Le débarquement au château

Dolcemagia franchis la lourde porte du grand château de Travia. De l'extérieur, on n'aurait crut que l'édifice fût aussi proéminent, hors; une fois parvenue à l'intérieur; il se révelait absolument gigantesque. Elle ne voyait pas le bouts des couloirs, ne pouvait évalué précisément la hauteur du brillant plafond, orné d'une illusion d'un grand jardin luxuriant de fleurs écarlates. En effet, le château vivant était réputé pour son extrordinaire capacité à modifier lui même ses fondations, colorer sols et murs à sa guise, et si l'envie lui en prend; révéler de-ci de-là une ou deux pièces cachées. Mais Docemagia n'aurait sue devinée que le château pouvait également transmettre des odeurs. Il reignait dans tous le bâtiment un enivrant parfum de fleurs fraîches, une divine odeur à la fois sucrée et douce tandis que les murs étaient ornés tantôt d'un soleil éclatant sur une prairie, tantôt d'une lune étincelante sur un lac parsemé de roseaux.
On avait prévenue Dolcemagia de tout cela, mais la surprise et l'emmerveillement demeiraient. Elle n'avait jamais eut affaire à un tel déploiement de magie, à une telle beautée qui paraîssait si réaliste que la jeune fille se sentait comme au beau milieu d'un magnifique jardin. Totalement ébahie, elle en oublia d'avancer. Elle voulait continuer de contempler le château; et tenter tranquillement de se familiarisée à l'idée que désormais, elle habitait ici. Quand elle reprit ses esprits et cessa de contempler avidement le hall d'entrée, elle constata honteusement que tout le monde avait le regard braquée sur elle. Atrocement gênée elle baissa la tête en fixant le sol d'herbe parsemé de rosé. Dolcxemagia pressa intensément le pas, se retenant de prendre les jambes à son cou. Vingts mètres plus loin, elle tenta une reconnaissance. C'est bon, dans les esprits des habitants elle était entrée aussi vite qu'elle en était sortie. Se sentant hors-de-danger, elle put continuer sa découverte du château. Elle arpenta les couloirs, voulant se remplir la tête du maximum d'images réjouissantes. Quelques instants plus tard, elle déboucha dans la salle commune sans le savoir:

« - Et, autrement; c'est quoi le sortilège ? Demanda une voie féminine penchant dans des aïgues criards.
- Arrête, tu n'est même pas sûre qu'elle en utilise un ! Rétorque une forte er douce voie masculine.
- Mais Silver, regarde les choses en face, regarde là !
Non Angélica, tu me fatigue. Et elle est certainement une elfe, tu n'à rien à lui envier; laisse la tranquille. » C'était dit d'une façon si basse, d'ou pourtant transpirait une grande lassitude.

Il y avait deux personnes, une fille et un garçon. La dénommée Angélica était grande, avait un visage très long et un front dégagé, une bouche malingre oscillant entre le violet et le noir, à l'image d'un fruit empoisonné. Elle possédait un très long nez busqué et des yeux porcins de couleur noir et portait une ample robe de sorceliers mauve parsemée de roses aux épines noires et tortueuses. Angélica affichait à chacune de ses paroles un air pincés, et à la fin de ses tirades comme une aura de suffisance. Sa démarche se voulait fière et sans faille, mais Dolcemagia savait que malgré tout ces apparats; elle n'était qu'une jeune fille un peu déchue en mal de quelque chose qui fût déjà plusieurs fois humiliées; et qui n'avait pas l'air de prendre goût à l'humilitée.
Le garçon du nom de Silver était lui aussi d'une grande taille, une sorte de montagne de muscles. A la différence que tout chez lui appelait à la pureté, à l'honnêteté et l'aimabilité. Un charme fou se dégageait de sa personne, il semblait chatoyer de mille feux, telle une étoile ndans un ciel d'un noir d'encre. Il émanait de lui de la distinction et surtout, surtout; infiniment de douceur dans son regard. Seulement ici, le jeune homme montrait que les propos d'Angélica l'éxaspéraient et semblait prêt à la fuir dès que possible.

« - Silver, Silver, Silver … C'est cette Tara Duncan qui te fait voir trouble. Même une elfe n'a pas ce charme, et en plus je te parie que ce n'est même pas une elfe ! Rien qu'une usurpatrice !

-Mais Angélica ! Je suis désolé de te le faire remarqué, tu vas certainement trouvée cela un peu cru, mais depuis que je te connaît tu ne jure que par l'apparence. Tu ne connait même pas cette fille, tu ne lui a jamais parlé et elle vient d'arrivée. Je sais que tu n'a jamais poirtée Tara dans bton coeur mais au fond de toi tu devrait enfin admettre que tu est suffisament « douée » pour te mettre des bâtons dans les roues par toi même. Alors s'il te plaît arrête d'être jalouse pour rien et accepte les autres comme ils sont sans leur chercher forcement un défaut ! Sur ce il commence à partir en direction de la porte.
- Mais enfin ! Je ne suis pas jalouse ! Et surtout pas de … cette chose … enfin, revennnons en à nos moutons, tu est bien sûr de na pas connaître le sortilège de beauté qu'elle utilise ?
-Je crois que rien de ce que je ne pourrais te dire ne te fera changer d'avis. Néanmoins si tu me respecte un tant soit peu Angélica, tu dois te mettre en tête que ce n'est pas par ce que les autres sont différents de toi ou que tu leurs trouve quelque chose en plus que c'est le cas, ou du moi si ce l'est il faudra bien que tu l'admette un jour. Et si tu en est vraiment persuadée, vas donc lui demander par toi même. Pardon mais tu m'écoeure Angélica. La prochaine fois qu'il te prend l'envie de reprocher des qualités aux autres, je te prierais de ne plus faire appel à moi car j'ai une quête à mener.
- … elle est visiblement dépitée, ne s'attendait pas le moins du monde à une réaction si vive de ce garçon à l'apparence si tranquille. On voyait qu'elle cherchait ses mots mais ne savait pas quoi réondre à des paroles pourtant si véridiques.
-Oh,encore une chose ! Lançe Silver tout en se retournant dans un effet magistral. Elle a des oreilles, des oreilles d'elfe ! »

Abasourdie, Angélica tourne le dos; constérnée