être en vie.
Tiva fut secoué d’un rire incontrôlable. Ce jeune homme était vraiment fou. Elle se demandait qu’elle effet cela faisait de tenir… Une tête, de la chair, du sang, un membre, et bouts de corps tranchait entre ses mains. Avoir la mort en son pouvoir. Son rire fut remplacé par un air pensif rehaussé par un plissement aux niveaux des yeux et d’un léger sourire. Elle imagina ce que cela devait faire et une sensation froide et visqueuse apparut : avec un frisson de dégoûts, son attitude changea radicalement. Elle devait arrêter de trop pensée, d’essayer de tout savoir, de tout ressentir, sinon cela aller la mener à sa perte. La mener à la folie. Mais… si on ne connaît pas les réactions, les émotions, les pensées d’autrui, comment se protéger d’eux ? Elle mit fin à ces songes tumultueux en courant à son tour à la suite de Will. Elle vérifia d’un geste de la tête que son familier était bien à ses côtés, et il l’était, même si Ellëb’ avait du mal à suivre le rythme sous la forme de ce petit animal. Tiva rit de nouveau, grisée par la vitesse, le vent qui soufflait dans ses cheveux, sifflait dans ses oreilles. Elle se laissait aller vite, car, contrairement à la course qu’elle avait faites en voyant Will tombait en face du vampyr, le terrain était en pente. Lorsqu’ils arrivèrent à destination, elle respirait de grandes goulées d’air, essoufflées. Marchant à présent à côté de Will, elle remarqua un jardinier qui s’occupait des roseraies avec un soin maniaque. Cela avait porté ses fruits : elles étaient magnifiques, s’entortillant les unes aux autres avec complexité et brio. Leurs couleurs, d’un rouge profond qui lui rappelait le sang qui avait imprégné le sol lors de la mort du vampyr, lui firent un étrange effet de malaise. Certaines, d’un rose très clair, lui aspirait calme et gaieté, effaçant la trace de l’émotion précédente. Celle d’un blanc immaculé, laiteux, si pure, la rendirent d’humeur douce, fragile et mélancolique. Elle secoua la tête et détacha son regard du chef-d’œuvre floral. C’était fou de voir comme son environnement, ce qui se trouvait autour d’elle pouvait l’influencer. Elle soupira, et ils entrèrent. Un homme qui se dit être le Compte de Besois-Giron les accueillit, proposant d’activer tout de suite la Porte de Transfert. Avec un humour qui la rendit amer, elle considéra le fait que sa prestance avait certainement un lien avec la tête ensanglanté de vampyr que le « chevalier servant » tenait dans sa main. Celui-ci, d’ailleurs, la pris à part, un pan de mur les séparant des deux V…voleuses, si elle ne se trompait pas sur le nom de leur… métier. Moui… Les professions autremondiennes étaient assez suspectes. La question qu’il lui posa la plongea dans la perplexité :

- Tiva... tu es bien une Terrienne, pas vrai?

Elle lui répondu avec un ton logique, qui étrangement, à ses oreilles, sonna faux :

_Bien évidemment ! Même si ma famille est une ancienne famille de sortceliers qui sont resté sur Terre après… la… guerre contre… les Démons, ma mère, à cause, d’après ce qu’ils m’ont raconté, de la technologie, est née sans pouvoir magique.

« Tu as oublié… »

_C’est un miracle que j’ai été touché par la magie !

« Ses yeux verts… »

_Mon père, lui, est un Nonsos, un vrai de vrai, continua t’elle.

Ces paroles sonnèrent encore plus faux, et elle se demanda si Will remarquait que quelque chose n’aillait pas.

« Ses cheveux blonds… »

_J’ai découvert que j’étais une sortcelière quand je me suis liée à Ellëborf, dit elle d’un ton faussement enjoué, un sourire douloureux sur les lèvres, tandis qu’elle se tournait vers son familier.

Ellëb’ la regardait intensément dans les yeux. Elle savait que quelque chose cloché.

« …Pa… »

_J’étais dans un zoo, tu imagines la tête des gens qui ont assisté à la scène ! Les sortceliers ont du tout leur faire… oublier.

Elle perdit complètement son sourire. Oublier. Oublier. Oublier. Oublier. Oublier?

« …pa ? »

Cette fois-ci, elle perdit complètement contact avec la réalité, alors qu’une violente migraine la transperçait sur le haut du front, de part en part, semblant scier son crâne en deux.

