Bug de Transfert [PV Tara]

Far' râla une énième fois, comme si il avait que ça a faire d'aller effectuer les pénibles besogne de Zafrina, sous prétexte qu'il était son Beta et qu'elle s'était engagée a passer plus de temps avec le meute.
Il claqua une porte avec rage, tout en continuant sa route dans un bâtiment aux murs gris, aux multiples pièces vides et dénudée du moindre meuble, un bâtiment qui aurai pu passer pour inutile et abandonné si il n'avait pas contenu la seule porte de transfert à des kilomètre à la ronde a dans Tatumalenchivar.
Il devait se rendre au Lancovit au plus vite pour signer un contrat avec un ministre lancovien pour l'intérêt du Continent Interdit, mais d'habitude se sont les Alpha qui s'occupent de telles choses...
De sa démarche furieuse, Far' atteignit rapidement la salle de transfert, il s'empara du sceptre et le cala avec empressement dans son emplacement, se plaça au centre de la pièce, et là, s'arrêta.
Son instinct suraigu lui envoyait un pressentiment, un étrange pressentiment, celui d'avoir oublié quelque chose, où de ne pas l'avoir fait correctement.
Il scruta la pièce, les cinq tapisserie était bien la, avec leurs couleurs chatoyante, représentant chaqu'une un peuple dans un acte grotesque à ses yeux, le sceptre était bien a sa bonne place, il vérifia qu'il avait bien fermé la porte.
Lentement et soucieusement il regagna sa place, et, les yeux toujours plissés, il cria haut et fort:

-Château vivant royal du Lancovit!

Le sceptre mal enclenché dans son socle d'au moins un centimètre, grésilla en émettant des petite étincelle violette le temps d'une seconde, et ouvrit le vortex.

Alors qu'un voyage par porte de transfert, se déroulait normalement en quelque seconde et déclenchait une simple petite nausée, là, le vortex s'étira, se tordit, sembla entrainer avec son effroyable distortion toute l'éternitée des temps, Far' était roulé, balloté, entrainé, dans tout les sens...
Alors qu'il commençait lentement a perdre conscience, le tunnel qui paraissait sans fin s'acheva, et il s'écrasa brutalement à plat ventre sur un sol dur.
Il reprenait lentement ses esprits, il s'assit, se massa vigoureusement les tempes, ouvrit les yeux et commença par s'observer, il agita ses doigt, ses poignets, ses chevilles, et chaque articulation, jusqu'au bout des orteils, il eut un rictus satisfait, au moins il était entier, il pouvait s'estimer heureux...

Un fois toute ces constatations effectuées, il leva les yeux.
Aussitôt fait, il s'empressa de les écarquiller bien grand... Le premier énorme détail qui lui fit d'ailleurs froid dans le dos était qu'il n'était même pas dans une salle de transfert! C'était tout simplement impossible, d'emprunter une porte de transfert et de se retrouver dans autre chose qu'une autre porte de transfert!
Mais non, il était dans ce qui ressemblait a un immense jardin, et le second gros détail, c'était que l'herbe était verte!

Il essaya de se calmer, respira plus lentement, plus doucement, laissa la sérénité entrer, et le reste en sortir, pour accélérer le processus il se mit a penser a sa Belle, sa Alvina.
Une fois totalement relaxé et maitre de lui même, il rouvrit les yeux.
Analyse.
L'herbe était verte, il n'y avait que sur la Terre comme endroits connu où l'herbe était verte.
Confirmation.
Il inspira un grande bouffé d'air, il s'étouffa, et éternua par trois fois avant retrouver une liberté vocale correcte. L'air, tellement puant et saturé en produit chimique qu'il en était presque toxique, et avec son fin odorat de loup, chaque respiration était une épreuve.
Il était bien sur Terre.
Il se retourna, le jardin appartenait en fait à une très grande maison, un manoir en réalité.
Alors qu'il poussait l'examen de la façade visible du manoir, une fenêtre s'ouvrit, et une ville femme a la tête qui faisait presque peur, hurla une phrase inintelligible, d'une langue qu'il ne connaissait pas du tout, et disparu a l'intérieur de la battisse. Far' ne comprenait toujours pas, il parlait pourtant, le Lancovien, relativement bien l'Omoisien, et, évidement, la langue des loups, celle qu'il avait acquit lors du règne de la reine rouge.

Il se rendit alors compte que cela faisait presque un quart d'heure qu'il était planté la a ne rien faire.
Il allait enjamber le grillage qui clôturait le terrain, quand la porte qui menait au jardin s'ouvrit sur une jeune fille blonde, qu'il était sur d'avoir déjà vu, ne serai-ce que de visage, qui le fixait de ses yeux bleu flamboyant et qui n'avait pas l'air très contente.
Elle s'arrêta et sortit une phrase de la même langue inintelligible que la vielle femme tout a l'heure.
Geste typique de loup, je tourna ma tête sur le côté signe d'incompréhension.