« Pa…pa… J’ai oublié… papa… »

« Tiva, assise sur son lit, très petite, de seulement cinq ans, fixait l’homme blond aux oreilles pointus en face d’elle. Il venait souvent quand tout le monde dormait. Il avait dit qu’il été son père, et il lui avait dit que personne, absolument personne ne devait savoir qu’il venait la voir, ou il ne pourrait plus revenir. Elle avait donc accepté de garder le secret. Il lui parlait de mondes magiques, féériques, étranges, que sûrement, elle pourrait un jour, plus grande, visité. Il lui décrivait les créatures, magnifiques, qui y vivaient. Des plantes aussi, de couleurs et de formes fantasques, sublimes, et il parlait d’ailleurs particulièrement de cela. Il était toujours joyeux lorsqu’il lui rendait visite, mais ce soir là, son visage été grave, ses sourcils froncés, ses yeux verts clairs et brillants, si semblables à ceux de Tiva excepté la forme de la pupille qui était pour lui vertical, mélancolique, si ce n’est désespéré.

« Qu’est ce qu’il y a papa ? C’est pas à cause de maman ? Elle était très fâché hier quand elle est venu me voir et qu’elle t’a vu, mais ce n’est pas grave. J’veux savoir c’est quoi la suite de l’histoire du « Traduc Tout Propre » ? »

Un petit sourire triste parvint à percer l’obscurité de son visage, mais comme une éclaircie lors jour nuageux, il fut bref et ses commissures de lèvres légèrement haussé retournèrent à leurs états d’origine.

« Ta maman ne veux plus que je vienne. Elle… je pense que c’est mieux. Oui, c’est mieux que tu n’ai qu’un seul papa, tu comprends ?

Alors que la petite fille, horrifiée par cette perspective, allait protester, mais il posa son index sur sa bouche, et continua d’un ton doux :

« Je viens d’un autre monde, je n’ai pas ma place ici. Et tu sais, ce n’est pas juste. Les autres n’ont pas deux papas, non ? »

Elle hocha la tête, il poursuivit, son visage de plus en plus pâle.

« Ton père, celui avec qui tu vis, est ton père parce que ta maman l’aime. C’est le principal, et il est très gentil, il est avec toi comme il le serait avec sa propre fille.

Il ne précisa pas le fait que l’homme en question n’était de toute façon pas courant qu’il n’avait pas de lien de parenté avec la petite fille.

« Tu es entre de bonnes mains. Tu seras aimé, élevé comme je n’aurais jamais pu le faire.

Il déposa et baiser sur son front, et elle eut juré avoir ressentit une légère décharge électrique qui lui traversa le haut du crâne, et elle sursauta. Qu’est es-ce ? Son papa allait partir ? Sa vue devint floue, et deux grosses larmes coulèrent sur ses joues de la blancheur l’albâtre, loin d’être celle d’un chérubin de son âge.

Alors, presque indistinctement, il lui murmura :

« Ne t’en fais pas. Je te promets, qu’à présent, tu arriveras à te souvenir. »

Il se recula, et jeta un regard torturé vers la porte. C’est alors que Tiva, qui ne comprenait plus du tout ce qui se passait, remarqua qu’elle était entrouverte et qu’une femme apparaissait sur le pan : sa mère.

« Mam… »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que sa mère prononça d’étrange parole :

« Quand on a oublié, effacé toute les traces, il n’ai pas possible de savoir. Comme si il ne s’était rien passé. »

Sa voix, dure, dérapa sur le dernier mot. Recevant de nouveau un regard suppliant de celui qui avait été un jour son amant, elle le raisonna :

« Je veux ce qu’il y a de meilleur pour ma fille. Et ça, c’est la meilleure solution. Autremonde est violente, hostile, et les elfes incontrôlables. »

Alors, le regard planté dans celui identique de sa fille, il murmura, résigné, une larme coulant sur sa propre joue, d’une pâleur qu’il lui avait aussi transmis:

_Par le Mintus, tu oublieras, et ta mémoire tu fermeras !

Subitement, la pièce se mit à tourner autour d’elle, et, étouffant un sanglot dans son bras, affolée, déboussolée, et elle s’écroula sur son lit, inconsciente. Au loin, comme un vague moment de lucidité dans le trou noir dans lequel on l’avait plongé, elle crut entendre : « On se reverra, je te le promets. », puis de nouveau, tout redevint obscure. »


Tiva, celle du présent, hagard, reprit contact avec la réalité et fixa Will. Ses jambes tremblaient frénétiquement, si bien qu’elle voulut s’asseoir, et elle se rendit compte qu’elle était déjà à terre. Par tout les dieux, que c’était il passé pendant… pendant que… pendant qu’elle…

Elle comprit et résuma : son père, celui qu’elle avait côtoyé toute sa vie, n’était pas son véritable père, et ce vrai c’était fait viré à coups de pieds dans le *** par sa mère. Et d’après ce qu’on lui avait raconté sur les elfes (ce que son père lui avait appris sur les elfes), s’en était un. Ce qui expliquait ces facultés physiques hors-norme.

Hou. Si ça avait été une hallucination, elle était bonne pour l’asile… Mais non. Elle avait toujours su qu’elle avait oublié quelque chose, qu’elle avait perdu une part d’elle-même.

Hou. Elle était sous le choc.

Hou. Se reconcentrer sur le présent, se reconcentrer sur le présent… Voilà ce qu’elle devait faire. Elle réfléchirait, se torturer plus tard les méninges. Pour l’instant, elle était à terre… et, elle venait de le remarquer, une douleur atteignant avec fulgurance son front, la où son père l’avait embrassé, et elle parlait à Will. Enfin, en quelques sortes. Enfin, avant qu’elle se souvienne de son passé et se gaufre sur le sol.

Hou. Elle n’arrivait toujours pas à prendre conscience de ce qu’il lui été arrivait. Un sort d'oubli... Ce n'était pas fait pour que l'on oubli pour toujours? A moins que...

[Ahahah, je suis cruel avec Tiva. Désolé Will, au début, je voulais juste qu'elle soit sur la piste de ses origines, mais je vais changer, faire de sa vie la quête pour retrouver son père, mais entre temps, plein de Rps. En fait, mon dernier Rp sera celui où elle le retrouvera. Hum, c'est un peu long et bourratif, meuh bon, au pire, si vous avez une indigestion, vous savez à quoi vous en tenir lol! ]
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Justice Baudelaire


Justice Baudelaire

Age du personnage : 15 ans

Familier : Pour l'instant, Justice n'en a pas.
Couleur de magie : Violette avec des nuances dorées.
Niveau de magie :
  • Elevé
Niveau de combat :
  • Plutôt faible


Métier : Vagabonde à la rue.
Résidence : La rue.
Dans le sac : Des pansements, des fioles, un stylo, des crayons, une bonne longueur de corde, des ciseaux, des scalpels, des antidépresseurs, un paquet de clopes, un bloc-notes...


MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 15:25

Will s'empara alors de la tête du vampyr, et se mit à dévaler la pente en direction du château, ce qui lui donnait un air extrêmement sadique, ce dont il se contrefichait, apparemment. Wind, qui avait envie de courir comme une dingue, elle-aussi (enfin, sans avoir une tête ensanglantée au bout du bras), sauta souplement du dos musculeux de son compagnon d'âme, qui la couvait d'un air paisible et tendre, et se mit à courir, riant aux éclats sans qu'elle puisse s'arrêter, coursant le vrrir sans arriver à le dépasser.

Ils arrivèrent bientôt à la bâtisse contenant la porte de transfert. Un énorme massif de rosiers embaumait l'air, attirant tous les regards. Les fleurs étaient magnifiques, mais la dragonne ne put s'empêcher de les trouver ternes, comparées aux plantes de la colorée AutreMonde. Ils entrèrent à l'intérieur du château, et Will s'écarta, emmenant Tiva avec lui. Un ricanement monta dans la gorge humaine de l'adolescente.*Même pas une heure sur Terre, et ce foutu Camouflé arrive à s'enticher d'une humaine! On peut vraiment pas les laisser seuls une seconde, ces "chiens de garde"!*Avec un sourire ironique, la Voleuse passa les mains dans la fourrure douce du félin blanc, savourant le contact chaud et doux.