Age du personnage : 16/17 Résidence : Ici... *oopa*

La solitude, l’isolement…

Tara se retrouvait coincée sur Terre, sans pouvoir contacter ne serait-ce qu’un seul de ses amis. Avec pour compagnie un petit frère acariâtre et vaniteux. De plus, sa grand-mère lui donnait sans arrêt des missions à accomplir. Anéantir des vampyrs buveurs de sang humains, ou autre délinquants s’étant introduit sur Terre sans permissions. De quoi en avoir plus que marre. En plus, ses amis lui manquaient…

Cela faisait quelques jours qu’elle traquait sans relâches un vampyr qui s’était introduit grâce à une porte clandestine. Bien entendu, elle l’avait capturé et envoyé à sa grand-mère. Seulement il lui avait fallu un petit peu de temps avant de réussir cette mission. Si bien que lorsque Tara rentra au manoir, Isabella était très, mais alors très, en colère. Après avoir admiré à quel point sa grand-mère arrivait à hurler fort, Tara put enfin aller se reposer dans sa chambre. Le seul endroit qu’elle appréciait dans le spacieux manoir, avec la bibliothèque bien évidemment.

Seulement, son repos fut de courte durée. A peine eut-elle le temps de s’affaler sur son lit qu’elle entendit sa grand-mère crier. Ce n’était pas vraiment d’effroi mais plus comme si, comme si Tara allait encore avoir du boulot…

« TARAAAAAAAA ! On a un invité dehors dans le jardin, vas t’en occuper ! »

Comme d’habitude, c’était toujours elle que cela tombait. Toujours elle qui devait faire le travail. Et puis, qui était donc ce fameux « invité » ? Un méchant, un gentil ? Un vampyr ? Ou alors était-ce un ami venu lui rendre visite ? Impossible, sa tante Lisbeth avait tout fait afin qu’elle n’ait aucun contact avec l’extérieur. De quoi la détester…

Prenant alors son courage à deux mains et soupirant à loisir, Tara se leva difficilement de son lit en se retirant de ses oreillers si accueillant. Décidément, elle n’allait jamais pouvoir se reposer si cela continuait ! Elle descendit alors les marches en trainant les pieds et rencontra sa grand-mère qui était folle de rage dans le salon. Gloups, elle aurait peut-être dû se dépêcher…

Prenant donc ses jambes à son cou, afin de ne pas avoir à supporter le trop long monologue d’Isabella, elle fut tout de même devancée. Cela sembla durer une heure mais au bout d’une dizaine de minute, sa grand-mère relâcha Tara qui était vraiment en colère désormais. De une, elle n’avait pas pu se reposer ne serait-ce qu’une seule minute. De deux, on l’obligeait à aller voir un « invité » dans le jardin. De trois elle allait tuer cet invité car c’était à cause de lui que tout était parti… Gggh !

Tara sortit donc par la porte d’entrée et aperçut enfin qui était donc le fameux invité. Un loup-garou. Que faisait-il donc là, sur Terre ? N’était-il pas d’Autremonde ? Et pire encore, pourquoi était-il donc sur Terre ? Plus exactement il était dans le jardin du manoir.

« Nan mais ça va pas, qu’est-ce que vous faites ici ? »

Il ne sembla pas la comprendre lorsqu’elle se mit à lui crier dessus. Elle allait sortir une autre tirade lorsqu’elle comprit enfin. Il venait d’Autremonde, il ne connaissait donc pas le langage terrien. Tout s’expliquait, alors…

Tara, pourtant, possédait un sort de traduction. Il avait été mis en place par Moineau donc elle se débrouillerait parfaitement un en langue. Elle opta alors pour l’Omoisien et prit un ton plus… diplomatique.

« Hmm. Que nous vaut l’honneur de votre visite dans le manoir ? Vous rendez vous compte qu’il est interdit de venir sur Terre ainsi ? Expliquez-moi tout, tout de suite. Et puis d’abord, qui êtes-vous ? »

-Hmm. Que nous vaut l’honneur de votre visite dans le manoir ? Vous rendez vous compte qu’il est interdit de venir sur Terre ainsi ? Expliquez-moi tout, tout de suite. Et puis d’abord, qui êtes-vous?

De l'Omoisien, voila qui était mieux.
Cela confirmait bien ce qu'il pensait, il était donc sur Terre.
Il la voyait de plus près cette fois ci, et il était absolument certain de l'avoir déjà vu quelque part, mais impossible de dire où...
Sans s'en rendre compte Far' s'était littéralement remit de toute colère ou de surprise, et, a mémoire de son ton noble et presque cérémonieux, c'est avec pleine possession de ses moyen qu'il répondit avec franchise et ironie:

-Hmm... Trois question, ça fait beaucoup pour un début, mais je suis généreux et je vais répondre a toute. Je n'ai aucun idée de ce que vous vaut cet honneur, ou je me rends compte, et je suis Far'jim Karis, humble Loup Beta.

Ses yeux brillait d'ironie, d'amusement, et d'intérêt, le tout tinté en fond d'un lueur moqueuse.
Tout cela même en ayant conscience de la réaction explosive de cette impulsive jeune fille a sa triade...

(hs: Désolé pour la taille, mais j'ai pas trouvé mieux.)

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