Elle commença à s'impatienter au bout d'une vingtaine de minute, car la discussion entre Torance et D'Enato s'éternisait. Elle s'exclama alors d'une voix forte pour être entendue de tous, et avec un ton sarcastique:

-
C'est pas que je m'ennuie, mais j'ai deux trois trucs à faire! Alors si vous pouviez abréger, ce serait bien, quand même...
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Jules P. Grimes


Jules P. Grimes

Age du personnage : 19 ans

Familier : None
Couleur de magie : Pourpre
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Première Sorcelière d'Omois
Résidence : Un appart' à Tingapour
Dans le sac : Des pétards, du maquillage, du parfum importé de la Terre, il faut dire que ceux d'AUtreMonde sont tellement écoeurants. . . du vernis à ongles, des clopes, un briquet, des bouteilles de diverses substances, des bijoux, des carnets de croquis remplis de dessins colorés, des crayons de couleurs vives, un mp3 autremondiens dernier cri pourpre qui m'a couté mes économies, un casque turquoise, des lunettes d'aviateur, un casque de moto, une moto volante qui commence a se faire vielle, un portefeuille un peu à sec en ces temps dur, des clés qui ne servent à ouvrir que les portes de mon immaginaire, un harmonica, des partitions illisibles, des romans terriens, et un tas d'autre inombrables babioles.

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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitimeDim 9 Oct 2011 - 12:53

(Rp qui sert a rien, désolé U.U)

Idiot... Bon ok elle avait oublié la tête.
Mais de la a la secouer ainsi... Surtout vu la tête horrifié que fesait la dites tête.
Son expression ephemere était rester figé sur son visage. Sa bouche était rester ouverte sur un cris muet et ses yeux était encore ouvert sur une expression de surprise.
Ce n'est pas tout les jours que l'on meurt, surtout de cet façon... particulière. Cet idiot de camouflé ce mit a devaler la pente en secouant la tête dans tout les sens.
Le respect des morts, il connait? Ok, ce semshannach n'était surement pas le mort qui emportera avec lui le plus de merite.
Mais c'était un mort quands même. Rayon de Soleil commença a éttouffer un petit rire felin avant de se rouler par terre comme un gros chaton.
Alwin entreprit de devaler la pente a sa suite en lui ciant après.
-N'agite pas cet tête comme ça, abrutit!!
Mais déja le camouflé s'engouffrai dans le manoir des Besois-Giron. Elle s'arreta alors et se frotta les yeux en soupirant.
Il avait son age mais il semblait... beaucoup moins mature. Enfin je dis ça je dis rien... Puis soudain comme ça, pour rien, elle commença a se marrer. D'abord doucement puis
elle eclta litteralement de rire. Elle se marrait tellement qu'elle était a la limite de pleurer. Ses parent? Rien a foutre! Ses obligation? Rien a foutre!
Elle était tellement taciturne qu'elle en oubliait presque d'être heureuse. Et si elle retrouvais ses parent et accomplissait sa vengeance?
En serait elle plus heureuse? La vengeance était elle un tresor ou un piege? Elle se marrait, se moquait d'elle, petite voleuse naive qui pensait etre heureuse en tuant ce qui lui avait gacher sa vie!
Elle s'assit tellement ses cote lui fesait mal.
Finalement, elle était peut être aussi mature qu'elle le pensait. Je me vengerai, je me vengerai. Cette phrase a-t-elle reelement du sens? Ou était ce seulement une raison de s'accrocher a la vie?
Tuer, cela lui avait elle plus un jour? Alors pourquoi s'obstinait elle a vouloir la mort de ses geniteur? Quelle folie est ce la?
Elle se releva en peinant a calmer ses rire. Son familier la regardait avec ettonement. Qu'as tu? lui demandea elle mentalement.

-Rien, repondit elle a voix haute comme pour se convaincre elle même, c'est que je me suis tellement retenue ses 10 derniere année que je pense que ça a eclaté comme ça... Allons-y maintenant.

L'ocelot contempla sa maitresse avec inquietude. Elle qui était toujours si morose, venait de se taper un gros delire sur ses parent. L'animal avait l'habitude des crise de sa maitresse, il suivait ses pensée sans peine.
Mais ce qui l'inquietait le plus c'était qu'elle en rigole. D'habitude ce genre de pensée la fesait plutot pleurer ou encore la plongeait dans une fureur profonde.
Mais jamais elle n'en n'avait rit. Elle se derigeai vers le chateau, les main dans les poche.

*Ca ne vas pas Rayon de Soleil?*

Il s'elença a sa suite.

*Si, si..*
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MessageSujet: Re: Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin]   Imprévu, ou les petits villages ne sont pas les plus tranquilles... [PV Tiva, Will et Alwin] Icon_minitime

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